« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog ***********************************************************************************************************
GAZA
« Benjamin Netanyahu disant qu’il ne peut pas accepter de mettre fin à la guerre à Gaza »
« …de plus en plus de signes indiquent qu’Israël se prépare à son opération terrestre, longtemps menacée, à Rafah , la seule partie du territoire palestinien qui n’a pas été confrontée à des combats terrestres et où plus de la moitié des 2,3 millions d’habitants de la bande de Gaza ont trouvé refuge…
Netanyahu a promis la semaine dernière qu’Israël poursuivrait une offensive sur la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, même si de nouveaux efforts de négociations avec le Hamas, négociés au niveau international, aboutissaient à la libération des otages et à un cessez-le-feu. »
« L’armée israélienne largue des tracts ordonnant à environ un million de personnes de quitter la ville alors qu’elle se prépare à étendre son offensive »…
« Plus de 150 000 personnes ont déjà fui la ville. Beaucoup ont fui vers une « zone humanitaire élargie », désignée par Tsahal sur la côte et au nord-ouest, où les conditions sont « horribles », selon les travailleurs humanitaires sur place…
La diminution des stocks de nourriture et de carburant pourrait contraindre les opérations d’aide à s’arrêter d’ici quelques jours à Gaza alors que les points de passage vitaux restent fermés, obligeant les hôpitaux à fermer et entraînant davantage de malnutrition, ont prévenu vendredi les agences humanitaires de l’ONU.»
« Plus de 100 000 personnes ont fui Rafah après qu’Israël a intensifié ses bombardements, ont déclaré des responsables de l’ONU, dans le cadre du plus grand mouvement de population à Gaza depuis plusieurs mois…
« On pourrait parler de 300 000 d’ici quelques jours. Le problème est qu’il n’existe pratiquement aucun endroit où un tel nombre de personnes puisse aller, qui soit sûr et équipé pour fournir les produits de base nécessaires à la vie. »..
Près de 50 000 autres personnes se dirigeaient vers Khan Younis, une ville dévastée par les combats du début de la guerre. Beaucoup utilisent le reste de leurs économies pour payer des frais de transport allant de 200 $ (160 £) à 400 $…
les responsables humanitaires et ceux qui se trouvent déjà dans ces endroits décrivent une surpopulation effroyable, une nourriture inadéquate, des approvisionnements en eau limités et contaminés et un système d’assainissement presque inexistant. De violents combats ont laissé des munitions non explosées dans une grande partie de Khan Younis. »
« Des milliers de personnes évacuent Rafah, la ville la plus méridionale de Gaza, quelques heures après que l’armée israélienne a demandé aux habitants et aux personnes déplacées des quartiers orientaux de quitter les lieux en prévision d’une attaque sur la ville et ses environs, menacée depuis longtemps.
Des témoins ont décrit des familles effrayées quittant la ville à pied, à dos d’âne ou entassées avec leurs biens dans des camions surchargés. Les frappes aériennes israéliennes de la nuit ont renforcé « la panique et la peur », incitant un plus grand nombre de personnes à suivre les instructions de départ…
Rafah a abrité plus d’un million de personnes déplacées d’autres parties de la bande de Gaza au cours de la guerre de sept mois et constitue une base logistique essentielle pour les opérations humanitaires dans l’ensemble du territoire. Des campements de tentes très denses entourent la ville et ont déjà envahi al-Mawasi, la zone côtière située à environ 3 miles au nord-est, vers laquelle Israël a demandé à la population d’évacuer…
Les responsables humanitaires mettent depuis longtemps en garde contre une perturbation massive des efforts visant à conjurer la famine à Gaza en cas d’offensive israélienne majeure dans le sud. Toute attaque contre Rafah entraînerait « l’effondrement de la réponse humanitaire », a déclaré lundi le Conseil norvégien pour les réfugiés . »
« L’assaut israélien sur Rafah pourrait provoquer un « bain de sang » et une famine, selon les agences humanitaires »
Les points de passage de Rafah et de Kerem Shalom – les seules voies d’acheminement de l’aide vers le territoire – ont tous deux été fermés lundi, sans aucun signe clair quant à la date de leur réouverture…
« C’est extrêmement préoccupant car ce sont les deux seuls points de passage ouverts à l’accès humanitaire et aux marchandises commerciales », a déclaré Alrifai. « Si les points de passage sont fermés, cela signifie qu’aucune ligne d’approvisionnement commerciale ou humanitaire n’est active et que les habitants de Rafah n’auront donc pas accès à l’aide humanitaire. Cela signifie que nous pouvons nous attendre à ce que la famine se déplace vers le sud. »…
la famille moyenne dans la partie la plus méridionale de Gaza a été déplacée cinq fois depuis octobre dernier, et les personnes fuyant l’est de Rafah arrivent dans des zones où les infrastructures sont rares, voire inexistantes, et qui ont déjà du mal à accueillir les vagues de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.
« Ils vivaient déjà avec un manque d’assainissement et une augmentation des maladies d’origine hydrique, ainsi qu’avec un manque d’infrastructures et de personnel de santé », a-t-il déclaré. « Ajouté au stress et à la peur constants, nous constatons une augmentation du nombre de décès dus à des maladies infectieuses. »
« Des experts de l’ONU ont condamné lundi dans un communiqué les violences « inacceptables » contre les femmes et les enfants à Gaza, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, y compris des violences sexuelles et des disparitions forcées présumées.
« Nous sommes consternés par le fait que les femmes soient la cible d’attaques aussi vicieuses, aveugles et disproportionnées par Israël, qui ne ménage apparemment pas ses efforts pour détruire leur vie et les priver de leurs droits humains fondamentaux », ont déclaré ces sept Rapporteurs spéciaux.
Ces experts -dont la Rapporteure spéciale l’ONU sur les territoires palestiniens occupés Francesca Albanese interdite d’entrée en Israël- sont mandatés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU mais ne s’expriment pas en son nom… »
« Gaza : du déni à l’occultation. Retour sur un entretien du Monde avec Eva Illouz et Derek Penslar »
« Si certain·es journalistes du Monde ont pu accomplir un travail remarquable sur la Palestine et le colonialisme israélien, en particulier Clotilde Mraffko et Benjamin Barthe, le quotidien a publié ces derniers mois des entretiens et des tribunes allant de l’inepte à l’abject, au regard de la guerre de nature génocidaire que mène Israël depuis sept mois contre les Palestinien·nes de Gaza.
C’est le cas d’un entretien avec Eva Illouz et Derek Penslar, publié récemment, dans lequel ces derniers·ères réitèrent leurs attaques contre la gauche, accusée de complaisance à l’égard de crimes contre l’humanité. Ces accusations participent du climat maccarthyste qui sévit actuellement en France et légitiment une criminalisation croissante des mobilisations, des organisations et des personnalités solidaires de la Palestine.
L’anthropologue Yazid Ben Hounet analyse cet entretien en soulignant le déni du fait colonial qui le sous-tend, et l’occultation du sort des Palestinien·nes auquel il conduit. »
« VIRGILIO VERDARO SUR LA RÉVOLTE ARABE EN PALESTINE »
L’intro est en traduc DeepL, le texte in english, of course !
« Dans ces articles datant de 1936-1937, le communiste italien de gauche Verdaro situe le sionisme et le nationalisme arabe dans un contexte géopolitique plus large, en mettant l’accent sur le rôle clé de l’impérialisme britannique, qui a dressé les Juifs contre les Arabes afin de garantir des intérêts immédiats en Palestine.
L’une des raisons de la publication de ces textes est de situer le conflit actuel dans une histoire plus longue, de montrer comment les communistes de conseils comme Auerbach et les bordiguistes comme Verdaro pensaient au sionisme et au nationalisme arabe pendant la période du mandat britannique. »
Un camarade m’a fait remarquer qu’il vaut mieux peut-être lire les numéros originaux en français de « BILAN » qui sont sur le site Archives Autonomes :
Tous le numéros de « BILAN » , du n° 1 ( nov. 1933) au n° 46 ( déc.1937- janv 1938 ) sont reproduits, notamment les n° 31 (mai-juin 1936), 32 (juin-juillet 1936) et 44 (oct-nov 1937) où ont parus les articles sur la Palestine, la colonisation sioniste et la Révolte Arabe de 1937 de Gato Mammone. qui ont été traduits par Endnotes. **********************************************************************************************************
« Les campements anti-génocide se multiplient à travers le Canada »
« Des camps de protestation contre le génocide ont également été établis à l’université de Colombie-Britannique à Vancouver et à l’université de Victoria dans la capitale provinciale. En Ontario, un camp composé d’une vingtaine de tentes a été installé mardi à l’université d’Ottawa. Jeudi matin, des étudiants de l’université de Toronto et des sympathisants ont franchi une clôture récemment érigée pour installer un camp de protestation devant le King’s College.
Une réponse appropriée à l’affirmation calomnieuse de Trudeau et de l’élite dirigeante selon laquelle les manifestants sont antisémites a été fournie par Nahman, membre d’Independent Jewish Voices et participant au campement de McGill. Il a déclaré à la CBC : « Nous ne cessons d’entendre les allégations d’antisémitisme utilisées contre notre mouvement. Le fait est que nous sommes des Juifs antisionistes depuis bien avant le mois d’octobre. […] Le sionisme et le judaïsme doivent être dissociés.»…»
« Les universités espagnoles s’éveillent aux mobilisations pour la Palestine
Les manifestations liées au massacre de Gaza se sont étendues aux campus de Valence, Barcelone, Euskadi, Madrid et devraient atteindre Séville ; les manifestants demandent à leurs rectorats et au gouvernement de rompre avec Israël tout en soulignant les différences après l’invasion russe de l’Ukraine. »
« … des étudiants ont installé un camp de solidarité sur le campus de l’Université de Vienne, la plus grande université germanophone du monde !! les flics ont déjà annoncé une répression dans les prochaines heures ! »
« La Sûreté de l’Etat renouvelle la détention des deux ouvriers de Ghazl El Mahalla détenus depuis février »
Extrait en traduction google à partir de l’arabe
« Aujourd’hui, le Parquet suprême de la sûreté de l’État au Caire a examiné une ordonnance renouvelant la détention des deux ouvriers de l’entreprise de filature et de tissage Misr à Mahalla (Ghazl El Mahalla), Wael Abu Zeid et Muhammad Mahmoud Tolba, qui ont été arrêtés en raison de leur participation à la grève menée par les ouvriers ( et ouvrières NDT) de l’entreprise pour protester contre leur exclusion de la décision d’augmenter le salaire minimum, selon le Centre égyptien pour les droits sociaux et économiques.
Le mois dernier, le parquet de la sûreté de l’État a renouvelé la détention des travailleurs pour 15 jours, dans l’attente du cas n° 217 de 2024, dans lequel ils sont accusés d’avoir rejoint un groupe constitué en violation de la loi et de diffuser de fausses nouvelles, comme l’a déclaré l’avocat du parquet. L’Initiative égyptienne pour les droits personnels, Islam Salama, avait précédemment déclaré à Mada Masr qu’il avait expliqué que le renouvellement s’était fait par vidéoconférence.»
L’UAW reporte à la semaine prochaine le vote de grève contre la répression sur les campus pour les étudiants diplômés de Californie, suscitant la colère de la base
Lundi, la section locale 4811 des Travailleurs unis de l’automobile a annoncé qu’elle organiserait un vote du 13 au 15 mai sur l’autorisation d’une grève contre la répression policière sur les campus universitaires. La section 4811 regroupe 48 000 étudiants diplômés travaillant dans les dix campus de l’université de Californie (UC) et dans les laboratoires Lawrence Berkeley…
La décision d’attendre une semaine de plus avant d’entamer un vote sur l’opportunité d’une grève si « les circonstances [sont] justifiées », selon les termes de la section locale 4811, vise à gagner du temps et même à essayer d’éviter de déclencher une grève…
Parmi les étudiants diplômés de l’Université de Californie, l’annonce du report du vote a suscité colère et frustration. « Pourquoi diable attendons-nous encore une semaine entière pour voter sur une grève ? », a posté un étudiant sur Twitter/X. « Avons-nous besoin d’une autre semaine de brutalités policières et de massacres de Palestiniens pour décider si c’est le bon moment pour faire grève ? »
Un autre utilisateur de Twitter/X a déclaré : « Malgré la répression policière accrue de la liberté d’expression et l’intensification des occupations policières dans les universités, hier soir, @uaw_4811 a rejeté la revendication « Cops Off Campus » pour la prochaine grève potentielle parce que, je cite, « ce n’est pas le moment ». Mais « si ce n’est pas maintenant, quand ? » a-t-il demandé.
Les responsables de l’UAW considèrent le vote de grève comme un moyen de se défouler et non d’organiser une lutte. Dans sa déclaration annonçant le vote, la section locale 4811 a appelé l’administration de l’université à collaborer avec elle pour « désamorcer » la situation. Elle a ajouté : « Cette désescalade est possible : Brown, Northwestern, Evergreen State, Rutgers, l’université du Minnesota et UC Riverside ont réussi à conclure des accords avec les étudiants protestataires ».
Cela revient à déclarer que la bureaucratie veut aider à mettre fin aux manifestations. L’accord de l’université de Northwestern, qui a mis fin aux manifestations en échange de promesses édentées de la part de l’administration de l’université, a suscité l’indignation dans tout le pays, qui l’a considéré comme une trahison. L’accord de l’université de Riverside n’engageait l’université à rien de plus que des réunions bimensuelles, la formation d’un « groupe de travail » et d’autres mesures. »
« Les similitudes entre la vague actuelle de manifestations pro-palestiniennes et ce qui s’est passé en 1968 sont remarquables. Mais ce qui importe le plus, ce n’est pas la similitude des comportements mais le contexte différent et les attentes différentes des étudiants impliqués dans ces mobilisations.
Depuis le début de la vengeance génocidaire israélienne, il est évident que la majorité des jeunes ont pris le parti des victimes palestiniennes. Partout, sur les réseaux sociaux, dans les rues, dans les universités, sur les murs des villes du monde entier, les mots « Palestine libre » ont été répétés des milliards de fois. Il s’agit d’une réponse éthique au racisme et au colonialisme sionistes. D’un point de vue éthique, la situation actuelle constitue un tournant décisif : la séparation entre les forces de la suprématie blanche (les impérialistes du Nord) et le reste de l’humanité est irréversible. Mais la majorité éthique n’est pas encore parvenue à devenir une force politique.
De ce point de vue, les choses diffèrent aujourd’hui de 1968. Le mouvement anti-guerre de 1968 s’est transformé en une force politique qui a transformé les rapports sociaux, jusqu’à un certain point. Mais aussi les attentes diffèrent de 1968. Lorsque les étudiants manifestaient contre la guerre du Vietnam, on s’attendait au renversement du rapport de force entre le front impérialiste et le front anticolonial. L’identification au Vietcong impliquait une identification au socialisme, à l’émancipation, etc. Bien sûr, c’était en partie une tromperie, mais nous avons identifié une possibilité positive de changer les relations sociales et de vaincre l’impérialisme.
Pouvons-nous en dire autant de l’identification actuelle à la Palestine ? Je ne pense pas. Les étudiants qui manifestent et occupent contre le génocide américano-israélien ne s’identifient évidemment pas au Hamas. Ils n’attendent aucun avenir brillant, aucun avenir socialiste, aucune émancipation sociale de la résistance palestinienne. Alors, quel type d’identification, quel type d’attente pouvons-nous voir dans la vague actuelle de protestation ?
À mon avis, les étudiants s’identifient au désespoir. Le désespoir est le trait psychologique mais aussi culturel qui explique la large identification des jeunes aux Palestiniens. Je pense que la majorité des étudiants d’aujourd’hui s’attendent, consciemment ou inconsciemment, à une détérioration irréversible des conditions de vie, à un changement climatique irréversible, à une longue période de guerre et au danger imminent d’une précipitation nucléaire des conflits en cours dans de nombreux pays. points de la carte géopolitique. C’est là, à mon avis, la principale différence par rapport au mouvement de 1968 : aucun renversement du rapport de force n’est en vue. »
« mes collaborateurs » ou « membres de mon personnel » NO COMMENT !
Série de grèves tournantes dans les chemins de fer
Les conducteurs du syndicat Aslef feront grève pendant 24 heures dans chacune des compagnies ferroviaires nationales d’Angleterre pendant trois jours, de mardi à jeudi, tandis qu’une interdiction des heures supplémentaires s’appliquera dans tout le pays de lundi à samedi…
Un soupçon de mouvement est apparu lorsque le Rail Delivery Group, représentant les opérateurs ferroviaires, a envoyé un courrier électronique à Aslef à la fin de la semaine dernière pour suggérer des discussions sur un cadre de négociations formelles, ce que le syndicat a déclaré saluer…
Et en traduction google cela donne
Whelan, secrétaire général de l’Aslef, a ajouté : « Je parle à mes collaborateurs presque tous les soirs de la semaine, dans les succursales et ailleurs, et ils veulent continuer. Ils veulent une résolution. Et après 22 mois, pourquoi arrêterais-tu ? Nous devons croire qu’il y aura une fin de partie ; nous devons croire qu’il y aura une solution à ce problème. »
En traduction DeepL
« Je discute avec les membres de mon personnel presque tous les soirs de la semaine, dans les salles de réunion et ailleurs, et ils veulent continuer. Ils veulent une solution. Et après 22 mois, pourquoi s’arrêter ? Nous devons croire qu’il y aura un dénouement ; nous devons croire qu’il y aura une solution à ce problème. »
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog ************************************************************************************************************
GAZA
« Oui, il s’agit d’un génocide »
« Dans la plupart des cas de génocide, de la Bosnie à la Namibie, du Rwanda à l’Arménie, les auteurs du meurtre ont déclaré qu’ils agissaient en état de légitime défense. Le fait que ce qui se passe à Gaza ne ressemble pas à l’Holocauste, écrit Amos Goldberg, spécialiste de l’Holocauste, ne signifie pas qu’il ne s’agit pas d’un génocide…
Dans le cas de Gaza, les « zones de sécurité » sont souvent devenues des pièges mortels et des zones d’extermination délibérée, et dans ces refuges, Israël affame délibérément la population. C’est pourquoi de nombreux commentateurs estiment que le nettoyage ethnique est l’objectif des combats à Gaza. »
« L’opération de Rafah pourrait déboucher sur un « massacre », selon un fonctionnaire de l’ONU »
en traduction DeepL
« Une incursion israélienne à Rafah mettrait en danger la vie de centaines de milliers de Palestiniens et porterait un coup terrible aux opérations humanitaires dans la bande de Gaza, a déclaré vendredi le bureau humanitaire de l’ONU, selon Reuters.
« Il pourrait s’agir d’un massacre de civils et d’un coup dur pour les opérations humanitaires dans l’ensemble de la bande de Gaza, car elles sont menées principalement à partir de Rafah », a déclaré Jens Laerke, porte-parole du bureau humanitaire de l’ONU, lors d’une conférence de presse à Genève. »
« L’OMS déclare que son plan d’urgence en cas d’incursion à Rafah n’empêcherait pas une augmentation « substantielle » du nombre de morts
Un responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré vendredi que l’agence avait préparé un plan d’urgence en cas d’incursion israélienne à Rafah, dans la bande de Gaza, mais qu’il ne suffirait pas à empêcher une augmentation substantielle du nombre de morts, rapporte Reuters.
« Je tiens à dire que ce plan d’urgence n’est qu’un pansement », a déclaré Rik Peeperkorn, représentant de l’OMS pour le territoire palestinien occupé, lors d’une conférence de presse organisée à Genève par le biais d’une liaison vidéo »
« En près de sept mois de guerre, l’armée israélienne a remodelé Gaza son ses besoins. Elle rase le bâti sur une « zone de sécurité » de 1 kilomètre environ de profondeur à sa frontière, menaçant de priver durablement l’étroite bande côtière de 16 % de son territoire, notamment de terres agricoles, selon des données satellitaires analysées par Le Monde. Elle a contraint des centaines de milliers de Gazaouis à quitter le nord de l’enclave et consolide une route militarisée qui empêche leur retour, tout en limitant le passage de l’aide humanitaire.
L’armée mène des raids depuis deux bases avancées aménagées sur ce « corridor ». Elle bâtit aussi de nouvelles structures sur la côte, censées sécuriser l’acheminement d’aide par la mer, promise par l’allié américain pour le début du mois de mai. « Israël présente ces structures comme temporaires, mais elles représentent des faits accomplis qui peuvent perdurer longtemps », craint un diplomate occidental. »
Les personnes déplacées à Rafah remercient les étudiants américains
Un homme écrit un message de remerciement aux étudiants américains qui manifestent en solidarité avec la population de Gaza, sur une tente dans un camp de déplacés palestiniens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le avril 2024.AFP
A man writes a message of thanks to students in the US protesting in solidarity with the people of Gaza, on a tent at a camp for displaced Palestinians in Rafah, in the southern Gaza Strip on April,2024.AFP
« We can not write these phrases … that they are supporting us on our walls because they are destroyed walls, walls that have been shot down on our heads. So we wrote these phrases on our refugee camps. »
‘Thank you American students’
From the displaced people in Rafah
“Nous ne pouvons pas écrire ces phrases … qu’ils nous soutiennent sur nos murs parce que ce sont des murs détruits, des murs qui ont été abattus sur nos têtes. Nous avons donc écrit ces phrases sur nos camps de réfugiés ».
« après que les températures ont atteint 37 degrés Celsius, la Défense civile palestinienne a mis en garde contre la propagation de maladies et d’épidémies à la lumière des fortes vagues de chaleur attendues, notamment avec la pénurie d’eau et de services de santé, appelant l’Organisation mondiale de la santé à intervenir pour sauver des centaines de personnes. »
« Si c’est un choix entre la vie et le drapeau, je choisis la vie »
« J’aime mon pays, mais je ne peux pas tuer » : Les hommes ukrainiens qui échappent à la conscription
Extraits en traduction DeepL
« Alors que la guerre s’étend indéfiniment, il y a peu de recrues enthousiastes et les forces armées de Kiev manquent de soldats.
Alors que les agents de la conscription parcourent les rues des villes ukrainiennes, certains hommes en âge de conscription se cachent. Des chaînes Telegram ont vu le jour, sur lesquelles les utilisateurs peuvent signaler qu’ils ont aperçu des représentants de l’État afin de les éviter. Les messages sont rédigés dans un code météorologique simple. Les officiers sont surnommés « nuages » ou « pluie ». Voici un échange typique : « Quel temps fait-il à la station de métro Defenders of Ukraine ? » Réponse : « Trois nuages ont recouvert un jeune homme »…
« Tout le monde est fatigué de la guerre. Et de ce gouvernement. Il y a une attitude de : « Allez vous faire foutre »…
«Je me sens esclave. Vous avez une vie. Si c’est un choix entre la vie et le drapeau, je choisis la vie »…
La conscription a radicalement changé la nature de la société ukrainienne. Dans la capitale, il semble y avoir plus de femmes que d’hommes dans la rue, principalement des étudiantes et des officiers âgés. »
« Zelensky avait promis de fournir la chair à canons si on lui envoyait davantage d’armes…
(Source Strana, média ukrainien indépendant – Mis en ligne le 27 avril 2024).
« Les États-Unis ont fait pression sur le gouvernement de Kiev au sujet du projet de loi sur la mobilisation selon le New York Times Les fonctionnaires américains « ont fait pression sur le gouvernement de Kiev » pour qu’il « résolve les problèmes » liés à l’adoption de la loi de mobilisation. C’est ce que rapporte le New York Times sans préciser la source de l’information.
Selon le journal, le secrétaire d’État adjoint américain James O’Brien s’est rendu à Kiev cette semaine et a déclaré que les « efforts de mobilisation du pays sont aussi importants que l’artillerie pour stabiliser le front et renverser le cours de la guerre ». « L’Ukraine doit s’assurer qu’elle dispose des personnes dont elle a besoin pour se battre », a déclaré M. O’Brien. »
Gérard Delteil
L’étau se resserre autour des exilés ukrainiens en âge de combattre
« le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a justifié l’ordre qu’il a donné, mardi 23 avril, de suspendre temporairement toutes les activités consulaires concernant les Ukrainiens en âge de servir dans l’armée. Le pays, qui manque cruellement de soldats pour aller combattre, ne délivrera plus de passeport aux hommes de 18 à 60 ans exilés à l’étranger, sauf exception. Seules les « cartes d’identité pour rentrer en Ukraine » sont maintenues…
L’interdiction est censée se poursuivre jusqu’à la clarification des dispositions de la loi sur le renforcement de la mobilisation, qui entrera en vigueur le samedi 18 mai. Celle-ci vise à durcir les punitions pour les récalcitrants, et abaisse l’âge de la mobilisation de 27 à 25 ans. »
« L’Ukraine met à jour ses exemptions à la Convention européenne des droits de l’homme »
Extraits en traduction DeepL
Alors qu’il se prépare à un nouveau cycle de mobilisation de masse, le gouvernement ukrainien a récemment mis à jour ses dérogations à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, selon le Kyiv Independent.
En tant que membre du Conseil de l’Europe, l’Ukraine est théoriquement tenue de respecter les articles de la convention des droits de l’homme. Cependant, ses soutiens impérialistes au sein de l’UE lui ont donné le feu vert pour suspendre certains articles en raison de la guerre. L’Ukraine a présenté le dernier appel le 4 avril, mais il n’a été rendu public qu’à la fin du mois.
Selon les médias, les exemptions comprennent des articles sur les droits de l’homme concernant les « limitations des activités politiques des étrangers », la « liberté de pensée, de conscience et de religion » et le « droit à un recours juridique effectif », ainsi qu’un certain nombre d’articles relatifs à l’armée.
Un certain nombre des conventions les plus récentes en matière de droits de l’homme que l’Ukraine cherche à suspendre concernent les pouvoirs de l’armée à se comporter de manière dictatoriale alors qu’elle cherche à reconstituer une partie des centaines de milliers de soldats ukrainiens qui ont déjà été tués.
Selon le Kyiv Independent, « ces mesures comprendraient la saisie de biens pour les besoins de l’État, le respect du couvre-feu, l’interdiction d’événements de masse pacifiques et l’interdiction de changer de résidence pour les personnes inscrites au registre militaire ou au registre spécial, entre autres limitations. »
« Le commandement militaire est également autorisé à inspecter les biens, les véhicules, les bagages, les cargaisons, les bureaux et les domiciles des citoyens selon la procédure établie et à mettre en œuvre le régime spécial pour les citoyens, les étrangers et les apatrides, ainsi que la circulation des véhicules. »
Comme on pouvait s’y attendre, ces mesures sont défendues par les représentants de l’impérialisme occidental. Peter Stano, porte-parole de l’UE, a répondu aux questions des journalistes sur les écarts de l’Ukraine par rapport aux conventions sur les droits de l’homme en disant essentiellement qu’il ne s’agissait pas d’un problème pour l’UE.
« Si nous avons un problème ou un problème potentiel avec nos partenaires ukrainiens, nous en discutons. »
« Nous ne partons pas du principe que nos partenaires ukrainiens sont de mauvaise foi. Nous comprenons parfaitement les circonstances difficiles auxquelles ils sont confrontés. Nous n’avons aucune raison de croire qu’ils prendront des mesures pour violer leurs obligations internationales, les valeurs et les principes qui sont très importants pour l’UE et les relations entre l’Ukraine et l’UE », a déclaré M. Stano.
Alors que la propagande officielle de l’OTAN justifie cette guerre comme un combat pour défendre la « démocratie » contre la « dictature » de la Russie de Poutine, les exemptions accordées par l’UE à l’Ukraine en matière de droits humains et démocratiques fondamentaux sont une preuve supplémentaire que l’Ukraine est de facto un État policier dont le gouvernement a recours à des mesures dictatoriales pour réprimer la dissidence.
Ce pays de quelque 40 millions d’habitants a imposé la loi martiale le 24 février 2022 à la suite de l’invasion de la Russie provoquée par l’OTAN. Le parlement ukrainien a ensuite prolongé la mesure à plusieurs reprises à la demande du président Voldymyr Zelensky. Actuellement, les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans ne sont pas autorisés à quitter le pays, car ils risquent d’être contraints au service militaire. La semaine dernière, le ministère ukrainien des affaires étrangères a annoncé qu’il suspendait tous les services consulaires destinés aux hommes en âge de servir dans l’armée, afin de tenter de ramener dans le pays les centaines de milliers d’hommes qui ont fui la guerre…
Cette nouvelle mise à jour des exemptions intervient alors que le pays s’apprête à procéder à une nouvelle série de mobilisations après l’adoption d’un nouveau projet de loi de mobilisation largement contesté, qui vise à enrôler des centaines de milliers de nouveaux soldats dans les forces armées ukrainiennes, qui manquent cruellement de personnel. En outre, avec l’adoption récente d’un programme d’aide militaire de 61 milliards de dollars de la part des États-Unis, il est urgent d’enrôler davantage de soldats afin que l’afflux d’armes attendu puisse réellement être utilisé. »
« Jadis et naguère, en Occident, la terreur comme moyen d’affirmation de la puissance, comme figure de la souveraineté, s’associait à des régimes ou des personnages extrêmes, elle était constamment alliée à l’exception – la Terreur sous la Révolution française (ou la dictature bolchévik), les régimes fascistes, notamment italien et allemand… Aujourd’hui, la terreur s’est trouvée intégrée, au cœur de la police de l’hégémonie, aux dispositifs « normaux » mis en œuvre par les démocraties occidentales pour combattre ce qui fait obstacle à l’expansion de leur puissance,c’est-à-dire à la « total-démocratisation » du monde qui constitue la ligne d’horizon des stratèges du bloc hégémonique. Plus la terreur pratiquée par les États (les démocraties du Nord global en particulier) est technologique, bureaucratique, associée à la notion du maintien de l’ordre global, et plus elle est normalisée aux yeux des opinions occidentales, vertueuse, presque ; inattaquable sur le fond, ses exactions trop visibles tombant régulièrement dans la catégorie des bavures, des accidents et des dommages collatéraux. Plus, du même coup, les actions « mineures » de contre-terreur pratiquées par les damnés de l’hégémonie (ici, les Palestiniens non pas seulement comme peuple puni mais comme peuple auquel le droit à l’existence même est dénié) heurtent la sensibilité des habitants desgated communitiesmentales du monde occidental blanc – comme si le guerrier qui tue artisanalement à l’arme blanche incarnait une figure de la barbarie infiniment plus abjecte que le pilote de F17 qui lâche sa cargaison de missiles sur un quartier surpeuplé, dans un camp à ciel ouvert où est captive une population de réfugiés. « Terrorisme » est le mot qui, dans ce contexte, sert à désigner le régime de violence « intempestif », archaïque, auquel a recours, par la force des choses, l’opprimé qui n’a pas les moyens de recourir à la terreur industrielle et technologique. C’est cette pauvreté en moyens qui, aux yeux des opinions occidentales enfermées dans leurs bulles immunitaires, le désigne comme un fanatique et un barbare. »
« plus grandes manifestations qui ont secoué les campus américains depuis les protestations contre la guerre du Viêt Nam dans les années 1960 »
Jewish Voice for Peace : « Vont-ils écraser le plus grand mouvement étudiant depuis le Vietnam ? »
extraits
« En l’espace de quelques jours, des dizaines de campements de solidarité avec Gaza ont vu le jour sur plus d’une centaine de campus universitaires à travers les États-Unis. Il s’agit du plus grand mouvement étudiant depuis les manifestations contre la guerre qui ont balayé les universités américaines dans les années 1960.
Au fur et à mesure que les campements se construisaient dans tout le pays, les étudiants ont appelé pacifiquement à ce que leurs universités se désengagent de l’oppression d’Israël sur les Palestiniens. En réponse, de nombreuses administrations universitaires appellent la police sur les campus pour réprimer violemment les étudiants.
Depuis plus de six mois, des dizaines de milliers de Juifs et d’innombrables autres personnes conscientes se battent pour mettre fin au génocide qu’Israël commet contre les Palestiniens de Gaza. Nous continuons à exiger que l’administration Biden mette fin à son soutien à l’armée israélienne.
Le plus grand mouvement étudiant anti-guerre depuis le Vietnam
Alors que le mouvement en faveur d’un cessez-le-feu prend de l’ampleur, des milliers d’étudiants à travers le pays se sont organisés pour demander à leurs universités de couper leurs liens avec le régime d’apartheid israélien. Plus de 100 campements de solidarité avec Gaza ont été établis sur les campus à travers le pays, récupérant les espaces pour en faire des « zones libérées » et des « universités populaires pour Gaza ». Les sections étudiantes de Jewish Voice for Peace ont participé à l’organisation d’au moins 47 de ces campements. »
les manifestations se propagent à travers les États-Unis
Le nombre exact d’arrestations reste incertain, mais il aurait dépassé les 1 300 depuis le début des dernières manifestations il y a deux semaines, et davantage d’étudiants ont été arrêtés mercredi soir.
« Des étudiants de tous les États-Unis ont appelé à un cessez-le-feu à Gaza et demandé à leurs universités de se désinvestir des entreprises israéliennes et de celles qui fournissent l’armée israélienne, dans le cadre de certaines des plus grandes manifestations qui ont secoué les campus américains depuis les protestations contre la guerre du Viêt Nam dans les années 1960….
Dans une déclaration, le groupe à l’origine du campement, Columbia University Apartheid Divest, a également défendu son droit « d’inclure des personnes extérieures à la Ivy League ou à la tour d’ivoire dans ce mouvement mondial ». L’expression « agitateur extérieur » est une diffamation d’extrême droite utilisée pour discréditer la formation de coalitions et la lutte contre le racisme », ajoute le communiqué. »
Le mouvement de protestation né sur les campus universitaires américains s’est répandu ces derniers jours dans le monde entier.
« Au Royaume-Uni, une nouvelle vague de manifestations étudiantes est en cours dans les universités pour protester contre la guerre à Gaza .
Des manifestations auraient eu lieu mercredi dans au moins six universités, dont Sheffield, Manchester, Bristol, Leeds et Newcastle, et d’autres devraient emboîter le pas, en signe de solidarité avec les Palestiniens.
Australie
Les étudiants de quatre universités australiennes ont déclaré qu’ils s’engageaient à occuper de façon permanente les terrains universitaires jusqu’à ce que leurs demandes de désinvestissement soient satisfaites.
Les étudiants de l’Université de Sydney ont organisé un camp il y a plus d’une semaine et un rassemblement mercredi dernier a attiré environ 200 personnes.
Le mouvement s’est depuis étendu en Australie : l’université de Melbourne s’y est jointe il y a une semaine, tandis que des camps ont été établis lundi à l’université du Queensland et à l’université nationale australienne de Canberra. »
« Il convient de souligner que de nombreux étudiants suspendus sommairement sont également des travailleurs du campus et pourraient perdre leur emploi. »
Columbia commence à suspendre les manifestants pro-palestiniens
« … »Il est important que vous sachiez que l’université a déjà identifié de nombreux étudiants dans le campement », peut-on lire dans une lettre rédigée sur du papier à en-tête de l’université et intitulée « Avis au campement ». « Si vous ne quittez pas les lieux avant 14 heures, vous serez suspendus dans l’attente d’une enquête plus approfondie.
Elle ajoutait : « Si vous quittez volontairement le campement avant 14 heures, que vous vous identifiez auprès des responsables de l’université et que vous signez le formulaire fourni dans lequel vous vous engagez à respecter toutes les politiques de l’université jusqu’au 30 juin 2025 ou jusqu’à la date de remise de votre diplôme, si celle-ci est antérieure, vous pourrez terminer le semestre en règle. »
Les négociateurs de la manifestation ont informé l’université lundi que les manifestants avaient répondu à l’ultimatum en votant de ne pas démanteler le campement. »
« Pour eux, nous sommes tous des agitateurs extérieurs : Campements et escalade »
Extraits en traduction DeepL
« Nous sommes inspirés par les étudiants de Cal Polytech – un corps étudiant où un quart des étudiants n’ont pas assez à manger et ont connu le sans-abrisme – qui ont été les premiers, dans la période actuelle, à prendre un bâtiment et à repousser la police. Nous sommes inspirés par les étudiants de Columbia qui ont montré un modèle sur la façon de rétablir un camp après une opération de ratissage de la police et sur la façon de tenir plusieurs jours. Nous sommes inspirés par les étudiants d’Emerson et d’Emory qui nous apprennent à nous mettre en rangs et à construire des barricades pour résister aux assauts de la police. Nous sommes inspirés par les étudiants de l’USC qui nous apprennent qu’une seule voiture de police entourée de centaines de personnes peut procéder à une désarrestation. Ces étudiants sont créatifs et s’adaptent à leurs conditions. Ils représentent un changement dans le mouvement de solidarité, qui passe d’un pouvoir symbolique à un pouvoir tangible. Nous appelons les New-Yorkais à tirer ces leçons et à se préparer pour le prochain chapitre…
il est plus important que jamais de rejeter la soi-disant ligne « agitateur extérieur » que nous lancent les médias de droite, les flics, l’administration de l’université et les forces soi-disant progressistes. Comme nous l’enseignent les camarades de Cal Polytech, « la distinction entre étudiants et non-étudiants ne fait que renforcer les barrières entre l’université et les communautés environnantes. En rejetant cette différence, nous brisons les portes ». Les étudiants d’Emory, à Atlanta, ont déclaré « aussi clairement que possible, nous accueillons les « agitateurs extérieurs » dans notre lutte contre le génocide impitoyable du peuple palestinien ».
Si nous limitons la participation politique aux étudiants eux-mêmes, et à eux seuls, et si nous refusons ceux qui se présentent aux portes, nous sommes voués à l’échec. Les étudiants n’ont pas gagné en 68 en repoussant les habitants de Harlem qui menaçaient de prendre d’assaut les portes de Columbia, et nous ne gagnerons pas non plus aujourd’hui.
Aux yeux de nos ennemis dans le ventre de la bête, nous sommes tous des agitateurs extérieurs. »
« La génération Z considère les manifestations de Gaza comme leur moment 1968 : « Nous avons construit cela sur leur héritage ».
En traduction DeepL
Un mouvement anti-guerre se propage sur les campus universitaires américains et au-delà. Les manifestations se sont heurtées à la violence policière, à des arrestations massives et à une classe politique inflexible – autant de facteurs qui n’ont fait qu’attiser les manifestations. Un été chaud de protestations s’annonce, et le décor est planté pour un affrontement lors de la convention nationale du parti démocrate à Chicago
Les comparaisons historiques entre les manifestations de masse de 1968 et les manifestations étudiantes d’aujourd’hui en solidarité avec Gaza sont à la fois imparfaites et difficiles à éviter.
Cela fait à peine dix jours que les étudiants de l’université de Columbia ont planté leur première tente sur les pelouses du campus, et les manifestations ont déjà galvanisé une génération d’étudiants, de la même manière que la guerre du Viêt Nam l’a fait il y a 56 ans, en se propageant d’un océan à l’autre.
Ce n’est pas seulement l’ampleur des manifestations qui a suscité des comparaisons, mais aussi les tactiques employées. Ce n’est pas un hasard : Les manifestants affirment avoir étudié méthodiquement ce mouvement qui a marqué une génération avant de lancer le leur.
« Nous n’avons pu le faire que parce que les étudiants organisateurs se sont plongés dans les archives de 68 et se sont inspirés de ce que l’ancienne génération avait écrit sur son expérience. Beaucoup d’organisateurs ont passé du temps à regarder comment ils faisaient tout », a déclaré à The Independent Majd, un étudiant de Columbia qui a demandé à ce que son nom ne soit pas publié, lors du camp de protestation de vendredi.
« Nous nous sommes entièrement appuyés sur leur héritage », a ajouté M. Majd.
Lors de la préparation de leur campement, les organisateurs de la manifestation de Columbia ont appris comment les manifestants de 68 géraient la sécurité et comment ils géraient les communications. Plus tard, ils ont invité plusieurs participants aux manifestations historiques à visiter le campement et à prendre la parole.
« Même l’idée d’un camp de solidarité à Columbia était basée sur les manifestations de 1968 contre la guerre du Vietnam », a déclaré Ava Lyon-Sereno, une autre étudiante de Columbia et manifestante. « Nous avons vraiment l’impression de perpétuer une tradition ».
Les manifestations d’étudiants contre la guerre à Gaza sont fréquentes sur les campus universitaires depuis que le conflit a éclaté en octobre, à la suite d’une attaque surprise du Hamas qui a fait 1 200 morts en Israël. Le conflit qui en a résulté a tué plus de 34 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et le blocage de l’aide a entraîné des conditions de famine dans le nord de la bande de Gaza, créant ainsi une catastrophe humanitaire. Des centaines d’écoles et les 12 universités de Gaza ont été endommagées ou détruites depuis le début des attaques israéliennes.
Les manifestants de Columbia d’aujourd’hui peuvent sembler modestes par rapport à leurs prédécesseurs historiques. Lors des manifestations contre la guerre du Viêt Nam, un doyen a été brièvement pris en otage et cinq bâtiments ont été saisis. À l’époque, comme aujourd’hui, le président de Columbia a fait appel à la police pour mettre fin aux manifestations. Un millier d’agents ont envahi le campus, certains à cheval, et ont procédé à 700 arrestations.
Malgré une campagne médiatique visant à faire passer le camp pour de dangereux radicaux, les étudiants de Columbia sont aujourd’hui hyper-concentrés et stratégiques : leur objectif premier est de convaincre l’université de couper les liens avec les institutions académiques israéliennes et de se désinvestir des entreprises liées à Israël en signe de protestation contre la guerre. Les organisateurs ont organisé une formation à la désescalade et une formation aux médias pour les manifestants. Des surveillants du campement, vêtus de vestes jaunes clairement identifiées, sont chargés de s’occuper de la presse. Le campement dispose même d’une « zone de noix » pour protéger les étudiants souffrant d’allergies.
Les étudiants des années 1960 étaient horrifiés par les images filtrées et sélectives du Viêt Nam qui apparaissaient sur leurs écrans de télévision, tandis que la génération Z se réveille tous les matins avec des vidéos de mort à quelques centimètres de leur visage. Si le Viêt Nam a été la première guerre télévisée de l’Amérique, Gaza est peut-être la première fois que de nombreux jeunes Américains consomment aussi intensément une guerre diffusée en direct. Chaque jour, ils lisent les gros titres et voient des images des horreurs causées par les armes américaines, et on leur demande de rester silencieux et d’étudier.
« Vous savez, quand je me réveille le matin et que je vois une vidéo d’un parent transportant des morceaux de son enfant dans un sac en plastique, cela ne devrait pas être normal, cela ne devrait pas être acceptable », a déclaré Mme Lyon-Sereno.
L’évolution des technologies a rendu la mission des manifestants encore plus difficile aujourd’hui qu’en 68.
« C’est un tout nouveau terrain maintenant », a déclaré Aidan Pari, étudiant à Columbia et manifestant. « Nous devons nous pencher sur la sécurité numérique : des gens essaient de prendre des photos de visages et de les dénoncer en ligne. Nous avons un logiciel de détection des visages dans les caméras de Columbia et le lendemain matin, vous vous réveillez et vous êtes suspendu ».
« Mais nous pouvons utiliser ce qu’ils ont fait en 68 comme éléments de base », a déclaré Pari.
De nombreux étudiants de Columbia se demandent si leur mouvement aurait pris autant d’ampleur sans les décisions irréfléchies des dirigeants de leur université. Lorsque l’administration de Columbia a ordonné à la police de disperser le camp de protestation naissant la semaine dernière, ce qui a conduit à l’arrestation de plus de 100 étudiants, cela a eu l’effet inverse de celui escompté. Les manifestations de solidarité avec Gaza se sont répandues comme une traînée de poudre sur des dizaines de campus à travers le pays la semaine dernière – à Yale, NYU, Ohio State University, Stanford University, Emory University et Berkeley, pour n’en citer que quelques-uns – entraînant une répression violente de la part de la police et l’arrestation de centaines d’étudiants. Les manifestations se sont même étendues au-delà des frontières, à Paris, à Sydney et au Caire.
En 68 également, les manifestations se sont répandues dans le monde entier, notamment à Paris, où les étudiants protestataires se sont associés à des millions de travailleurs en grève et ont menacé de renverser le gouvernement.
Les étudiants de Columbia n’ont pas cette ambition, mais c’est une année électorale et les jeunes électeurs sont un élément crucial de la coalition dont le président Joe Biden a besoin pour gagner en novembre.
Majd, l’étudiant de Columbia, pense que les chances de Joe Biden de récupérer les jeunes électeurs sont minces.
« Nous sommes dans une situation très difficile parce que nous avons un génocidaire et Trump, et nous n’avons même pas besoin d’expliquer à quel point cela va être mauvais », ont-ils déclaré.
« J’ai l’impression que cette génération – du moins les gens de ce camp – comprend que nous méritons une option qui n’est ni l’un ni l’autre.
Le dernier écho de l’histoire se profile : Comme en 68, la convention nationale du parti démocrate se tiendra à Chicago. À l’époque, 10 000 manifestants sont descendus sur la convention pour protester, et une violente répression policière a permis d’occulter tous les messages que les démocrates espéraient faire passer au public.
Les manifestants de Gaza ont promis de recommencer.
« Nous marcherons avec ou sans permis. Cette D.N.C. est la plus importante depuis 1968, également à Chicago, lorsque les manifestants contre la guerre du Viêt Nam et le mouvement de libération des Noirs ont organisé des manifestations de masse qui ont été violemment réprimées », a récemment déclaré Hatem Abudayyeh, président national du réseau de la communauté palestinienne des États-Unis, au Chicago Tribune.
Dans le tumulte de cette année-là, et peut-être à cause d’elle, Richard Nixon a été élu président.
Aujourd’hui, alors que le soutien inconditionnel de Joe Biden à la guerre d’Israël à Gaza devient de plus en plus impopulaire, c’est Donald Trump qui attend dans les coulisses, espérant tirer parti du chaos. »
Les mobilisations des étudiants pour un cessez-le-feu à Gaza se multiplient en France
« La plupart des instituts d’études politiques (IEP) ont été perturbés par des assemblées générales et des rassemblements, comme à Lyon, voire des blocus, comme à Rennes, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) et à Strasbourg, dans le sillage des actions entreprises la veille à la Sorbonne, à Paris…
Depuis l’installation du premier campement dans la cour intérieure de Sciences Po Paris, mercredi 24 avril − évacué dans la nuit par les CRS − et en écho au mouvement en cours à l’université de Columbia, dans l’Etat de New York, le mouvement de soutien au peuple gazaoui a pris de l’ampleur, bien que circonscrit essentiellement aux IEP et à quelques universités. »
Un campement est érigé à l’université McGill de Montréal
« Suivant l’exemple des étudiants des campus des États-Unis, d’Europe et d’Australie, les étudiants du campus du centre-ville de Montréal de l’Université McGill ont installé un campement samedi pour s’opposer au génocide de Gaza et à la complicité de l’impérialisme canadien. L’action a été renforcée après que des participants à une marche de protestation dans le centre-ville se soient joints au campement à durée indéterminée. »
« L’Europe s’est déplacée vers un modèle un peu plus américain, où tout le monde a du boulot, mais un boulot pourri. »
« Minijobs » en Allemagne, contrats à horaires flexibles, travailleurs des plates-formes de livraison (Deliveroo, Uber Eats, etc.)… Partout sur le Vieux Continent, les réformes du marché de l’emploi se sont multipliées, afin de simplifier les licenciements, de réduire les aides aux chômeurs, d’alléger les obligations des employeurs.
En France, les lois El Khomri (2016), qui allègent le coût des licenciements et réduisent l’encadrement du temps de travail, suivies des lois Pénicaud (2017), qui inversent la hiérarchie des normes en donnant la primauté aux accords de branche, relèvent de cette tendance. Le durcissement des règles de l’assurance-chômage, annoncé en février par le premier ministre, Gabriel Attal, poursuit la même logique.
L’exemple de l’Espagne est, de même, parlant. En 2022, Madrid a inventé les « travailleurs fixes discontinus », un contrat à durée indéterminée, mais rémunéré uniquement un certain nombre de mois par an, en fonction de l’activité de l’entreprise (souvent durant les mois correspondant à la haute saison touristique ou, dans la construction, pour un nouveau chantier)…
A la fin de l’année 2022, dernière statistique disponible, il y avait en Espagne 1,4 million de travailleurs œuvrant sous ce statut, soit 7 % des emplois, selon un rapport paru le 15 avril de la Fondation d’études d’économie appliquée. Un tiers d’entre eux se trouvaient alors sans activité. La moitié seulement de ces derniers touchaient une prestation sociale…
Partout en Europe, on constate le même phénomène, avec un nombre d’emplois qui progresse plus vite que celui des heures travaillées. Il s’agit de fait d’une « redistribution du travail »..
Plus d’employés pour une économie en stagnation : la conséquence, plus que la précarité, est que le travail paye moins. Un peu partout en Europe, il devient de plus en plus courant de cumuler les emplois. Au Portugal, par exemple, 5 % des actifs jonglent avec deux, voire trois emplois, y compris dans la classe moyenne. »
« En 1950, dans l’isolement de son exil américain, Karl Korsch envisage pour un temps de revenir théoriquement sur le sens du projet communiste. Il en ressort une cinquantaine de pages dactylographiées sous le titre de Buch der Abschaffungen. Aussitôt rédigées, Korsch les range dans un tiroir.
Dans la période 68, quelques contestataires allemands – dont Hans-Jürgen Krahl et Rudi Dutschke – les découvrent et les étudient de près. Mais le tiroir est vite refermé. Autant dire que le Livre des abolitions est un trésor resté caché pendant trop longtemps qui voit enfin le jour.
Les notes de travail qui le composent interrogent, de façon forcément inachevée, la question du « but final », c’est-à-dire du dépassement radical de la société capitaliste telle que Marx et ses disciples l’ont posée, non sans égarements et apories. »
« La confusion citoyenniste : une critique du dernier article de la revue ARTIFICES »
« Ce qu’ils pensent avoir compris, depuis longtemps, ou depuis toujours, certains l’écrivent pour nous l’enseigner. Mais les seuls textes intéressants sont ceux écrits par nécessité de comprendre, et qui font partager au lecteur cette compréhension. » -« La ligne générale », Troploin, 2007
« Le mouvement contre la réforme des retraites a échoué à tous points de vue. Les réformistes n’ont pas eu le retrait de la réforme, et les révolutionnaires n’ont pas eu la révolution. À partir du constat exact « que c’est en partant de l’activité du prolétariat dans les luttes telle qu’elle est que l’on peut véritablement mener la critique de la séquence de luttes contre la réforme des retraites », un article dans la revue Artifices intitulé « Ce fantasme qui n’en finit pas – l’impasse du mouvement des retraites et l’émeute citoyenniste » avance une explication de cet échec « à contre-pied des analyses majoritaires à gauche ainsi que de celles du mouvement autonome ». Malheureusement, à force de chercher à être toujours et à tout prix « à contre-pied » de tout le monde, on se prend les pieds dans le tapis. »
« Lâchez le foulard, occupez-vous de nos problèmes ! »
« Les manifestants d’Arak ont scandé des slogans critiquant le fait que le régime se concentre sur l’application du hijab tout en négligeant les problèmes de la population, tels que « Lâchez le foulard, occupez-vous de nos problèmes ! » et « Le hijab est leur slogan, voler est leur travail »…. »
« la Banque mondiale révèle l’annonce du gouvernement selon laquelle le taux de pauvreté national égyptien augmentera, en 2022, à 32,5% contre 29,7% au cours de l’exercice 2019-2020… et le rapport « Revenus et dépenses » n’a pas encore été publié. »
« 6 jeunes hommes ont disparu après avoir été arrêtés à Alexandrie en raison de leur solidarité avec la Palestine
Six jeunes hommes ont disparu après leur arrestation par les forces de sécurité, dans la ville d’Alexandrie, au cours des deux derniers jours, dans le contexte d’activités de solidarité avec la cause palestinienne, les avocats n’ayant pas pu connaître leurs lieux de détention lorsqu’ils ont été interrogés à leur sujet par la police. , du siège national de la sécurité et du parquet à Alexandrie, et ils n’ont pas comparu devant le parquet de la sécurité de l’État au Caire, selon l’avocat Mahienour Al-Masry.
Al-Masry a déclaré à Mada Masr que les forces de sécurité ont perquisitionné les domiciles de cinq d’entre eux dimanche soir dernier et lundi matin, sans mentionner la raison de leur arrestation. Aujourd’hui, à l’aube, la police a perquisitionné le domicile du militant syndical et l’un des fondateurs du Comité populaire de soutien à la cause palestinienne, à Alexandrie, Shadi Muhammad, et l’a arrêté.
Shadi Muhammad avait déjà passé près d’un mois en détention, après son arrestation, le 3 octobre 2022, et sa détention provisoire dans l’attente de son procès n° 10233 de 2022, pour des accusations notamment d’adhésion à un groupe terroriste, dans le contexte de son activité dans le secteur indépendant. syndical de la Nile Linen Group Furniture and Textile Company. Il a ensuite été libéré grâce à une grâce présidentielle en novembre de la même année. »
Le secteur privé égyptien a du mal à appliquer la nouvelle augmentation du salaire minimum
Extraits en traduction DeepL
Le NCW a décidé en avril de porter le salaire minimum des travailleurs du secteur privé à 6 000 EGP à partir de mai, soit une augmentation d’environ 71,5 %, à la suite d’une décision similaire prise quelques mois plus tôt pour les employés de l’État.
Cette mesure bénéficiera à 18 millions de travailleurs et d’employés du secteur privé, selon les données du ministère du travail…
Les taux d’inflation de base et globale de l’Égypte dépassent actuellement 33 %.
La dernière dépréciation de la monnaie locale – la livre égyptienne ayant perdu 55 % de sa valeur par rapport au dollar américain depuis la dévaluation appliquée le 6 mars – a encore alimenté les pressions inflationnistes et affaibli le pouvoir d’achat des consommateurs…
Licenciements conditionnels
« Les usines auront recours aux licenciements si la demande n’est pas suffisante pour répondre à la nouvelle augmentation du salaire minimum tout en maintenant une marge bénéficiaire qui protège les investissements existants », a déclaré à Ahram Online Nadim Elias, directeur de la chambre de l’impression et de l’emballage de la Fédération des industries égyptiennes…
Dans le contexte des difficultés économiques mondiales actuelles, les licenciements sont devenus une tendance sur tous les marchés afin de réduire les coûts. À la mi-avril 2024, Reuters a rapporté que Tesla prévoyait de licencier environ 10 % de sa main-d’œuvre mondiale en raison d’une baisse des ventes de voitures électriques…
Malgré l’augmentation du salaire minimum dans le secteur privé, les salaires des travailleurs égyptiens restent parmi les plus bas…
« réduire les coûts du travail et permettre les licenciements »
Milei poursuit sa réforme en profondeur du marché du travail
Extraits en traduction DeepL
« En Argentine, la Journée internationale des travailleurs sera marquée par une attaque contre les droits du travail. Une nouvelle réforme du travail, qui porte le nom de « modernisation », vise à assouplir certains aspects essentiels, tels que la possibilité de remplacer les indemnités de licenciement par un fonds de licenciement à déduire du salaire mensuel, l’extension de la période d’essai à six ou douze mois et l’exonération d’amendes pour les employeurs qui n’ont pas enregistré leurs employés…
La réforme du travail promue par le gouvernement rend les conditions de travail plus précaires et l’emploi plus instable. Elle permet à la négociation collective de créer un fonds de licenciement qui remplace le système d’indemnisation prévu par la loi de 1974 sur les contrats de travail. Le modèle proposé est celui utilisé dans le secteur de la construction qui, en raison de sa dynamique, implique des contrats temporaires pour la durée d’un chantier. Cela permettrait de réduire les indemnités de départ et de faciliter les licenciements.
Ce que comprend la réforme
La réforme étend la période d’essai de trois à six mois pour les entreprises de plus de 100 travailleurs ; de huit mois pour les PME (petites et moyennes entreprises) de six à 99 travailleurs ; et d’un an pour les mini-PME comptant jusqu’à cinq travailleurs. De cette manière, le plein accès aux droits du travail et en particulier à la stabilité de l’emploi et à la couverture de l’indemnisation est retardé. Dans le même temps, une dérogation aux amendes pour les entreprises dont les travailleurs ne sont pas enregistrés est proposée. Pour le gouvernement de Milei, il s’agit de détruire ce qu’il appelle « l’industrie » des procès du travail, puisque les amendes sont actuellement un élément clé des actions en justice intentées par des travailleurs licenciés sans motif…
La réforme établit une nouvelle forme de contrat qui viole le système d’accords en permettant de contracter jusqu’à cinq travailleurs sous la modalité du monotribut en tant que « travailleurs indépendants », éteignant ainsi la relation de travail. Pendant la grossesse, une femme peut travailler jusqu’à dix jours avant l’accouchement, alors que la loi prévoit jusqu’à présent un mois avant l’accouchement.
Dans l’ensemble, il s’agit de modifications sur des points essentiels qui tendent à réduire les coûts du travail et à permettre les licenciements. En d’autres termes, il s’agit de récupérer le pouvoir du secteur des entreprises et non d' »améliorer la qualité de vie des travailleurs » et le « développement économique du pays » comme promis, selon les experts, qui soulignent que les réformes régressives n’ont jamais produit de tels résultats dans le monde…
Parmi les chapitres les plus controversés figurent la délégation au président de pouvoirs législatifs en matière administrative, économique, financière et énergétique pendant un an, l’autorisation de privatiser des entreprises publiques et de fermer des organismes d’État, ainsi que la fin des pensions pour les personnes ayant cotisé moins de 30 ans à la sécurité sociale. Cette dernière mesure est particulièrement préjudiciable aux travailleuses. Celles qui n’ont pas 30 ans de cotisation à l’âge de 60 ans – 90% des femmes en Argentine sont dans cette situation – devront attendre 65 ans pour demander une pension (PUAM), qui est inférieure de 20% à la pension minimum. »
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog ************************************************************************************************************
GAZA
« Des fosses communes à Gaza montrent que les victimes ont les mains liées, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme »
« Selon un expert, il faudrait 14 ans pour débarrasser Gaza de ses 37 millions de tonnes de débris remplis de bombes »
Un fonctionnaire des Nations unies a déclaré qu’il faudrait environ quatorze ans pour enlever les nombreux décombres et les munitions non explosées laissés par la guerre dévastatrice d’Israël dans la bande de Gaza, y compris les décombres des bâtiments détruits.
Pehr Lodhammar, haut responsable du service de lutte contre les mines des Nations unies (UNMAS), a affirmé lors d’une réunion d’information à Genève que la guerre avait laissé environ 37 millions de tonnes de débris dans ce territoire largement urbanisé et densément peuplé. « Nous savons qu’il y a généralement un taux de défaillance d’au moins 10 % des munitions, qui sont tirées et qui ne fonctionnent pas », a-t-il déclaré. « Nous parlons de quatorze ans de travail avec cent camions. »
« Après quatorze jours de siège, l’armée israélienne s’est retirée de la zone le 1er avril, laissant derrière elle un paysage de dévastation et l’odeur âcre des corps en décomposition. Les Palestiniens n’en finissent pas d’exhumer des cadavres : la défense civile a indiqué au média américain NPR en avoir trouvé 381 dans et autour d’Al-Shifa. Environ 160 corps seraient encore sous les décombres des immeubles du quartier, selon les secouristes.
Un millier d’immeubles auraient été incendiés ou endommagés aux alentours, selon le Hamas, une évaluation reprise par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). »
« un « écran de fumée » pour l’invasion prévue de Rafah »
« La communauté humanitaire craint qu’Israël n’ait coopté le plan de jetée, que Joe Biden a présenté comme un moyen d’augmenter « massivement » l’aide à Gaza. Un responsable humanitaire a déclaré que le projet risquait de devenir un « écran de fumée » pour l’invasion prévue de Rafah.
Le quai a été construit à partir de navires américains et devrait être en place début mai. Selon plusieurs responsables de l’aide, le plan actuel est de l’ancrer non pas au nord de Gaza, où la menace de famine est la plus grave, mais à un point situé à mi-chemin de la bande, où les Forces de défense israéliennes (FDI) ont une place forte.
« L’un des principaux arguments en faveur de la construction d’un quai était de le placer plus au nord afin que les fournisseurs puissent arriver plus directement au nord », a déclaré un fonctionnaire de l’ONU, ajoutant que ce qui était en fait proposé ressemblait davantage à un « écran de fumée pour permettre aux Israéliens d’envahir Rafah »…. »
Le mouvement de soutien à Gaza prend de l’ampleur sur les campus américains
« Le nombre de campements de protestation sur les campus s’est élevé à plus de 40 à travers le pays, a rapporté vendredi matin l’émission Today de NBC. »
« De Los Angeles à Atlanta, d’Austin à Boston, en passant par Chicago, le mouvement d’étudiants américains propalestiniens grossit d’heure en heure après être parti il y a plus d’une semaine de l’université Columbia à New York. Certaines des universités les plus prestigieuses au monde sont concernées, telles Harvard, Yale ou encore Princeton. »
Occupation des campus aux Etats-Unis en soutien à Gaza
« Alors que de vastes mouvements de solidarité à la Palestine s’organisent dans les universités ou les établissements scolaires, comme en France avec Science-Po, comme aux États-Unis à Colombia, maintenant soutenue par l’université de New York, nos camarades d’Ill Will nous ont transmis un texte que nous nous sommes empressés de traduire. L’avantage de ces quelques leçons, c’est qu’elles sont courtes, simples et pragmatiques. Pas de psychologie, pas d’atermoiements et d’interrogations éternelles, pas de tiédeur : s’il faut agir, faisons-le bien, c’est-à-dire pas pour de rire. Il s’adresse à tous ceux qui agissent actuellement en solidarité avec Gaza sur les campus d’Amérique du Nord et du monde entier. Rédigé par des participants aux campements de solidarité de Yale et de Columbia, il a d’abord été distribué en main propre sur le campus de Columbia à New York le dimanche 21 avril. »
« Tous les regards se tournent vers Cal Poly Humboldt ! Les manifestants ont occupé un bâtiment et en ont barricadé l’entrée. La police est à l’extérieur avec des boucliers anti-émeutes. Des rapports indiquent que la police a battu des étudiants. »
« Des dizaines de manifestants ont été arrêtés mercredi alors qu’ils participaient à des manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires américains…
Ces arrestations surviennent au milieu d’une vague de manifestations sur les campus américains, qui ont débuté la semaine dernière après que des étudiants de l’Université Columbia de New York ont installé des campements appelant l’université à se désengager des fabricants d’armes ayant des liens avec Israël. Les manifestations ont conduit à des suspensions et à des arrestations massives de centaines d’étudiants à New York et dans d’autres villes… »
« Les étudiants de l’Université de Columbia défient la répression et poursuivent leur mouvement de protestation pro-palestinien alors que les actions de solidarité s’étendent à d’autres campus »
« L’arrestation, la semaine dernière, de plus de 100 étudiants de Columbia et du Barnard College, qui organisaient un campement pacifique pour protester contre le génocide de Gaza, représentait une escalade majeure dans l’assaut contre les droits démocratiques, non seulement à New York mais dans tout le pays et à l’international…
Les étudiants de Barnard qui ont été arrêtés ont été expulsés des logements du campus, après avoir reçu un préavis de seulement 15 minutes pour retirer leurs affaires. Ils ont également perdu l’accès aux réfectoires de l’université. Les étudiants de Columbia n’ont pour l’instant pas été expulsés et peuvent toujours manger dans les réfectoires, mais ils sont lock-outés de tous les autres bâtiments du campus…
Au-delà de Columbia, l’assaut contre la parole pro-palestinienne sur les campus universitaires américains comprend des suspensions d’étudiants à l’Université Vanderbilt de Nashville (Tennessee) et au Pomona College en Californie du Sud, ainsi que l’interdiction effective de toutes les manifestations à l’Université du Michigan sous prétexte d’empêcher les «perturbations»…
Vendredi, des centaines d’étudiants de l’Université de Yale, dans le Connecticut, ont organisé une manifestation de solidarité devant le Schwarzman Center, le principal bâtiment de la vie étudiante. Des étudiants de l’Ohio et de Caroline du Nord ont également installé des campements de solidarité. Des débrayages de solidarité sont prévus cette semaine, notamment lundi à l’Université de New York.
Le corps enseignant s’est lui aussi mobilisé pour soutenir les droits démocratiques des manifestants de Columbia. Vendredi, les sections de Columbia et de Barnard de l’Association américaine des professeurs d’université ont publié une déclaration dénonçant les actions de Shafik et exigeant que soient immédiatement levées les suspensions d’étudiants. »
« Tout est possible »…pour fournir de la chair à canon !!!
« La Pologne et la Lituanie vont aider l’Ukraine à rapatrier les hommes en âge de combattre »
« Les ministres de la Défense polonais et lituanien se sont engagés à aider l’Ukraine à rapatrier ses hommes en âge de combattre mais qui ont quitté le pays pour éviter d’être envoyés sur le champ de bataille…
La Pologne est le principal refuge pour les personnes fuyant le conflit et on estime qu’il y a 200 000 hommes ukrainiens dans le pays, selon Eurostat et la banque centrale polonaise…
« Les citoyens ukrainiens ont des obligations envers l’État », a déclaré mercredi le ministre polonais de la défense, Władysław Kosiniak-Kamysz. « Nous suggérons depuis longtemps que nous sommes également en mesure d’aider la partie ukrainienne à s’assurer que ceux qui sont obligés d’effectuer leur service militaire se rendent en Ukraine. »
Il a précisé que ces ressortissants ukrainiens seraient transportés et que leur droit de séjour en Pologne ne serait pas renouvelé. À la question de savoir si la Pologne accepterait de les ramener en Ukraine, il a répondu : « Tout est possible »…
La Lituanie a déclaré jeudi qu’elle était prête à prendre des mesures pour renvoyer les Ukrainiens en âge de combattre. Le ministre de la défense, Laurynas Kasčiūnas, a exclu l’expulsion, mais a déclaré que diverses options pourraient être envisagées en coordination avec la Pologne.
« Il est possible [de restreindre] les prestations sociales, les permis de travail, les documents, il y a des options que j’ai également entendues du côté polonais », a-t-il déclaré. « Je pense que c’est la bonne solution. »…. »
« le travail informel pourrait être un moyen d’éviter la mobilisation militaire »
« La guerre en Ukraine met les travailleurs russes à rude épreuve »
En traduction DeepL
« La question de savoir si la guerre en Ukraine a été bénéfique pour la classe ouvrière russe est une question qui préoccupe manifestement l’élite interne de Poutine. Peu de gens en Russie peuvent éviter le fait évident que ce sont les fils des pauvres, des ruraux et des minorités ethniques qui se battent et meurent. L’examen approfondi de l’expérience de ces travailleurs met en lumière de nombreux problèmes liés à la compréhension de l’évolution des relations entre la société et le régime, de l’infrastructure défectueuse de la Russie et des failles de l’économie de guerre.
La question est en partie d’ordre démographique. Or, la Russie compte déjà 30 % de jeunes valides en moins qu’il y a dix ans, en raison de l’effondrement des naissances depuis 1991. Selon la loi de l’offre et de la demande, cette situation devrait être bénéfique pour les salaires des ouvriers. Dans le même ordre d’idées, il est prouvé que les industries de guerre et l’armée elle-même surenchérissent sur le reste de l’économie pour attirer ces précieux hommes de moins de 30 ans.
Toutefois, l’argument selon lequel les Russes de la classe ouvrière sont les bénéficiaires de la guerre ne correspond pas à la réalité du travail ouvrier dans le pays. Historiquement, les salaires de ces emplois sont très bas. Les travailleurs ont également dû faire face à des niveaux élevés d’insécurité de l’emploi, à des conditions de travail misérables et à certaines des pires relations de travail du monde développé.
Cet effet d’aspirateur à main-d’œuvre est la raison pour laquelle certains expliquent l’augmentation apparente des accidents et des pannes d’infrastructures essentielles, comme les pannes massives de chauffage en janvier et les inondations dans l’Oural et en Sibérie occidentale en avril. Mais une meilleure explication est simplement que la Russie a souffert de la corruption, de la négligence et du manque d’investissement au cours d’une période où les zones urbaines ont connu une énorme expansion du logement sans investissement proportionnel dans les services publics.
Il en va de même pour la série d’incendies suspects dans les usines, notamment celles liées à l’effort de guerre. Il n’est pas possible d’augmenter la production dans les usines et les ateliers existants sans prendre d’énormes risques. Il est évident que la culture de la négligence en matière de sécurité est plus forte que jamais, notamment en raison du moratoire sur les contrôles ponctuels effectués par les autorités. Cette négligence est généralement une explication plus probable que le sabotage. Les travailleurs d’industries critiques sont parfois regroupés en trois équipes dans une usine vieillissante que les dirigeants s’attendent à voir fonctionner presque 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7…
Les relations de travail et l’effort de guerre sont paradoxaux. Quelle que soit la qualité apparente des salaires et des conditions, les travailleurs restent à juste titre méfiants à l’égard de la réalité. En raison de la pression démographique, ils réalisent souvent leur pouvoir en changeant fréquemment d’emploi. La rotation de la main-d’œuvre qui en résulte pèse lourdement sur la productivité et la sécurité. Tout porte à croire que la guerre a aggravé la situation, en particulier dans les professions ouvrières mal rémunérées, comme les transports publics.
Le fait est que l’économie informelle de la Russie reste énorme, puisqu’elle représenterait 38,2 % du PIB. Au lieu de créer une armée de réserve de main-d’œuvre, il s’agit d’un refuge temporaire pour plusieurs millions d’hommes qui fuient un travail salarié de mauvaise qualité.En outre, le travail informel pourrait être un moyen d’éviter la mobilisation militaire en faisant de l’ombre aux autorités, au même titre que le travail dans des industries réservées comme la métallurgie, qui sont exemptées de l’appel sous les drapeaux. Mais on sait peu de choses à ce sujet car, de par sa nature même, il est difficile de faire des recherches à ce sujet.
L’effort de guerre absorbe une part croissante des dépenses de l’État. Maintenant que la Russie entre en territoire inconnu en imprimant de l’argent pour financer la guerre, l’inflation revient en force et se fait surtout sentir dans les salaires dévalués des gens ordinaires. Au début de la guerre, l’inflation a grimpé d’environ 20 %. En 2023, certains disent que le taux réel, en raison de la dévaluation, était plutôt de 60 %. Cela signifie pour le travailleur moyen, même pour ceux qui occupent des emplois privilégiés, une érosion progressive de leur revenu disponible, même si l’on tient compte des efforts déployés pour se tourner vers les importations chinoises et les biens produits dans le pays.
On est loin du keynsianisme militaire censé se répercuter sur la consommation générale et les services. Au contraire, comme l’a montré l’analyste Nick Trickett, l’économie russe est très fragile, et les chocs de la guerre entraînent des goulets d’étranglement, des arrêts de production dus à des équipements défectueux et des accidents. Nick Trickett calcule que les revenus moyens sont toujours inférieurs en termes réels à ceux de 2013.
Pour les ouvriers traditionnels de l’industrie manufacturière, le niveau de vie se détériore sensiblement. Comme me l’a dit un ouvrier, les augmentations de salaire sont « comme un chien qui court après sa queue » – la queue étant le coût de la vie.
Il n’y a tout simplement pas assez d’argent pour tout le monde. Tant d’argent a été consacré au paiement des soldats et à l’indemnisation de leurs familles, ainsi qu’au remplacement du matériel perdu, que le travailleur moyen a l’impression que la situation ne s’est guère améliorée. »
« Cet article constitue la première partie d’un dossier sur les luttes de classes en 2023, dont la seconde partie sur les émeutes suivant le meurtre de Nahel sera publiée ultérieurement.
Rappelant que c’est en partant de l’activité du prolétariat dans les luttes telle qu’elle est que l’on peut véritablement mener la critique de la séquence de luttes contre la réforme des retraites, cet article se propose alors de déterminer les limites de ce mouvement. À contre-pied des analyses majoritaires à gauche ainsi que de celles du mouvement autonome, il entend montrer l’inscription des mobilisations syndicales, mais aussi des émeutes qui les ont accompagnées, dans la désormais longue tradition des mouvements « citoyennistes » ayant constitué la figure des luttes suivant la dernière restructuration du mode de production capitaliste…
Si un épilogue tardif nous a paru nécessaire, c’est que, au-delà des polémiques stériles sur la stratégie qu’aurait dû emprunter le mouvement pour remporter la victoire, quelque chose de plus profond se jouait dans cette lutte contre la réforme des retraites.
Nous faisons le pari qu’un revirement est en train de s’opérer et que nous assistons depuis quelques années à l’expiration du citoyennisme sous l’égide duquel se faisaient jour les mouvements sociaux de l’orée du XXIe siècle. À l’heure actuelle, il est impossible de caractériser avec certitude le nouveau cycle de luttes dans lequel nous nous engageons, mais c’est la tâche ingrate de la théorie que de traduire à tâtons l’horizon que dessinent les luttes dont elle est témoin.
Pour qu’il y ait revendication, il faut constituer une communauté d’intérêt, plus ou moins illusoire mais assurément nécessaire. Le citoyennisme n’est pas qu’un peuple, c’est-à-dire un agrégat de fractions de classes unies par l’hostilité envers tel ou tel mode de gouvernement. La masse indifférenciée de citoyen·nes que les conflits autour de la répartition de la plus-value sociale cristallisent en sujet politique négatif de l’identité ouvrière ne suffit pas, encore faut-il que ce sujet acquière un contenu positif, qu’il caractérise le refus de l’État de le consacrer politiquement comme une défaillance à laquelle il faut remédier. La lutte des classes restructurée avait sa forme bien définie (le mouvement social dont les “débordements” n’ont jamais été qu’un appendice) et son contenu (le citoyennisme sous quelque modalité qu’il se présente). Ce qui se mettait alors en branle, c’étaient des fragments de classe tâchant de trouver une situation commune, et c’est à la figure du citoyen se rapportant à l’État qu’a pu adhérer le peuple enfin retrouvé. »
« Le rôle de l’imagination théorique est encore de discerner, dans un présent écrasé par la probabilité du pire, les diverses possibilités qui restent néanmoins ouvertes ». En ce qui nous concerne, nous continuons à voir les possibilités qui peuvent être ouvertes par les luttes de classe et les luttes sociales contre le monde du capital et qui, nécessairement, rejettent tout ce qui est lié à l’État et au nationalisme. »
« La crise écologique et la montée du post-fascisme » | Antithesi
« Pour dissimuler l’inadéquation et l’incompétence totales des infrastructures et des services de l’État face aux catastrophes causées par les chaleurs et les sécheresses sans précédent et les inondations extrêmes qui reviennent avec une fréquence inédite en raison du changement climatique, les autorités de l’État n’hésiteront pas à utiliser tous les moyens, y compris les méthodes et le langage de l’extrême-droite fasciste. Une approche autoritaire de ce type peut permettre au pillage de la nature de se poursuivre sans entrave, en répercutant les coûts et les risques de la crise climatique sur les segments les plus affaiblis du prolétariat mondial. »
Antithesi est un groupe communiste anti-autoritaire de Grèce qui cherche à contribuer au développement des luttes prolétariennes qui éclatent dans tous les domaines de la vie quotidienne, à partir d’une position clairement anticapitaliste et anti-étatique. Au sujet de la pandémie Antithesi a notamment publié Le saut périlleux dans l’irrationnel des négateurs de la pandémie (2022), et la précieuse analyse initulée La réalité du déni et le déni de la réalité (2021). »
« Insurrection et communisation : repenser l’émancipation sociale radicale à l’ère des catastrophes »
« Ce texte est le premier d’une série d’écrits auxquels je réfléchis depuis un certain temps. L’objectif principal de ces textes est de contribuer à la formation d’une critique sociale radicale capable de devenir une force historique matérielle et effective. En eux-mêmes, bien sûr, ils n’auront qu’une valeur littéraire, seule leur capacité à devenir un dialogue autoréflexif avec le mouvement réel sera la condition de leur succès dans un sens émancipateur. L’article suivant s’intitulera “Les limites et les possibilités de la critique”, dans lequel j’entends développer la difficulté croissante de la critique à devenir une praxis sociale émancipatrice, en cherchant à démêler les possibilités qui s’ouvrent pour l’émergence d’un mouvement radical au cours du processus catastrophique de la débâcle socio-écologique de la civilisation capitaliste – une débâcle qui est, naturellement, la débâcle de ses sujets. Si le courant aux aspirations radicales rejette actuellement toute théorie critique de la subjectivité – précisément parce qu’elle remet en cause ses propres positions – il s’agit là d’une condition nécessaire à une critique sociale radicale. »
« un risque d’une conflagration involontaire, les gouvernements s’empressant de s’armer. » !!!!
« Selon un rapport, les dépenses militaires mondiales ont atteint un niveau record de 2440 milliards de dollars (1970 milliards de livres sterling) après la plus forte augmentation annuelle des dépenses gouvernementales en armement depuis plus d’une décennie.
L’augmentation de 6,8 % entre 2022 et 2023 est la plus forte depuis 2009, poussant les dépenses au plus haut niveau enregistré par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) au cours de ses 60 ans d’existence…
Nan Tian, chercheur principal du programme de dépenses militaires et de production d’armes du Sipri, a mis en garde contre le risque accru d’une conflagration involontaire alors que les gouvernements s’empressant de s’armer. »
« Le nombre croissant de grèves dans le secteur manufacturier souligne le besoin urgent de nouvelles stratégies de surveillance et d’intervention de la part des gouvernements locaux en Chine »
« À partir de début 2023, les travailleurs ont commencé à publier sur les réseaux sociaux nationaux à un rythme plus élevé que les années précédentes des articles sur les grèves et les manifestations dans les usines. Beaucoup de ces publications ont été réalisées sur la plateforme de courtes vidéos Douyin, et CLB a modifié la méthodologie de collecte de données Strike Map pour englober cette source d’informations via des recherches manuelles…
Au total, les grèves et protestations des travailleurs dans l’industrie manufacturière ont décuplé d’une année sur l’autre, atteignant 438 incidents en 2023. Cela a inversé la tendance à la diminution des protestations dans le secteur manufacturier après la vague de fermetures d’usines en 2014-2015…
Les arriérés de salaires dans les entreprises en faillite, les délocalisations ou fermetures d’usines et les indemnités de licenciement étaient les griefs les plus fréquents lors des grèves et des manifestations des travailleurs…
Les protestations du secteur manufacturier ont eu lieu principalement dans les provinces côtières, où se trouvent de nombreuses usines orientées vers l’exportation. Cette tendance correspond à la répartition régionale des grèves et des manifestations des ouvriers d’usine en Chine. Depuis 2020, les données officielles montrent que les usines d’électronique se trouvent principalement dans la province du Guangdong, suivie par le Jiangsu, Shanghai, le Jiangxi, le Hunan et Chongqing, tandis que les usines de textile, de vêtements et d’habillement sont concentrées dans les provinces du Zhejiang, du Jiangxi et du Guangdong…
Bien entendu, toutes les usines en Chine ne ferment pas ou ne déménagent pas. Les travailleurs de l’industrie sont confrontés à des défis constants en matière de droits du travail dans les usines. Un problème systémique réside dans le fait que les travailleurs subissent de longues heures de travail et manquent de repos. Il est courant que les ouvriers des usines d’électronique travaillent par quarts de 12 heures et travaillent six jours par semaine… »
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog ************************************************************************************************************ GAZA
« Après des mois de siège, pendant lesquels Fadel Abdel-Al s’est battu pour obtenir suffisamment de pain pour nourrir sa famille à Gaza, face à une grave crise alimentaire dans la bande de Gaza, Abdel-Al a marché depuis sa résidence dans le quartier d’Al-Rimal, à l’ouest de la ville de Gaza, à la boulangerie Ajour dans le quartier d’Al-Tuffah, à l’est, pour rejoindre une longue file de citoyens venus acheter une seule « miche de pain » … »
« L’attaque iranienne a déjà détourné l’attention des frappes aériennes et des combats au sol qui ont tué des dizaines de milliers de Palestiniens.
L’armée israélienne a annoncé dimanche qu’elle appelait deux brigades de réserve « pour des activités opérationnelles sur le front de Gaza », sans plus de précisions.
« Si ces troupes sont amenées à Rafah, ce sera un désastre »…
« C’est le poumon par lequel respirent tous les habitants de la bande de Gaza. C’est le seul point de passage où l’aide peut entrer »..
« Alors qu’Israël était soumis à une attaque de l’Iran qui n’a tué personne, nous étions attaqués avec toute la cruauté d’Israël, sans que personne ne fasse attention à nous. »…. »
« Orientalisme, impérialisme et couverture des médias dominants de la Palestine »
« Les Britanniques ont d’abord soutenu le projet sioniste de créer une nation alliée dans une région d’une grande importance politique et stratégique – une « petite Ulster loyale », selon les termes de Ronald Storrs, haut fonctionnaire du ministère britannique des affaires étrangères et des colonies. Ensuite, Washington, en particulier après la guerre des Six Jours de 1967, a été le principal soutien d’Israël, qui a également joué le rôle de force de police locale contre les menaces américaines perçues dans la région et contre tout événement susceptible de remettre en cause son contrôle sur ses réserves d’énergie stratégiques. Depuis lors, les États-Unis ont soutenu Israël. Washington a versé en moyenne 4 milliards de dollars par an dans les coffres de Tel-Aviv, soutenant sa colonisation de la Palestine et ses guerres d’agression contre différents gouvernements et mouvements de la région. Selon un rapport du Congressional Research Service de mars 2023, les États-Unis ont fourni à Israël 158 milliards de dollars d’aide bilatérale et de financement de la défense antimissile depuis 1948, ce qui en fait le plus grand bénéficiaire cumulé de l’aide étrangère des États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale. Depuis les années 1960, les gouvernements successifs américains ont mis en place une politique d’aide militaire envers l’Etat d’Israël permettant un « avantage militaire qualitatif » (Qualitative Military Edge) sur les états voisins et les acteurs non étatiques de cette zone. Entre 2013 et 2022, 69 % des armes importées en Israël provenaient des États-Unis. »
« Israël a accéléré la construction de colonies à Jérusalem-Est depuis le début de la guerre à Gaza »
« Les nouvelles colonies offriront des logements à la population juive majoritaire d’Israël dans des parties de Jérusalem qui ont été unilatéralement annexées par Israël en 1980, et constitueront probablement un obstacle à toute tentative de création d’un État palestinien viable avec l’est de la ville comme capitale…
Les autorités israéliennes chargées de l’aménagement du territoire ont approuvé deux nouvelles colonies depuis le début de la guerre, les premières à être approuvées à Jérusalem-Est depuis plus de dix ans. L’extension d’une colonie fermée de haute sécurité appelée Kidmat Zion, au cœur du quartier palestinien de Ras al-Amud, à la périphérie orientale de la ville, est également en passe d’être approuvée, sous réserve des commentaires du public.
La décision concernant Kidmat Zion a été prise 48 heures seulement après l’attaque du Hamas, le 7 octobre. Le gouvernement a été officiellement associé au projet lors d’une audience de planification un mois plus tôt, comme le montrent des documents publiés sur le site web des autorités chargées de la planification.
Deux grands projets encadrent désormais la communauté palestinienne de Beit Safafa, dont la majeure partie se trouve à Jérusalem-Est. L’un d’eux, connu sous le nom de Givat Hamatos, a été gelé pendant une décennie en raison de l’opposition internationale. Les travaux ont repris en 2020 et le mois dernier, le site était occupé par des ouvriers, des machines lourdes et des camions…
« De nombreux plans de colonisation sont stratégiquement désignés pour des zones situées le long du périmètre sud de Jérusalem-Est », a déclaré Amy Cohen, d’Ir Amim, une ONG israélienne de défense des droits humains basée à Jérusalem. « S’ils étaient construits, ils diviseraient davantage l’espace palestinien… et créeraient un effet de « bouclage » de Jérusalem-Est de Bethléem et du sud de la Cisjordanie. »..
Environ 40 % de la population de Jérusalem, soit environ un million d’habitants, est palestinienne. Maintenir une majorité juive dans la ville a été un objectif des gouvernements israéliens successifs. »
« Couverture de la guerre de Gaza dans le New York Times : le « génocide » et le « nettoyage ethnique » sont interdits… et la « Palestine » est rare »
En traduction google à partir de l’arabe
« Le journal américain « The New York Times » a interdit à ses journalistes d’utiliser les termes « génocide » et « nettoyage ethnique » lorsqu’ils couvrent la guerre israélienne dans la bande de Gaza, comme l’a révélé hier le site The Intercept. Le site Internet a obtenu une fuite d’une note interne publiée par les rédacteurs en chef du journal, qui comprenait des instructions pour la couverture médiatique et une directive visant à éviter d’utiliser l’expression « territoires occupés » pour décrire les territoires palestiniens occupés par Israël.
Le mémo demandait aux journalistes de ne pas utiliser le mot Palestine « sauf dans de très rares cas » et de rester à l’écart du terme « camps de réfugiés » pour décrire les zones de Gaza qui ont été peuplées par des Palestiniens déplacés lors des précédentes guerres israélo-arabes et qui sont reconnues par les Nations Unies comme des zones de camps de réfugiés abritant des centaines de milliers de réfugiés enregistrés.
Les rédacteurs en chef qui ont préparé le mémo l’ont défendu comme un « guide de style » préparé par des professionnels pour fournir des conseils sur la terminologie à utiliser lors du traitement d’un sujet. Cependant, une source au sein de la rédaction du journal a constaté que certains contenus du mémo indiquaient. l’adoption du récit israélien, même s’il semblait logique aux personnes concernées peu familiarisées avec le contexte historique du conflit palestino-israélien.
The Intercept a révélé que le mémorandum d’orientation, qui a été distribué aux journalistes en novembre dernier et a été régulièrement mis à jour depuis, comprenait des instructions pour éviter des termes tels que « massacre » et « massacre » car ils véhiculent souvent plus d’émotion que d’information, tandis que le site a noté que « The New York Times » C’est l’un des autres journaux américains qui a utilisé ces mots exacts pour décrire les morts israéliennes au début de la guerre.
Le rapport Intercept rapporte également que les journalistes du New York Times ont été informés, hier, de la clôture de l’enquête interne annoncée comme étant menée sur fond d’un reportage sur des violences sexuelles systématiques, le 7 octobre, enquête qui a débuté après « le Intercept» a révélé que l’équipe de podcast du journal avait arrêté un épisode qu’il avait préparé sur la base d’un article précédemment publié par le journal, qui affirmait que les combattants du Hamas avaient utilisé la violence sexuelle comme arme lors des attentats du 7 octobre. , en plus de l’existence de soupçons sur la relation entre l’un des équipements du rapport et des personnalités israéliennes. »
Remarquable recension de l’ouvrage de Paul Mattick par Romaric Godin sur le blog Mediapart !
« Comprendre le retour de l’inflation dans la crise globale du capitalisme »
« L’auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l’idée que le retour de l’inflation est un symptôme d’une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse…
Une crise finale ?
Pour Paul Mattick, la crise du capitalisme est donc de plus en plus sérieuse et la monnaie ne représente pas une solution parce qu’elle est un rouage essentiel du fonctionnement capitaliste. Bien au contraire, monnaie et violence sont intimement liées et le retour de l’inflation s’accompagne aussi d’une violence d’État croissante, dans les relations internes aux pays comme dans les relations internationales, pour maintenir l’ordre capitaliste. »
Le samedi 13 avril 2024 sur la chaîne LCI, le Ministre des Armées annonce un « durcissement inédit » de la journée d’appel à la défense, pour recruter chez les jeunes des réservistes, « volontairement pour le moment », en cas de guerre…
« Le souhait du ministre est de faire « un vrai recensement des compétences, non seulement sur une classe d’âge, autour des seize ans (…) mais surtout » d’avoir « à l’heure du numérique, les moyens de faire un recensement continu régulier dans la population » de personnes qui, « sur la base du volontariat », tiendraient l’armée au courant de leurs compétences et expertises. »
« Sébastien Lecornu appelle entreprises et collectivités au « patriotisme » pour permettre à leurs salariés de devenir réservistes dans l’armée »
Face à la montée des périls, les entreprises doivent permettre à leurs salariés de servir la France. C’est le message délivré par Sébastien Lecornu lors d’un déplacement, mercredi 17 avril, à Guyancourt (Yvelines), à l’occasion de la signature par Renault d’une convention de mise à disposition de réservistes. « La plupart des crises que nous avons à gérer ne sont plus des crises courtes, mais des menaces qui vont nécessiter une capacité à durer dans le temps et donc à relayer les forces », a expliqué le ministre des armées, appelant à « une forme de patriotisme du capitalisme français ».
« Les parlementaires macronistes préconisent ni plus ni moins que la suspension des conventions collectives dans les entreprises de moins de 50 salariéEs. Durant leurs cinq premières années d’existence, ces sociétés pourraient, par « accord » individuel avec chaque travailleurE, ne pas appliquer les salaires minima prévus par leur accord de branche !
Les ordonnances Macron permettaient aux entreprises de conclure des accords moins-disants que leur convention collective dans certains domaines. Néanmoins cette faculté est restée peu utilisée : bien souvent il n’y a pas d’interlocuteurs syndicaux pour conclure de tels accords…
Quant à l’accord des salariéEs concernéEs, la réglementation sur le temps partiel en donne un aperçu : les contrats de travail doivent en théorie prévoir une durée minimale hebdomadaire de travail de 24 heures, mais les travailleurEs peuvent « demander » une durée de travail inférieure. Les employeurEs font donc signer en masse des lettres types par lesquelles les salariéEs renoncent à la protection prévue par la loi. Il en sera de même pour les minima conventionnels si ce genre de crapulerie venait à être autorisée. Des centaines de milliers de travailleurEs du commerce, de l’automobile, du bâtiment ou encore de la sécurité, seraient condamnés au smic…
Attaque sur la durée du temps de travail
Enfin, il s’agirait de remplacer plusieurs procédures de demande de dérogation, concernant le dépassement de la durée du travail hebdomadaire ou quotidienne maximale, ou encore l’affectation des salariéEs à des postes de nuit, par une simple dérogation…. »
L’armée russe augmente les appels pour les exercices annuels d’entraînement des réservistes
« Les commissariats militaires de la région de Moscou ont envoyé une multitude de lettres aux entreprises, leur demandant de fournir les listes de leurs employés masculins éligibles au service de réserve.
L’armée russe appelle un nombre plus élevé que d’habitude de réservistes pour ses exercices d’entraînement annuels dans au moins une région du pays, a appris le journal The Moscow Times auprès des dirigeants de plusieurs entreprises de la région de Moscou.
La région de Moscou, avec une population d’environ 8,5 millions d’habitants, est la deuxième région la plus peuplée du pays après la capitale elle-même.
Des quotas plus élevés que la normale pour les camps d’entraînement des réservistes auraient également pu être imposés dans d’autres régions russes, a déclaré une source proche du ministère de la Défense au Moscow Times…
« Je ne ferai jamais confiance à ces gens » : poèmes sur la fracture sociale en Russie
« Les trois textes poétiques ci-dessous explorent le comportement des Russes ordinaires dans le contexte de la guerre. Tous sont basés sur des événements réels. Mais les auteurs examinent la situation en Russie depuis des lieux géographiques très différents et sous des angles métaphysiques différents…
C’était comme s’il citait des personnes arrêtées lors des répressions des années 1930 : « Dites au camarade Staline, c’est une terrible erreur. »Il ne réalisait pas que les cannibales ne se soucient pas de ce que pense la viande. »
« Si on nous dit d’aller en grève, on ira jusque-là, mais pour l’instant on n’est pas du tout dans ces moyens de pression là »
Défiant leur syndicat, les infirmières rejettent à 61% l’offre pourrie du gouvernement québécois
« Lors d’un vote tenu la semaine dernière, les infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) du Québec ont rejeté à 61% une entente pleine de concessions qui était recommandée par leur syndicat.
Au total, quelque 60.000 travailleuses et travailleurs ont voté (avec un taux de participation de 77%) contre l’offre, défiant non seulement une campagne gouvernementale et médiatique hostile, mais aussi les pressions de leur propre syndicat…
Sur le réseau X, Sonia Lebel, présidente du Conseil du trésor et responsable des négociations pour la CAQ (Coalition Avenir Québec) au pouvoir, a immédiatement fait savoir que le gouvernement allait maintenir la ligne dure: «le contexte et nos objectifs vont demeurer les mêmes, notamment en matière de souplesse».
La présidente de la FIQ, Julie Bouchard a répondu à cette provocation en disant ne pouvoir faire autrement que retourner négocier, écartant d’emblée le lancement d’un véritable mouvement de résistance. «Si on nous dit d’aller en grève, on ira jusque-là, mais pour l’instant on n’est pas du tout dans ces moyens de pression là», a-t-elle affirmé. »
« Un rapport secret de la GRC appelle à des pouvoirs accrus pour la police face à la montée de l’agitation sociale »
« Un rapport secret de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), lourdement expurgé et datant de 2023, révèle de profondes inquiétudes au sein de l’appareil de sécurité nationale du Canada : des inégalités sociales sans précédent et une insécurité économique croissante, combinées aux changements climatiques et technologiques, alimenteront des bouleversements politiques et sociaux qui menaceront le pouvoir de la bourgeoise.
Le rapport, intitulé «Whole of Government Five-Year Trends for Canada» et obtenu par la chaîne privée CTV dans le cadre d’une demande d’accès à l’information, brosse un tableau sombre de la crise économique, de l’effondrement de l’environnement et de l’agitation sociale. Le rapport a été compilé à partir d’«informations de source publique» jusqu’à la fin de 2022 et «identifie les changements dans les environnements nationaux et internationaux qui pourraient avoir un effet important sur le gouvernement canadien et la GRC»…. »
« Le problème est que les chômeurs ne sont pas assez nombreux à chercher un emploi »
« La main-d’œuvre britannique est « de plus en plus malade et plus pauvre » à mesure que l’inactivité économique et le chômage augmentent »
« Les données de l’EPA sur les licenciements ont également mis en évidence une tendance continue à une augmentation des licenciements, février marquant un troisième mois consécutif de plus de 100 000 licenciements. »
Le Royaume-Uni continue d’être une exception internationale avec des taux de participation inférieurs aux niveaux d’avant Covid. Entre décembre 2019 et février 2020, 717 000 personnes sont devenues économiquement inactives en raison de problèmes de santé et le vent ne tourne pas.
« Le taux de chômage au Royaume-Uni grimpe à 4,2 %, dans un contexte de craintes de suppressions d’emplois »
« Le taux d’inactivité, qui mesure le nombre de personnes en âge de travailler qui sont au travail ou à la recherche active d’un emploi, a également augmenté en février, les travailleurs continuant à quitter le marché du travail pour des raisons de santé.
Les responsables de la Banque d’Angleterre ont déclaré que l’augmentation du taux d’inactivité était préoccupante car elle réduisait la main-d’œuvre et forçait les employeurs à payer des salaires plus élevés, ce qui entraînait une hausse des coûts et de l’inflation….
« Les chiffres de l’emploi publiés aujourd’hui sont étonnamment mauvais, avec une forte baisse de l’emploi et une forte augmentation des personnes sans emploi, y compris une hausse inattendue du chômage », a déclaré Tony Wilson, directeur de l’Institute for Employment Studies (Institut d’études sur l’emploi). »
Comment la crise économique a retiré les protéines de la bouche des Égyptiens. »
Extraits en traduction DeepL
« À chaque crise économique et à chaque poussée d’inflation, les ménages égyptiens modifient les quantités et les variétés d’aliments qu’ils consomment. Toutefois, la crise économique actuelle a mis à rude épreuve les familles qui s’efforcent de se procurer de la nourriture, en particulier des sources de protéines animales…
Les abats de poulet désignent les organes internes comestibles, les pattes et les ailes qui restent après la découpe des morceaux principaux, tels que les poitrines et les cuisses. Historiquement bon marché, les abats étaient généralement consommés par les familles les plus démunies ou achetés comme nourriture pour les animaux domestiques tels que les chiens et les chats…
La comparaison des données sur les dépenses relatives aux types d’aliments consommés dans les différentes tranches de revenus entre 2015 et 2020 révèle deux tendances principales : d’une part, l’alimentation représente désormais une part plus importante des dépenses totales des ménages et, d’autre part, les familles ont délaissé les aliments à forte densité nutritionnelle au profit d’options moins chères, à forte densité calorique, de qualité et de valeur nutritionnelle moindres.
Selon un rapport de Fitch Ratings sur le marché de l’alimentation et des boissons, la crise frappe plus durement les familles à faibles revenus, qui représentent 90 % de l’ensemble des ménages, car les catégories d’aliments et les sources de protéines qu’elles consomment habituellement ont subi des hausses de prix plus importantes que celles consommées par les ménages à revenus plus élevés. Cette disparité est également évidente dans les données sur l’inflation alimentaire publiées par l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (CAPMAS)…
Dans le contexte de la crise économique, de nombreux Égyptiens ont du mal à se procurer des œufs, du lait et du fromage. Abu al-Hamd Mehanni, professeur de sciences alimentaires et de nutrition à la faculté d’agriculture de l’université de Sohag, a déclaré à Mada Masr que les œufs, le lait et le fromage constituaient une source primaire de protéines. Cependant, les habitudes de consommation de toutes les familles qui ont parlé à Mada Masr montrent un changement significatif vers le rationnement et la réduction des œufs et des produits laitiers…
Une étude publiée par l’Egyptian Journal of Community Medicine a révélé que le risque de retard de croissance était multiplié par sept chez les enfants issus de familles consommant un seul type de protéines animales ou moins, par rapport aux familles qui en consomment deux ou plus.
Selon une étude menée par CAPMAS sur la façon dont les familles se sont adaptées pendant la crise COVID-19, qui consistait notamment à envoyer les enfants manger chez d’autres familles, les familles donnent donc la priorité à l’alimentation de leurs enfants au détriment des portions des adultes.
La réduction de la consommation de volaille, d’œufs, de produits laitiers et de viande a été la principale réponse à la crise, une décision prise par près de 85 % des ménages égyptiens, selon une enquête menée par l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires auprès de 6 000 familles. Cela correspond aux conclusions d’une autre étude CAPMAS sur l’impact de la crise ukrainienne menée auprès de 17 000 familles, qui a révélé que 90 à 95 % des ménages ont réduit leur consommation de protéines animales.
Il convient de noter que les deux études s’appuient sur des données collectées au cours du second semestre 2022, avant que l’inflation n’atteigne des niveaux historiques en 2023. »
Le 7 avril, le journal d’État Ettelaat écrivait : « Le plus grand et le plus important indicateur de troubles sociaux est la crise du déséquilibre entre les revenus et les dépenses pour la plupart des familles ou le déséquilibre relatif entre les prix et les coûts. La dissimulation du cycle économique et financier du pays peut ne pas poser de problème dans le domaine des médias et de la publicité. Cependant, les membres de la société s’adaptent aux réalités de leur vie personnelle et sociale. La réalité indéniable dans le système de croyance de nombreuses familles, avec des revenus fixes et des dépenses fluctuantes et croissantes, est cette affirmation : Il y a une crise dans les moyens de subsistance de la population en général ! »
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog **************************************************************************************************************
« Israël doit créer une crise humanitaire à Gaza […]. Gaza deviendra un endroit où aucun être humain ne pourra exister… »
( Giora Eiland , ancien général du Conseil de sécurité nationale israélien, 8/10/23)
« Ceux qui reviennent ici, s’ils reviennent un jour, trouveront de la terre brûlée. Pas de maisons, pas d’agriculture, rien… »
(Yogev Bar-Shesht, colonel en charge de l’administration civile à Gaza, 11/04/23)
« Dans un rapport publié la semaine dernière, l’organisation humanitaire Oxfam a déclaré que les habitants du nord de Gaza survivaient en moyenne avec 245 calories par jour, soit moins qu’une boîte de haricots…
Les personnes coincées dans le nord de Gaza vivent « l’enfer sur terre », a déclaré un médecin, Umaiyeh Khammash, qui dirige l’organisation de santé Juzoor.»..
« J’ai vu des gens quand les parachutages arrivent – des gens se battent », a-t-il ajouté. « Ils meurent en essayant d’obtenir de la nourriture pour eux et leurs enfants. »…
Les Palestiniens retournent dans leurs maisons détruites à Khan Younis
« Ce ne sont que des décombres »
« Les animaux ne peuvent pas vivre ici, alors comment un humain est-il censé le faire ? »
un habitant de Khan Younis qui a fui après qu’une frappe aérienne a frappé sa maison en janvier, a déclaré qu’une grande partie de la ville avait été transformée en décombres. « Il n’y a aucun sens à la vie là-bas », « Ils n’ont rien laissé là-bas. »
« Même si nous voulions manger des feuilles, l’armée a détruit au bulldozer toutes les terres agricoles »
Le nord de la bande de Gaza, assiégé par l’armée israélienne, plonge dans la famine
« Atteint par les balles, l’homme s’effondre, un petit ballot blanc à la main. La vidéo, diffusée par la chaîne qatarie Al-Jazira, jeudi 4 avril, décrit à nouveau une quête de nourriture qui vire au cauchemar. La scène se déroule à l’est du quartier de Chadjaya, à quelques encablures de la barrière de sécurité qui sépare la bande de Gaza du territoire israélien. Des soldats ouvrent le feu sur des Palestiniens qui tentent de récupérer des sacs d’aide d’humanitaire parachutés par un avion transporteur C-17 de l’armée américaine, non loin d’une position israélienne. »…
« Se déplacer pour trouver de la nourriture, de la farine, est un travail en soi et, si vous trouvez des ingrédients pour cuisiner quelque chose, trouver du bois de chauffage en est un autre. Tout cela peut prendre toute la journée »…
Au fil des semaines, la page Instagram du photographe s’est muée en relevé des prix de denrées alimentaires. Non sans interrogations. On trouve ainsi des boîtes de conserve ou des sacs de farine, acheminés par les rares convois d’aide, en vente sur les marchés à des prix tout aussi exorbitants, alimentant les soupçons de détournement d’aide humanitaire par des réseaux criminels. Dans le nord de Gaza, le marché noir, implacable compagnon des guerres et des privations, tue lui aussi à petit feu. »
« Tollé en Ukraine après que Kiev a abandonné le plan de démobilisation des soldats de longue date
Les législateurs ukrainiens ont suscité la colère en supprimant une clause d’un projet de loi qui aurait donné aux soldats ayant passé de longues périodes à combattre sur les lignes de front une chance de rentrer chez eux…
Les chefs militaires ont fait pression sur les politiciens pour qu’ils abandonnent un projet d’amendement qui aurait donné aux soldats en service pendant plus de 36 mois la possibilité d’être démobilisés. »
En attendant le prochain article sur « DDT21 Douter de tout… » « sur des faits davantage porteurs d’espoir, en évoquant la manière dont les prolétaires tentent, au quotidien et sans idéologie, d’échapper à la boucherie en cours dans l’est et le sud de l’Ukraine. »
« la colère des familles de soldats après le retrait de la clause de démobilisation du projet de loi visant à lever de nouvelles troupes »
Extraits
« Face aux capacités de mobilisation russes bien supérieures à celles du pays, les autorités militaires ukrainiennes se retrouvent coincées entre la nécessité de tenir le front et l’urgence de faire venir de nouvelles recrues. Or, pour de nombreux jeunes hommes hésitant encore à s’engager, la perspective d’un service illimité, comme c’est le cas aujourd’hui, fait figure de repoussoir. En janvier, un Ukrainien anonyme de 37 ans avait ainsi résumé au Monde les craintes d’une partie de ces indécis : « C’est comme devoir choisir entre mourir et être envoyé à l’hôpital sans bras ou sans jambes, il n’y a pas de troisième choix. »
L’annonce du retrait de la clause sur la démobilisation a provoqué une vague d’indignation dans le pays. Les épouses de soldats qui se retrouvent, par groupes, chaque semaine, depuis des mois, pour demander le retour de leurs maris, ont appelé à une manifestation…
« Comment était-il possible de promettre la démobilisation des soldats à partir de décembre 2023 et de les abandonner à la fin !!! On ne peut pas enlever aux soldats l’espoir de rentrer chez eux !!!! »… »
L’Ukraine envisage de mobiliser certains détenus et la conscription pour les femmes
« L’armée ukrainienne, qui a subi des pertes dont l’ampleur est gardée secrète, peine aujourd’hui à trouver des volontaires pour le front. C’est pour répondre à cette problématique que la Rada, le Parlement ukrainien, a adopté, mercredi, en première lecture un projet de loi sur la mobilisation des détenus, a annoncé le député Iaroslav Jelezniak. Ceux reconnus coupables d’homicide volontaire, de viols, de violences sexuelles, de crimes contre la sécurité de l’Etat ne sont pas concernés par cette mesure, précise le député Oleksiy Goncharenko.
Mais l’Ukraine pourrait aller plus loin. Dans un avenir proche, le pays pourrait mobiliser les jeunes femmes dans l’armée, suivant le modèle israélien, affirme de son côté Oksana Hryhorieva, conseillère en genre auprès du commandant des forces terrestres, dans une interview au quotidien britannique The Times. « Notre Constitution stipule que le devoir de chaque Ukrainien est de défendre son pays, il est donc juste que les femmes servent également. [La Russie] ne va pas simplement disparaître. Pendant des centaines d’années, ils nous ont attaqués à plusieurs reprises. Tout comme Israël [où la conscription féminine est obligatoire depuis la création officielle du pays en 1948, et où les femmes représentent environ 40 % des forces armées], nous devons être prêts pour cela, et cela signifie que nous devons former des hommes et des femmes à être prêts pour la guerre. »
Depuis 2018, les femmes sont autorisées à occuper des postes de combat. Selon les chiffres officiels, 65 000 femmes servent actuellement dans les forces armées ukrainiennes. »
Je reposte l’annonce des camarades de Endnotes sur le décès de Loren Golder qui était abonné à ma modeste chronique du samedi
“With heavy hearts, we say goodbye to our friend and comrade Loren Goldner, now and forever, we can still break their haughty power”
« C’est le cœur lourd que nous disons adieu à notre ami et camarade Loren Goldner. Aujourd’hui et pour toujours, nous pouvons encore briser leur pouvoir altier. »
» L’Égypte augmente le salaire minimum dans le secteur privé…
Toutefois, les entreprises de moins de 10 travailleurs seront exemptées de cette augmentation.
Le ministre du travail a affirmé que cette décision s’alignait sur les directives du président Abdel-Fattah El-Sisi visant à fournir davantage de soins, de protection et de soutien aux travailleurs, qu’il a qualifiés de « soldats de la production », et à améliorer les relations de travail entre les employeurs et les travailleurs. »
« Selon les dernières données officielles du recensement sur la question, recueillies en 2017-2018, le pourcentage d’établissements dont la main-d’œuvre ne dépasse pas dix employés est de 97,2 % du total des établissements économiques en Égypte, employant 62,9 % de la main-d’œuvre du pays…
Les semaines suivantes ont été marquées par une vague de grèves et de manifestations ouvrières dans différents secteurs pour réclamer une augmentation des salaires et des primes plus équitables face à l’augmentation du coût de la vie. Les grèves ont concerné les employés de l’entreprise textile Ghazl al-Mahalla et du groupe Universal, ainsi que plusieurs protestations de courte durée chez le géant de l’immobilier Talaat Moustafa Group. »
« La délocalisation des capacités de production de Pou Chen depuis la Chine a entraîné des grèves dans les pays d’Asie du Sud-Est. Les conflits du travail ne s’arrêtent pas après la délocalisation des usines. Au contraire, ils sont transférés dans d’autres pays. »
Alors que Pou Chen déplaçait davantage d’installations de production au Vietnam, des protestations et des grèves des travailleurs ont commencé à émerger dans les usines. Après 2010, au moins sept grèves ont été enregistrées dans les usines de Pou Chen au Vietnam (voir tableau ci-dessous)
« Fonction publique : le gouvernement veut « lever le tabou du licenciement »
Le ministre de la transformation et de la fonction publiques estime dans « Le Parisien » que « c’est un dévoiement du statut (…) que de considérer qu’on ne puisse pas se séparer d’un agent qui ne ferait pas son boulot ». »
« Le droit de grève dans les transports limité par le Sénat sur certaines périodes
Le texte octroie au gouvernement un quota de trente jours par an durant lesquels les « personnels des services publics de transports » – excepté le secteur aérien – seraient privés de leur droit de grève, avec une limite de sept jours d’affilée par période d’interdiction…
Le texte prévoit aussi d’allonger le délai de déclaration des grévistes de quarante-huit à soixante-douze heures, de rehausser le « niveau minimal de service » aux heures de pointe avec un processus de réquisitions sous conditions strictes, ainsi qu’un dispositif de caducité de certains préavis non suivis d’effet, pour lutter contre les « préavis dormants » qui courent parfois pendant plusieurs mois…
Mais le ministre des transports, Patrice Vergriete, s’est finalement opposé au texte, questionnant sa conformité avec la Constitution et refusant de « monter les Français les uns contre les autres, ceux qui ont les moyens de partir en vacances contre ceux qui se lèvent tous les matins pour aller au travail ». »
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog ************************************************************************************************************
« il n’y aura peut-être pas de « lendemain »
Les craintes grandissent que Gaza puisse devenir « Mogadiscio sur la Méditerranée »
Extraits, j’ai remplacé délibérément le mot « anarchie » par chaos
« Les responsables humanitaires et les habitants du territoire décrivent l’érosion de l’ordre civil et les gangs comblant le vide du pouvoir après des mois de guerre
Gaza est confronté à u chaos croissant à mesure que les derniers vestiges de l’ordre civil s’effondrent, laissant un vide de plus en plus comblé par des gangs armés, des clans, des familles puissantes et des criminels…
« La guerre a tout changé, mais surtout, il n’y a plus de sécurité désormais. Il n’y a plus rien pour les faibles. Seuls les plus forts peuvent survivre désormais. »
« Nous n’avons pas encore assisté à un effondrement total de l’ordre public. C’est en partie culturel, et il y a beaucoup de solidarité, d’entraide et de partage, mais je ne suis pas sûr que ce soit très loin. Les choses empirent définitivement. On entend beaucoup de coups de feu maintenant, surtout la nuit, et il semble que ce soient des familles ou des gangs qui se battent, pas la guerre. »…
Les responsables humanitaires soulignent que l’effondrement de l’ordre public menace les plus vulnérables et rend l’acheminement de l’aide à tous beaucoup plus difficile. Des convois humanitaires successifs ont été décrits comme ayant été pillés ces dernières semaines, certains par des bandes armées organisées et d’autres par des individus désespérés. De hauts responsables américains ont décrit comment « l’anarchie, qui a toujours été un problème en arrière-plan, a désormais atteint un niveau très différent »…
« C’est le produit, si vous voulez, de la commercialisation de l’aide ; des gangs criminels s’en emparent, le pillent et le revendent. Ils ont monétisé l’aide humanitaire…
De nombreux observateurs pensent désormais de plus en plus qu’il n’y aura peut-être pas de « lendemain », mais plutôt une crise chronique… »
« Lavande » : la machine IA qui dirige les bombardements israéliens à Gaza
« L’armée israélienne a marqué des dizaines de milliers de Gazaouis comme suspects d’assassinat, en utilisant un système de ciblage par IA avec peu de surveillance humaine et une politique permissive pour les victimes, révèlent +972 et Local Call…
Formellement, le système Lavender est conçu pour marquer tous les membres présumés des branches militaires du Hamas et du Jihad islamique palestinien (JIP), y compris ceux de bas rang, comme cibles potentielles de bombardement. Les sources ont déclaré à +972 et Local Call que, pendant les premières semaines de la guerre, l’armée s’est presque entièrement appuyée sur Lavender, qui a surveillé jusqu’à 37 000 Palestiniens considérés comme des militants présumés – ainsi que leurs maisons – en vue d’éventuelles frappes aériennes…
Le résultat, comme l’ont témoigné les sources, est que des milliers de Palestiniens – pour la plupart des femmes, des enfants ou des personnes qui n’étaient pas impliquées dans les combats – ont été anéantis par les frappes aériennes israéliennes, en particulier pendant les premières semaines de la guerre, à cause de l’IA. »
« L’enfer est vide. Tous les démons sont ici ». Shakespeare, La Tempête
« Ce qui nous hallucine derrière l’écrasement quotidien des corps des hommes, des femmes et des enfants palestiniens, c’est le soutien inconditionnel et continu des grandes puissances occidentales, un soutien politique, logistique, économique, militaire et idéologique, secondé par une couverture hallucinante des principaux médias qui oscillent entre désinformation de masse et occultation systématique. Ce soutien n’est que le signe d’une solidarité absolue et systémique, de l’appartenance à un même monde dont Biden est actuellement l’un des représentants. Si nous sommes à ce point touchés c’est que nous faisons l’expérience que nous sommes intégralement hostiles avec ce régime hégémonique dont Israël est présentement le nom, à tort, mais qui désigne en vérité ce que nous pourrions nommer ici par commodité la civilisation occidentale, civilisation entre autres du capital, du pillage, du colonialisme et du massacre de masse. Le fondateur du sionisme Théodor Hezl reconnaissait appartenir pleinement à cet espace culturel européen lui qui déclarait : « Pour l’Europe, nous constituerions là-bas un morceau du rempart contre l’Asie, nous serions la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie. »
Il ne s’agit pas d’une guerre de civilisation mais d’une guerre que mène l’occident. La séquence révèle sous une intensité rarement connue une polarité et une conflictualité qui n’est pas nouvelle, tout comme la violence qui explose actuellement sous sa forme génocidaire se déploie habituellement de façon plus diffuse. Aucune issue heureuse en perspective. »
« Outre les pertes dévastatrices et catastrophiques en vies humaines, et alors que la population de Gaza est au bord de la famine, la guerre à Gaza a également provoqué une crise économique et sociale sans précédent dans le territoire palestinien occupé. »
« 306 000 emplois – soit plus d’un tiers de l’emploi total – ont également été perdus en Cisjordanie, où les conditions économiques ont été gravement affectées. »
Impact de la guerre à Gaza sur le marché du travail et les moyens de subsistance dans le TPO : Bulletin n° 3 [pdf]
« L’âge de la conscription militaire en Ukraine a été abaissé pour renforcer la force de combat
Volodymyr Zelenskiy signe des projets de loi abaissant l’âge d’admission au combat de 27 à 25 ans et exigeant que ceux qui bénéficient d’une dispense d’invalidité se soumettent à une nouvelle évaluation…
Cette décision augmente le nombre de civils que l’armée peut mobiliser dans ses rangs pour combattre sous la loi martiale, en vigueur depuis que la Russie a lancé son invasion à grande échelle en février 2022. »
« La guerre contre la guerre commence-t-elle ? » Les raisins de la colère en Ukraine »
Extraits en traduction DeepL
Cette Lada Niva jaune est devenue en Ukraine un véritable symbole populaire de la résistance à la terreur d’État…
Un peu plus d’un mois s’est écoulé depuis la publication de l’interview d’hiver de l' »Assemblée », qui confirme pleinement sa thèse sur l’approche d’une situation révolutionnaire dans le pays. Le parlement ukrainien est au bord de la crise : peu de députés veulent assumer la responsabilité politique du projet de loi sur le renforcement de la mobilisation, dont l’adoption a été reportée au mois d’avril. Les parlementaires promettent que le projet de loi n’inclura pas de convocations en ligne ou de blocage des cartes bancaires pour évasion. D’après les calculs de la Banque nationale d’Ukraine, rien qu’en janvier 2024, la population a retiré 27,4 milliards de hryvnias des banques ukrainiennes. Pourquoi ne s’agit-il pas d’une grève spontanée à l’échelle nationale ? En outre, selon un rapport de la NBU publié le 11 mars, le volume des envois de fonds de la population vers le pays est en baisse pour la deuxième année consécutive. Au cours de l’année écoulée, le montant a diminué de 7,8 %, en 2022 – de 10,5 % (c’est-à-dire de 14 milliards de dollars en 2021 à 12,5 milliards de dollars en 2022 et 11,6 milliards de dollars en 2023). De toute évidence, ceux qui ont quitté le « pays des rêves » avant l’invasion à grande échelle emmènent leurs familles avec eux au lieu de les rejoindre, même après la guerre. Dans le même temps, selon le vice-président de cette même NBU, Sergiy Nikolaychuk, les dépenses des Ukrainiens à l’étranger sont bien plus importantes que les transferts de fonds vers l’Ukraine : les sorties des cartes de la population dans la catégorie « voyage » s’élèvent à 20 milliards de dollars en 2022 et 18 milliards de dollars en 2023. Les gens votent contre l’État, qui veut les considérer comme de la chair à canon muette, non seulement avec leurs jambes mais aussi avec leurs portefeuilles.
Un autre exemple de la manière dont un sabotage discret et inopiné peut forcer l’État à desserrer les mâchoires est le projet exprimé par le nouveau commandant en chef, Oleksandr Syrskyi, de renvoyer des forces armées ukrainiennes ceux qui refusent de se battre, et d’utiliser l’argent ainsi économisé pour doubler les indemnités de combat, qui s’élèveraient à 200 000 hryvnias par mois. La seule question est de savoir pourquoi ils vont mobiliser des centaines de milliers de recrues s’ils s’apprêtent à purger l’armée de son personnel démotivé. D’une manière ou d’une autre, personne ne sait ce que contiendra la version finale votée du projet de loi. Tout ce que l’on peut dire avec certitude, c’est que même s’ils parviennent à faire plier le peuple en adaptant la version draconienne initiale, la masse critique de ceux qui ne vont pas mourir pour l’argent du FMI, de BlackRock et des citoyens ukrainiens respectés ne disparaîtra nulle part – d’ailleurs, ce public ne peut que devenir plus dangereux.
Le lieutenant général Oleksandr Pavliuk, nouveau commandant des forces terrestres de l’AFU, a publié le 24 mars l’alerte suivante concernant ses subordonnés :
« Comment me rendre sans combattre » : pourquoi l’ennemi peut nous vaincre avec l’aide des Ukrainiens eux-mêmes
Le plus haut degré de maîtrise de l’art de la guerre consiste à détruire les plans de l’ennemi et à le vaincre sans utiliser ses troupes au combat.
Et à en juger par les derniers mois, les Russes sont très habiles à utiliser les anciens stratagèmes chinois de la guerre. Malheureusement, certains de nos concitoyens n’ont pas compris que leurs actes et leurs déclarations publiques se sont transformés en une arme puissante entre les mains de l’ennemi. Celui-ci n’a pas quitté, ne quitte pas et ne quittera jamais son désir de détruire l’Ukraine.
Rappelons ce qui a été écrit et diffusé sur nos réseaux sociaux il y a deux ans et comparons-le avec ce qui se passe aujourd’hui. Des files d’attente aux centres d’enrôlement et des mèmes « si on sert – tout le monde est malade, mais si on se bat – tout le monde est en bonne santé », nous sommes arrivés au harcèlement des militaires depuis les centres d’enrôlement et au soutien moral pour se soustraire à la défense de l’Ukraine.
Il y a deux ans (nous n’avions même pas un dixième de l’équipement de défense aérienne, des armes et de l’expérience d’une guerre à grande échelle d’aujourd’hui), nous avons parfaitement compris à quel point il était important de perturber la mobilisation en Russie. Ils se réjouissaient de chaque commissariat militaire incendié là-bas, se réjouissaient des files d’attente de leurs évadés, qui fuyaient dans la panique vers la Géorgie et le Kazakhstan.
De l’unité et de la cohésion de cette époque, notre espace d’information et de discussion a glissé (ou plutôt s’est ossifié !) non sans l’aide de nos merveilleux blogueurs et des médias libres. Les chaînes d’information diffusent de nombreux reportages sur les « malheureux noyés dans la Tisa » ou sur les escouades de « lutte contre les Hutsul ».
Mais il n’y a pratiquement pas de matériel relatif au travail des centres d’enrôlement, aux spécificités du service militaire, à la nécessité d’accomplir le service militaire. Les publications ne s’intéressent pas à ces sujets. Les appels lancés par les médias pour obtenir des éclaircissements sur ces questions sont individuels. Vous ne pouvez pas faire un titre tape-à-l’œil ? Le public cible se cachera-t-il les yeux ?
Aujourd’hui, les centres d’enrôlement et leurs compagnies de garde sont principalement composés de militaires qui ont perdu la santé pendant la guerre et qui ont été jugés inaptes à servir dans les unités de combat. Comment est-il devenu acceptable de traiter ces personnes qui ont vécu l’enfer comme des ennemis et de les appeler « chasseurs d’hommes » ?
Comment se fait-il que dans tous les documents sur les « actes illégaux des centres d’enrôlement », l’accent le plus important est délibérément omis : tout d’abord, le refus des hommes de s’acquitter de leur devoir constitutionnel de défendre l’Ukraine est illégal ?
Sans parler du fait que tous les plans comme « l’entassement dans un bus » ne contiennent pas, fondamentalement ( !), ce qui a exactement conduit à de telles conséquences dans le comportement des héros de l’article.
Dans divers réseaux sociaux : YouTube, Facebook ou TikTok, on trouve de nombreuses vidéos dont le contenu est sorti de son contexte. On nous fait souvent des reproches : « c’est de votre faute, vous ne changez pas ! » Ce n’est pas le cas. Nous changeons, nous voyons nos défauts et nous travaillons chaque jour pour devenir meilleurs, plus compréhensibles ! Il y a beaucoup de travail devant nous, et ce sera beaucoup plus difficile sans votre aide ! Après tout, ce n’est qu’ensemble que nous pourrons résister à cet afflux et finalement remporter la victoire !
Briser les alliances de l’ennemi, diviser ses formations de combat – c’est ce qu’enseigne l’ancienne stratégie de guerre chinoise. Le contraste entre l’armée et les civils est l’un de ses points forts.
Ainsi, avant de partager « l’histoire flagrante des violations des droits » et le sort des « pauvres évadés », il convient de se demander : qui cela aide-t-il vraiment à gagner la guerre ?
Certainement pas en Ukraine ».
Les exemples de passants qui se sont battus contre des personnes enlevées par des camoufleurs ont été si nombreux ces derniers mois qu’il est inutile de les énumérer ici…
Le 29 mars, des images provenant de la région de Khmelnytsky ont montré une foule de femmes en colère brisant la vitre d’un bus d’enrôlement lors de la distribution de convocations dans le district de Shepetivka. Un gros homme en uniforme militaire qui se trouvait dans le véhicule s’est enfui…
En général, il n’y a rien de surprenant à ce que tant de recrues s’échappent de l’armée. Comme l’a révélé à la mi-mars le bureau du procureur général de l’Ukraine, 4690 affaires pénales d’évasion militaire ont été ouvertes au cours des deux premiers mois de l’année 2024. À titre de comparaison, en 2022, il n’y avait que 6 000 cas de sortie non autorisée d’unités militaires, et en 2023, déjà 16 000. Dans le même temps, seule une petite partie des cas atteint la suspicion : 24,9 % la première année d’une guerre de grande ampleur et 13,6 % la deuxième. Si la dynamique de janvier-février se poursuit en 2024, le nombre de fugitifs s’élèvera officiellement à plus de 28 000…
Comme le rapporte le projet d’opposition russe « Go to the Forest », le nombre de déserteurs qui se sont adressés à eux pour obtenir de l’aide a été multiplié par dix entre janvier 2023 et janvier 2024. En janvier de l’année dernière, ils n’étaient que 28, soit 4,7 % des demandeurs. La croissance s’est particulièrement accélérée en octobre : 218 sur 1197 (18,2 %). En novembre, 174 demandes sur 1481 (11,7 %), en décembre, 253 sur 1426 (17,74 %), et en janvier de cette année, un record : 284 demandes sur 784, soit 36 % ! Le président de cette organisation, Ivan Chuviliaev, a déclaré à l' »Assemblée » en hiver que les désertions se produisent principalement dans la direction Kupyansk-Liman. Cependant, la géographie s’étend. »
Sur la grève dans les chemins de fer : Accord entre le GDL et la Deutsche Bahn
« Leistungsprinzip: „Wer mehr arbeitet, verdient entsprechend mehr ».– sur le principe de performance/productivité: « Celui qui travaille plus gagne plus en conséquence ».
« Bien que l’accord sur les 35 heures de travail [par étapes d’ici 2029: 37 heures depuis 2026, 36 heures depuis 2027, 35,5 heures depuis 2028 et 35 heures depuis 2029] a été trouvé, la direction de la Deutsche Bahn peut, elle aussi, affirmer à juste titre qu’elle a pu maintenir son point de vue. En effet, les 35 heures ne seront pas appliquées automatiquement, comme le voulait le GDL, mais seulement pour les mécaniciens (conducteurs) qui le souhaitent et le demandent [la première étape à hauteur de 37 heures est toutefois automatique, mais peut être individuellement non adoptée]. Ceux qui demandent les 35 heures n’auront pas droit à l’augmentation de salaire [de 2,7% par heure supplémentaire, pour ceux qui continuent à 38 ou même 40 heures]…
Celui ou celle qui veut travailler 38 heures, comme jusqu’à présent, ou même 40 heures, peut le faire. Il ou elle recevrait alors un salaire supplémentaire de 14% pour 40 heures [ce qui renvoie à l’augmentation de 2,7% par heure]…
A l’avenir: le processus de conciliation avant la grève
Le GDL a d’ailleurs proposé de négocier un processus de conciliation avec la Deutsche Bahn. En acceptant ce processus, GDL répond à l’une des exigences au travers desquelles les partis de la CDU/CSU et le FDP veulent restreindre le droit de grève: on se mettrait d’accord sur le fait qu’une tentative de conciliation marquerait le début du conflit social et que les grèves ne pourraient intervenir qu’après son échec. »
« Des économistes ont également salué la flexibilité de l’accord. « C’est plus efficace pour faire face à la pénurie de travailleurs qualifiés qu’une réduction forcée des heures de travail hebdomadaires », a estimé Clemens Fuest, de l’institut économique allemand Ifo. »
« Vogelfrei, migration, deportations, capital and its state »
« La publication de cette brochure a pour but de contribuer à l’analyse et à la critique de la politique de l’UE et de l’État grec pour le contrôle et la gestion biopolitique des migrations d’un point de vue prolétarien. Au cours des deux dernières années, l’accroissement important des migrations vers l’Union Européenne, dont la cause principale est l’intensification des conflits armés en Syrie, en Irak et en Afghanistan, s’est heurté d’une part à une intensification de la surveillance des frontières aboutissant à leur militarisation et d’autre part à la formation d’un nouveau cadre politique et légal grâce à l’accord conclu entre l’UE et la Turquie le 18 mars 2016 niant les principes de base du droit d’asile international. L’intérêt que nous portons au problème des migrations en tant que forme de la mobilité internationale des travailleurs, en tant qu’accumulation primitive permanente et en tant que forme autonome de l’activité du prolétariat, n’a rien d’académique. Nous cherchons au contraire à nous doter d’outils théoriques susceptibles de se révéler utiles dans l’élaboration de luttes communes aux prolétaires locaux et immigrants, en tant que partie intégrante du mouvement de classe en lutte contre le capital et l’État…
Il arrive souvent que même la fraction la plus radicale du mouvement de solidarité envers les migrants parle de frontières fermées et de la prétendue « Europe forteresse ». Ils ont donc tendance à oublier que le régime des frontières et de la déportation sert en fait à réguler et à contrôler les migrations et à subordonner l’inclusion des migrants en tant que travailleurs « illégaux » de manière à favoriser les besoins de l’accumulation capitaliste. Ce spectacle d’exclusion est renforcé par le fait qu’en raison des conditions de l’accumulation capitaliste en Grèce, l’État grec met en œuvre une politique qui repousse les migrants sans papiers dans des lieux d’isolement social, de contrôle et même d’incarcération. Cela dit, il faut souligner que le discours sur l’ « ouverture des frontières » peut être tenu par la fraction libérale du capital (par exemple, le Parti Vert en Allemagne) dans le but concurrentiel d’attirer la main d’œuvre migrante et de promouvoir une réduction généralisée des avantages sociaux, du salaire social et du salaire direct, concernant tous les prolétaires. »
« Dans une interview révélatrice accordée au site d’information gouvernemental Khabar Online, Amanullah Qarai-Moghadam, expert gouvernemental, a fait la lumière sur les transformations socio-économiques critiques auxquelles l’Iran a été confronté au cours de l’année civile persane 1402 (mars 2023-mars 2024), en soulignant les implications profondes de ces changements sur la stabilité du pays. Ses réflexions ouvrent une fenêtre sur les tensions sous-jacentes qui alimentent le paysage social et politique du pays, marqué par une diminution notable de la classe moyenne, une évolution aux conséquences considérables.
Qarai-Moghadam souligne : « Un changement très important dont nous avons été témoins en 1402 est le rétrécissement de la classe moyenne. » Traditionnellement, la classe moyenne sert de tampon, ou de « bouclier de résistance », protégeant les couches inférieures des échelons supérieurs de la société. Son érosion, selon l’expert, non seulement déstabilise cet équilibre, mais propulse également les classes inférieures dans une confrontation potentielle avec les classes supérieures et le gouvernement. L’amincissement de la classe moyenne signifie donc la perte d’une force stabilisatrice essentielle au sein de la société iranienne, ce qui risque de nuire à la cohésion sociale et à la gouvernance.
Qarai-Moghadam développe ensuite les sentiments de mécontentement qui prévalent au sein de la population et qui se manifestent par diverses formes de comportement collectif. Il cite la baisse de la participation aux récentes élections comme une expression tangible du mécontentement de la population à l’égard de la situation actuelle. Ce boycott massif du simulacre d’élections organisé par le régime souligne une désaffection plus large à l’égard du régime et met encore plus en évidence le désir de changement de la population.
Outre les griefs économiques, l’entretien aborde d’importantes dynamiques socioculturelles, notamment en ce qui concerne les droits des femmes et la participation aux manifestations publiques. Qarai-Moghadam reconnaît les changements en cours au sein de la communauté des femmes, soulignant que tous les segments de la communauté des femmes cherchent à changer les conditions. « Aujourd’hui, les changements individuels et sociaux dans la société des femmes ont fait que la couche grise et les femmes qui portent le hijab sont touchées et font un pas en avant pour améliorer la situation existante », a déclaré Qarai-Moghadam.
Selon lui, les manifestations de 2022 n’étaient pas seulement un bouleversement momentané, mais le reflet de problèmes sociétaux plus profonds. « Les hommes et les femmes qui ont vécu cette époque ne sont pas des pierres et du bois, ils ont des sentiments, ils parlent, ils protestent », déclare-t-il, reconnaissant les courants émotionnels et politiques sous-jacents au soulèvement. La participation des femmes voilées et non voilées à ces manifestations symbolise une demande générale de changement, contestant le statu quo et les restrictions qui leur sont imposées…
Leurs protestations découlent de la reconnaissance de l’érosion de leurs droits fondamentaux et de leur désir de vivre dans un pays libre, signalant une poussée collective pour les réclamer. Dans son interview, Qarai-Moghadam s’est dit fermement convaincu du succès final de ces mouvements, soulignant : « Ne doutez pas qu’ils gagneront de cette manière et c’est un événement certain, tôt ou tard, mais il n’y a pas de carburant ».
Les réflexions de Qarai-Moghadam brossent le tableau d’une société au bord d’une transformation significative. La diminution de la classe moyenne, la désaffection générale à l’égard des politiques gouvernementales et la marée montante de l’activisme féminin forment une mosaïque complexe de défis et d’opportunités pour l’Iran. Comme le suggère Qarai-Moghadam, ces développements ne sont pas simplement des perturbations temporaires, mais des indicateurs de courants de changement plus profonds qui ont le potentiel de remodeler la société iranienne en profondeur. »
« ouvriers de Mahalla emprisonnés dans le cadre de la grève »
En traduction DeepL
« Le Parquet suprême de la sûreté de l’État a envisagé aujourd’hui le renouvellement de la détention de Wael Abu Zeid et Mohamed Tolba, ouvriers de l’entreprise de filature et de tissage Misr à Mahalla, lors d’une session extraordinaire en raison de la fête de l’Aïd al-Fitr, mais n’a pas encore rendu de décision officielle, selon Mahmoud Nagy, chercheur à l’unité des droits politiques et civils de l’Initiative égyptienne pour les droits de l’homme (EIPR).
Ashraf al-Sherbini, avocat à la Maison des syndicats et des services du travail, a déclaré à Mada Masr que, comme d’habitude, le ministère public a renvoyé la décision à la fin de la session, sans que les avocats puissent l’examiner à ce moment-là, expliquant que les avocats font face à la situation qui prévaut au parquet de la sécurité de l’État, en supposant que la détention se poursuit jusqu’à ce qu’une décision contraire soit rendue.
Abu Zeid et Talaba sont accusés d’avoir rejoint un groupe formé en violation de la loi et d’avoir diffusé de fausses nouvelles, dans le cadre de l’affaire n° 717 de 2024, à laquelle l’accusation les a ajoutés après qu’ils aient été placés en détention par le procureur de la sûreté de l’État. »
« Les mondes du travail à l’échelle planétaire: entre accroissement, recomposition et rébellions »
« La classe laborieuse (*) du XXIe siècle est une classe en formation, comme on pouvait s’y attendre dans un monde où le capitalisme n’est devenu universel que récemment. En même temps, Marx lui-même nous rappelait, en parlant du développement des classes en Angleterre où elles s’étaient « le plus classiquement développées », que « même ici, cependant, cette articulation de classe n’émerge pas sous une forme pure » (1). La classe laborieuse, bien sûr, est beaucoup plus large que ceux qui sont salariés à un moment donné. Le fait de se fier uniquement aux chiffres de la population active masque des aspects importants de la vie de la classe laborieuse au sens large, y compris au niveau de sa reproduction sociale. Néanmoins, ceux qui ont un emploi et ceux qui n’en ont pas forment le noyau de la classe laborieuse, autrefois considérée comme un monde masculin, mais aujourd’hui composée pour près de la moitié de femmes. Les limites de taille et de temps de recherche font que cet article se concentre sur les sections employées et quasi employées de cette classe globale. En gardant ces réserves à l’esprit, nous examinerons d’abord la croissance de la main-d’œuvre mondiale de la classe ouvrière au XXIe siècle. »
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog ************************************************************************************************************* GAZA
« Il n’y aura pas de lendemain »
les espoirs de mettre fin à la guerre dans une bande de Gaza brisée et traumatisée s’estompent
« de nombreux travailleurs humanitaires sur le terrain dans le territoire pensent maintenant qu’il n’y aura pas de rétablissement soudain d’un semblant d’ordre à Gaza, même si le cessez-le-feu tient.
L’aide n’affluerait pas dans le territoire, mais un robinet d’aide humanitaire branlant pourrait suffire à empêcher la plupart des gens, mais probablement pas tous, de mourir de faim.
Il n’y aura pas non plus de début immédiat d’une phase de reconstruction des villes de Gaza, mais seulement la fin de leur démolition systématique. »
« La destruction par Israël de l’agriculture et le déracinement de fermes et de serres essentielles à la production alimentaire locale ont exacerbé la famine qui sévit actuellement à Gaza et s’inscrivent dans un schéma plus large de privation des Palestiniens de ressources essentielles à leur survie.
Nous avons utilisé la télédétection pour mesurer l’ampleur de la destruction agricole en comparant l' »indice de végétation » de la région avant et après l’invasion terrestre. Notre analyse révèle qu’en mars 2024, environ 40 % des terres de Gaza précédemment utilisées pour la production alimentaire auront été détruites.»
We used remote sensing to measure the scale of agricultural destruction by comparing the region’s ‘vegetation index’ before and after the ground invasion. Our analysis reveals that as of Mar 2024, ~40% of the land in Gaza previously used for food production has been destroyed. pic.twitter.com/3bJBW9RGuQ
« L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, Unrwa, a déclaré dimanche qu’Israël lui avait définitivement interdit de livrer de l’aide dans le nord de Gaza, où la menace de famine est la plus élevée…
La porte-parole de l’Unrwa, Juliette Touma, a déclaré que la décision avait été relayée dimanche lors d’une réunion avec des responsables militaires israéliens. Cela fait suite à deux refus écrits de livraisons de convois vers le nord la semaine dernière. »
« Bientôt six mois que les Palestiniens filment, enregistrent, en continu, leur propre mort, leur propre martyr, et que de même leurs bourreaux, dans un effet miroir qu’eux-mêmes ne réalisent toujours pas, tant ils sont pris de frénésie, enivrés par leur disproportionnée puissance de feu, filment, enregistrent, mettent en scène, leurs propres crimes. Que ces bourreaux soient dans un messianisme plus exacerbé que jamais, sous l’emprise d’une vengeance aveugle — que le récit du sept-octobre ait été sur-dramatisé, qu’il ait été entaché d’énormités, de semi ou contre-vérités, d’omissions, d’aucune véritable enquête pour tout dire, ne change rien à cette furie, la rumeur et la légende ont toujours été plus fortes que les faits, et bien entendu tout allait au mieux avant cette fameuse date — ou qu’ils veuillent simplement revenir à leur normalité « d’avant », militaires de métiers et réservistes, responsables politiques et simples citoyens confondus, quelle que soit leur classe sociale, quelle que soit leur fonction, pour ne pas dire l’écrasante majorité de la population Israélienne, ils ne réalisent toujours pas qu’ils enregistrent leur propre mort aussi, leur propre anéantissement. Ils ne le réaliseront que trop tard, et il est déjà trop tard. »
Guerre en Ukraine : à Odessa, les enrôlements illégaux crispent la société
extraits
« C’était il y a moins d’un mois, dans les premiers jours de mars. « Une quinzaine de soldats en uniforme sont montés dans le trolleybus où je me trouvais », raconte cet Ukrainien de 31 ans au regard encore sidéré, qui a demandé à garder l’anonymat, comme d’autres personnes rencontrées.
Barman, Oleg, atteint d’une maladie grave affectant son système nerveux, s’était habitué aux patrouilles de militaires à la recherche d’hommes mobilisables dans les rues de la ville portuaire. Mais, ce jour-là, malgré ses documents en règle, il est arrêté, prié de descendre du bus et emmené avec « sept autres gars » dans un centre de recrutement…
« Il suffit qu’un homme ait deux bras, deux jambes et une tête pour qu’il soit jugé apte à se battre »
« L’Ukraine estime qu’elle va devoir recruter environ 400 000 nouveaux soldats cette année. Mais alors que la guerre dure depuis deux ans, il n’y a plus foule dans les centres de recrutement gérés par les militaires eux-mêmes. Ici, on tente une autre approche…
Sur internet, les vidéos se multiplient où l’on voit de jeunes Ukrainiens embarqués de force, en pleine rue, par des soldats en uniforme dans des voitures banalisées. »
Petit reportage d’Arte sur les pacifistes, réfractaires et insoumis en Ukraine.
« bakchichs ou de faux certificats médicaux, ou bien quittent illégalement le territoire pour rejoindre l’Europe. Sont-ils pour autant des traîtres à la patrie ?
Les musiciens Sasha et Yehor (les noms ont été changés) se sont résolus à fuir. Étant donné que, depuis le début de la guerre, les hommes de 18 à 65 ans n’ont pas le droit de quitter le pays, ils sont dans l’illégalité. Après avoir exploré la frontière moldave durant des semaines, ils ont prévu de la franchir près d’Odessa, à la faveur de la nuit. Y parviendront-ils ? Sur leur route, ils risquent de croiser des gardes-frontières qui ont des chiens et des drones. L’un d’eux, Vadim, fait son devoir. Mais il comprend ceux qui cherchent à fuir et, le moment venu, il ne tirera pas pour les arrêter.
Yulia, 30 ans, n’a que mépris pour les déserteurs. Son époux, son frère et son père combattent à Avdiïvka. Ces deux dernières années, le mari de Yulia n’est rentré à la maison que deux fois, pour une durée de dix jours. Estimant que d’autres doivent combattre à leur tour, elle milite pour que les soldats soient démobilisés après 18 mois sur le front.
Vitaly Alexeienko refuse de tuer. Chrétien pratiquant, il ne veut pas violer le cinquième commandement et a demandé à effectuer un service civil. Mais le droit à l’objection de conscience a été suspendu au début du conflit. Refusant de se soumettre à l’ordre de mobilisation, Vitaly a été placé en détention durant trois mois. En décembre, il a été condamné à trois ans de prison avec sursis.
Yurii Sheliazhenko le soutient depuis Kyiv. Ce pacifiste milite pour que le droit à l’objection de conscience soit maintenu en temps de guerre, ce qui lui vaut le statut d’ennemi d’État. Après deux ans de conflit, la société ukrainienne est traversée par un dilemme : comment un pays peut-il se défendre sans entraver la liberté de ses citoyens ? »
La police moscovite vient d’arrêter des travailleurs immigrés lors d’une descente dans un entrepôt de légumes, dans le quartier de Biryulyovo, le 14 octobre 2014. REUTERS/Ivan Stolpnikov
« Le chauffeur de taxi qui s’est entretenu avec le Moscow Times fait partie des quelque 3 millions de travailleurs migrants qui résident actuellement en Russie. La plupart d’entre eux sont originaires d’Ouzbékistan, du Kirghizstan et du Tadjikistan, des pays d’Asie centrale dont les économies dépendent des envois de fonds de ces travailleurs.
À la suite de l’attentat meurtrier perpétré la semaine dernière contre la salle de concert Crocus City Hall, dans la banlieue de Moscou, à Krasnogorsk, la vie de bon nombre de ces migrants – qui subissaient déjà une pression croissante de la part de la police russe et des recruteurs militaires – semble s’être détériorée.
Peu de temps après que les médias aient révélé l’identité des assaillants, des informations selon lesquelles les services de sécurité menaient de vastes raids dans les communautés de migrants à travers le pays sont apparues, parallèlement à des rapports faisant état d’attaques xénophobes isolées contre des travailleurs migrants tadjiks…
À Moscou, la police a mis en place des unités spéciales chargées de vérifier les documents dans les foyers fréquentés par les migrants et sur les principales autoroutes de la capitale, a rapporté dimanche la chaîne Baza Telegram, qui est affiliée aux forces de sécurité.
Mercredi, la police russe et la Garde nationale (Rosgvardia) ont effectué une descente dans un entrepôt de la région de Moscou appartenant au géant de la vente en ligne Wildberries. Au moins 5 000 migrants de sexe masculin ont été soumis à des contrôles de documents et certains ont été emmenés dans des bureaux d’enrôlement militaire, a rapporté la chaîne Telegram Mash.
Des descentes de police visant des migrants ont également été signalées dans de grandes villes russes, notamment Volgograd, Ekaterinbourg, Toula, Vladivostok et Oulianovsk. »
Guerre en Ukraine : la France « n’exclut pas » des réquisitions dans l’industrie pour passer en « économie de guerre »
« Pour justifier ces réquisitions, le ministre des Armées s’appuie sur la loi de programmation militaire 2024-2030, promulguée en août. Elle prévoit qu’en cas «de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres ».
« Qu’un policier soit condamné, ça ne me rendra absolument rien. Mais l’impunité est telle que quelques semaines après mon réveil, un autre policier tire et tue Nahel »
Un an après Sainte-Soline, c’est la première fois que Serge Duteuil-Graziani s’exprime publiquement.
🗣️ "Qu'un policier soit condamné, ça ne me rendra absolument rien. Mais l'impunité est telle que quelques semaines après mon réveil, un autre policier tire et tue #Nahel"
une « vraie réforme, plus globale », de l’assurance-chômage dès « cette année ».
« Sans trancher concernant les contours de la réforme, il a rappelé que l’un des paramètres était « la durée de l’indemnisation de l’assurance-chômage ». « Aujourd’hui, c’est dix-huit mois. Une des pistes, c’est de réduire cette durée de plusieurs mois. Il ne faut pas que ça aille en dessous de douze mois », a affirmé le chef du gouvernement.
Gabriel Attal a également évoqué deux autres « pistes » : modifier le temps minimal qu’il faut avoir travaillé pour bénéficier du chômage – aujourd’hui, six mois lors des deux dernières années – et le « niveau d’indemnisation », à savoir « combien vous touchez quand vous êtes au chômage et comment est-ce que ça baisse en fonction du temps ». Cette dernière « piste » a « moins [sa] préférence », mais « on va laisser les partenaires sociaux travailler », a-t-il dit. »
Au Portugal, cumuler deux ou trois emplois est de plus en plus fréquent
« En dépit des bons chiffres de la croissance et du faible taux de chômage, de nombreux Portugais sont contraints de jongler entre plusieurs boulots pour boucler leurs fins de mois, acculés par la faiblesse des salaires, l’inflation et la flambée des loyers.
En février, l’Institut national des statistiques du Portugal a publié le nombre de Portugais cumulant deux, voire trois emplois. En 2023, il a dépassé les 250 000 (sur une population de 5 millions d’actifs, soit 5 %). Un record, qui contraste avec des indicateurs économiques a priori au beau fixe : un taux de croissance de 2,3 % en 2023, une dette ramenée sous la barre des 100 % du produit intérieur brut beaucoup plus tôt que prévu et un taux de chômage limité à 6,5 % des actifs. Plus de la moitié d’entre eux sont diplômés de l’université.
Mais c’est parmi les moins formés que la croissance de l’emploi est la plus grande. »
Le problème des usines automobiles zombies en Chine
extraits en traduction DeepL
« L’industrie automobile chinoise est la plus importante au monde en termes de ventes, de production et, depuis l’année dernière, d’exportations. En 2023, un record de 30,1 millions de voitures a été produit, en hausse par rapport au pic précédent de 28,9 millions en 2017, selon les données d’Automobility, un cabinet de conseil de Shanghai. Toutefois, la croissance de l’industrie chinoise des VE, qui représente désormais plus de 30 % des ventes nationales de véhicules de tourisme, a masqué le déclin stupéfiant des ventes de véhicules autres que les VE. L’année dernière, la Chine a produit 17,7 millions de voitures à moteur à combustion interne pour le marché local, soit une baisse de 37 % par rapport aux 28,3 millions de 2017…
Alors que de nouvelles fermetures d’usines se profilent, les données du China Labour Bulletin, une ONG de Hong Kong, montrent que plus de 60 manifestations ont été organisées par les travailleurs de l’automobile au cours des cinq dernières années.
Abbey Heffer, spécialiste du travail et de la gouvernance en Chine à l’université de Tübingen, en Allemagne, a déclaré que les fonctionnaires de certaines localités avaient l’habitude de gérer les fermetures d’usines et le chômage soudain à grande échelle. Mais le risque subsiste que les conflits du travail dans le secteur automobile fassent « boule de neige » et attirent l’attention du gouvernement central de Pékin. »
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog *************************************************************************************************************
Gaza n’est plus une « prison à ciel ouvert », elle est devenue un « cimetière à ciel ouvert »,
déclare le chef de la politique étrangère de l’UE
extraits en traduction DeepL
« À Gaza, nous ne sommes plus au bord de la famine, mais dans un état de famine qui touche des milliers de personnes. »…
L’Union européenne, qui finance une grande partie de l’aide à Gaza, a déclaré qu’avant la guerre, la frontière terrestre pouvait accueillir 500 tonnes d’aide par jour. À l’heure actuelle, elle ne fonctionne plus qu’à hauteur de 100 tonnes par jour. »
« La profondeur de l’horreur dépasse notre capacité à la décrire »
a déclaré James Elder, porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
« Dès que l’on traverse le nord, on observe ce geste universel de la faim, qui consiste à porter les mains à la bouche. Il y a beaucoup d’enfants, de femmes aux visages très émaciés. Dans [la ville de] Khan Younis, c’est l’anéantissement total.
« Je n’ai jamais vu un tel niveau de dévastation en 20 ans avec les Nations unies. La capacité d’adaptation de la population a été anéantie dans le nord et ne tient qu’à un fil dans le sud », a déclaré M. Elder lors d’une interview vendredi.
Oxfam accuse Israël d’empêcher « délibérément » l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza
« L’ONG Oxfam accuse lundi dans un rapport Israël d’empêcher « délibérément » l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, que ce soit de la nourriture mais aussi des équipements médicaux, en violation du droit humanitaire international. « Malgré sa responsabilité en tant que puissance occupante, les pratiques et décisions d’Israël continuent de bloquer et d’empêcher systématiquement et délibérément toute réponse humanitaire internationale significative dans la bande de Gaza », écrit Oxfam dans son rapport. »
Oxfam a accusé Israël de contrôler « un régime imprévisible et chaotique d’approbation, de balayage et d’inspection » de l’aide humanitaire destinée à la bande de Gaza.
Dans un nouveau rapport, l’ONG affirme que « les habitants de Gaza mourront massivement de maladie et de faim, bien au-delà des 31 000 victimes palestiniennes actuelles de la guerre, à moins qu’Israël ne prenne des mesures immédiates pour mettre fin à ses violations ».
Le rapport affirme qu’Israël « dirige un système d’inspection dysfonctionnel et sous-dimensionné qui maintient l’aide bloquée, soumise à des procédures bureaucratiques onéreuses, répétitives et imprévisibles qui contribuent à ce que les camions soient bloqués dans des files d’attente géantes pendant 20 jours en moyenne ».
« Et c’est à ce moment-là que je découvre cette caricature publiée dans Libération de la dessinatrice Coco, qui montre des gens en train de courir derrière des rats pendant le ramadan, pour manger. Je vais considérer qu’elle veut dénoncer la famine à Gaza. Mais je peux te dire Coco, ce n’est pas du tout professionnel ce que tu as fait.
Ton dessin, il nous dépeint comme des sauvages qui mangent des rats et qui attendent l’iftar [le repas pour la rupture du jeûne] pour le faire. Mais même si je considère que c’est de l’humour noir, tu ne t’es pas dit qu’il fallait parler de tous les facteurs ? Dans ton dessin, tu n’as pas mis ceux qui sont derrière tout ça, qui empêchent de faire rentrer les sacs de farine et qui sont en train de tuer 2,3 millions de personnes. Si tu ne sais pas ce qui se passe à Gaza, c’est un vrai problème. Si tu le sais, c’est encore pire.
Ne touchez pas à notre dignité. Personne ne peut nous faire perdre notre dignité.
Les Gazaouis ont perdu leur vie pour aller sur les ronds-points et arrêter les camions de livraison d’aide, en sachant qu’ils allaient mourir. Mais ils préfèrent mourir avec les bombes des israéliens que d’en arriver à manger des rats. Ils savaient qu’ils allaient être visés par l’armée israélienne, et malgré ça, ils préféraient mourir plutôt que de renoncer à leur dignité. »
« Après avoir révoqué presque tous les permis des travailleurs palestiniens, Israël a secrètement réembauché certains d’entre eux pour réparer la clôture de Gaza, poursuivant sa longue oscillation sur la question de savoir si l’exclusion ou l’exploitation est plus bénéfique à son occupation. »
Plan de l’UE pour préparer les citoyens à la guerre : « Une réponse militaire et civile renforcée est nécessaire ». Le projet sur la table des dirigeants
En traduction DeepL
Alors que les dirigeants appellent au réarmement et au conflit, le projet du Conseil européen prépare le continent à la guerre. Jusqu’à présent, ce n’était que des mots, maintenant il est écrit noir sur blanc que l’Europe a besoin d’un plan d’urgence, précisément en cas d’attaque militaire. Un plan qui doit également impliquer les civils et la société : en effet, le projet de conclusions du sommet souligne la nécessité « impérative » d’une « préparation militaro-civile renforcée et coordonnée » et d’une « gestion stratégique des crises dans le contexte de l’évolution du paysage des menaces ». Il invite donc le Conseil à faire avancer les travaux et la Commission, en collaboration avec le Haut Représentant, à proposer « des actions visant à renforcer la préparation et la réaction aux crises à l’échelle de l’UE dans le cadre d’une approche tous risques, toutes sociétés, en vue d’une future stratégie de préparation ».
Ce sont les phrases alarmantes que les dirigeants assis autour de la table du Conseil européen discuteront aujourd’hui : un sommet de guerre où ils voteront sur l’utilisation des bénéfices extraordinaires des actifs russes gelés pour envoyer plus d’armes à l’Ukraine. Mais sur la table, il y aura aussi les phrases du président français Emmanuel Macron qui, ces derniers jours, était allé jusqu’à émettre l’hypothèse d’une intervention de soldats européens sur le territoire ukrainien, avant de faire partiellement marche arrière. Une intervention directe des soldats européens n’est cependant plus une hypothèse à écarter de toute façon, et pas seulement pour Macron. A la lecture du projet de conclusions, les mots du Président du Conseil européen lui-même, Charles Michel, font un autre effet : « Si nous voulons la paix, préparons-nous à la guerre ».
Juste avant le sommet européen d’aujourd’hui et de vendredi, Michel a expliqué que les pays de l’UE devaient être « prêts à se défendre » en produisant davantage de munitions et en dépensant plus pour la défense. Mais aussi en préparant les civils à l’éventualité d’une guerre en Europe. L’Allemagne s’est déjà engagée dans cette voie : comme le rapporte ilfattoquotidiano.it, les municipalités allemandes ont demandé à Berlin de restaurer les bunkers et les abris et d’en construire de nouveaux, ainsi que d’équiper tout le territoire de sirènes d’alarme, en allouant au moins 1 milliard d’euros par an pour les dix prochaines années. Ce que les sommets européens ont réalisé ces dernières semaines est une « escalade communicationnelle très inquiétante », a expliqué Stefano Cristante, professeur de sociologie des processus culturels et communicationnels à l’université de Salento, à ilfattoquotidiano.it. « Les menaces de guerre sont beaucoup plus proches d’une guerre réelle que d’une solution diplomatique » ».
« Si vous voulez voir à quel point la guerre est brutale, vous n’avez qu’à regarder l’Ukraine. »
Extraits en traduction DeepL
« Le gouvernement allemand envisage de réintroduire le service militaire obligatoire afin de disposer d’une réserve de chair à canon pour ses guerres. Un document interne du ministère de la défense, cité par Der Spiegel, prévoit de « présenter des options pour un modèle de service militaire allemand » d’ici le 1er avril, qui devrait être « modulable à court terme en fonction des menaces » et assurer « la résilience nationale globale« . Une décision devrait être prise dans un délai d’un an…
Dans une interview accordée au magazine Stern, le président de l’association des réservistes, Patrick Sensburg, a clairement indiqué que la bourgeoisie allemande était prête à jeter des générations entières dans le feu pour le profit. En ce qui concerne « la nouvelle priorité accordée aux alliances et à la défense nationale », il a déclaré : « Si vous voulez voir à quel point la guerre est brutale, vous n’avez qu’à regarder l’Ukraine. En cas de doute, vous vous tuerez là-bas avec une pelle pliante si vous n’avez rien d’autre. C’est de cela qu’il s’agit ».
Pour « mener, soutenir et gagner » une telle guerre, la première étape consisterait à « tripler immédiatement la réserve active ». Toutefois, ce triplement ne serait « même pas suffisant en fin de compte » et ne pourrait couvrir que « la première vague » de la guerre.
Pour « assumer les tâches qui nous attendent » sur le « flanc oriental de l’OTAN » en Europe de l’Est, « une deuxième et une troisième vague » de soldats seraient certainement nécessaires. Les personnes de moins de 65 ans qui ont fait partie de la Bundeswehr, qu’il s’agisse d’anciens appelés ou d’anciens militaires de carrière, seront concernées, qu’elles aient ou non été en contact avec les troupes par la suite.
Selon M. Sensburg, la convocation de 360 000 réservistes par Israël est exemplaire. Cela correspondrait à environ 3,2 millions de conscrits en Allemagne. »
Les Cubaines manifestent contre les pénuries de courant et de nourriture
« Les manifestations de dimanche auraient commencé lorsque des mères se sont présentées devant un bâtiment gouvernemental en se plaignant de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de leurs enfants, scandant : « Nous avons faim » … »
« Cuba a vu, dimanche 17 mars, les manifestations les plus importantes depuis la mobilisation historique de l’été 2021 lorsque des centaines de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes du pays aux cris de « courant » et « nourriture ». Les habitants protestent contre les coupures d’électricité à répétition et les pénuries, car la situation économique de l’île communiste s’est encore aggravée depuis deux ans. »
A lire ou relire : « Le stalinisme de la canne à sucre » publié en juillet 2021
« Mais ce qui se passe à Cuba n’est pas étranger à la scène mondiale. Les révoltes sociales surgissent partout, car ce sont les conditions de vie imposées par la société capitaliste qui sont contestées par ces mouvements. Et, bien sûr, Cuba est aussi capitaliste que n’importe quelle région du monde.
Le texte suivant, publié à l’origine en anglais sur le site “Ritual” (qui n’est plus disponible), puis repris dans d’autres médias (voir : https://mcmxix.org/2018/07/09/sugarcane-stalinism/) traite de la nature capitaliste du régime imposé à Cuba et démonte la mythologie gauchiste qui veut voir dans son histoire le développement d’une forme de socialisme. »
On comprend mieux que les prolos foutent le feu aux usines !!
L’exploitation sans frein !
« La majorité des ouvrières/ouvriers n’ayant pas de contrat officiel, une nouvelle étude internationale a révélé le recours massif à des pratiques informelles dans les chaînes d’approvisionnement de vêtements confectionnés au Bangladesh, au Pakistan et en Inde.
Le taux est de 90 % au Pakistan et de 65 % en Inde, selon le rapport intitulé « Threaded Insecurity : The Spectrum of Informality in Garment Supply Chains ».
Selon le rapport publié le 7 mars, ces modalités de travail informelles permettent aux employeurs d’embaucher des ouvrières/ouvriers à moindre coût, qui perçoivent souvent des salaires inférieurs et ne bénéficient pas d’avantages essentiels tels que les soins de santé ou les congés payés.
Ces ouvrières/ouvriers peuvent être facilement licenciés à la discrétion de l’employeur.
En se concentrant sur les 92 % de travailleurs sans contrat au Bangladesh, le rapport met particulièrement en lumière la vulnérabilité des femmes qui sont souvent exclues des protections essentielles en matière de travail. »
******************************************************************************************************* UK
Travailler c’est trop dur
Et voler c’est pas beau
D’mander la charité
C’est quelque chose j’peux pas faire
Chaque jour que moi j’vis
On m’demande de quoi j’vis
J’dis que j’vis sur l’amour
Et j’espère de vivre vieux
« La Grande-Bretagne connaît la plus longue augmentation soutenue du nombre d’adultes en âge de travailler qui sont trop malades pour travailler depuis les années 1990, selon un rapport avertissant qu’une répression des allocations sociales ne résoudra probablement pas la crise du chômage dans le pays…
Le groupe de réflexion a averti qu’un nombre quasi record de 2,7 millions d’adultes en âge de travailler étaient trop malades pour travailler..
l’inactivité économique est passée de 20,5 % de tous les adultes en âge de travailler à 21,8 % – soit l’équivalent de 700 000 personnes…
Le gouvernement a annoncé une répression contre les demandeurs d’aide sociale qui « refusent » de s’engager auprès de leur agence pour l’emploi lors de la déclaration d’automne.. »
« Les écoles trouvent des lits, fournissent des douches aux élèves et lavent les uniformes alors que la pauvreté des enfants devient incontrôlable, ont déclaré des directeurs d’école de toute l’Angleterre à l’ Observer …
L’école est récemment intervenue après avoir découvert un élève mendiant devant un supermarché et son club de petit-déjeuner gratuit était « vraiment nécessaire ». Mais le manque de sommeil est devenu un autre symptôme majeur de la pauvreté – et un obstacle à l’apprentissage…
Un rapport publié vendredi par la campagne Child of the North, menée par huit grandes universités du Nord, et le groupe de réflexion Center for Young Lives, a averti qu’après des décennies de coupes dans les services publics, les écoles étaient désormais « en première ligne de la bataille contre la pauvreté des enfants ». » , et risque d’être « débordé ». »
Les licenciements aux États-Unis ont atteint en février leur niveau le plus élevé depuis la Grande Récession
Extraits en traduction DeepL
« Le nombre de licenciements annoncés aux États-Unis a atteint son niveau le plus élevé pour un mois de février depuis 2009, pendant la Grande Récession, selon un nouveau rapport sur l’emploi de Challenger, Gray & Christmas.
Les employeurs américains ont annoncé 84 638 licenciements le mois dernier, selon le cabinet d’outplacement, qui publie des rapports mensuels sur les licenciements. Cela représente 9 % de plus qu’à la même période en 2023. L’année dernière, les entreprises américaines ont supprimé plus de 721 000 emplois, soit près du double de l’année précédente.
Dans le même temps, le rapport indique que les entreprises ont annoncé leur intention d’embaucher seulement 10 317 travailleurs, ce qui porte le total pour les deux premiers mois de l’année au niveau le plus bas depuis que l’entreprise a commencé à suivre les chiffres en 2009.
Les licenciements massifs sont le résultat de politiques délibérées, et non de prétendues « forces du marché ». Sous l’impulsion de l’administration Biden et de la Réserve fédérale américaine, qui a relevé les taux d’intérêt au cours des deux dernières années dans le but explicite d’augmenter le chômage et de freiner la croissance extrêmement modeste des salaires, les entreprises américaines et mondiales tentent d’utiliser les suppressions massives d’emplois pour briser la résistance croissante de la classe ouvrière.
Cette opposition s’est exprimée dans l’augmentation continue des grèves l’année dernière, lorsque le nombre de travailleurs américains impliqués dans des arrêts de travail a quadruplé et que le nombre de grandes grèves a plus que doublé…
En février, les annonces de licenciements se sont multipliées dans plusieurs secteurs en glissement annuel, ce qui montre que la crise de l’emploi s’étend à des pans entiers de l’économie. Les annonces de suppressions d’emplois dans l’industrie manufacturière ont été multipliées par 17 au cours des deux premiers mois de l’année, passant de 421 en février 2023 à 7 806 cette année. Les licenciements dans le secteur des transports ont également été multipliés par cinq pour atteindre 14 148 emplois. »
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog ************************************************************************************************************ Ma jeunesse fout un peu plus le camp, je viens d’apprendre le décès d’un camarade avec qui j’ai milité dans les années 70/début 80, quand nous pensions que « L’histoire nous mord la nuque », dans notre « banlieue rouge »salut à toi Pierre, dit « nounours » par affection
« Qu’il reçoive en partage l’éternité par les astres. » ***************************************************************************************************************
« Vertigineux. Le nombre d’enfants présumés tués en seulement quatre mois à Gaza est plus élevé que le nombre d’enfants tués en quatre ans dans l’ensemble des conflits à travers le monde », a assuré mardi 12 mars le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA.
« Au moins 40 citoyens ont été tués et 150 autres blessés, hier soir ( 14 mars) , suite aux attaques des forces d’occupation israéliennes contre eux alors que des milliers de citoyens attendaient que l’aide humanitaire arrive du sud de la bande de Gaza vers le nord, près de « « Koweït »..
Le nombre total de victimes des « massacres de la farine » s’est élevé hier à plus de 500 morts, selon le Centre euro-méditerranéen des droits de l’homme, confirmant que l’armée israélienne a ciblé des civils avec des mitrailleuses depuis des hélicoptères, des chars et des marches, tandis que certains citoyens ont été tués en étant écrasés, selon des témoignages préliminaires obtenus par le centre, qui indiquaient que jusqu’à ce que l’occupation commette délibérément des massacres en prévision d’une famine inévitable. »
« premières manifestations contre la guerre à Gaza »
« Les villes arabes israéliennes, réduites au silence pendant des mois, organisent leurs premières manifestations contre la guerre à Gaza
Extraits en traduc google
Les Palestiniens perdent leur emploi et leurs moyens de subsistance et se sentent étouffés par un climat politique qui rend presque impossible toute critique de la campagne menée à Gaza…
Des dizaines d’Israéliens ont été arrêtés, licenciés ou harcelés pour avoir critiqué la guerre ou exprimé leur solidarité avec les civils de Gaza – pour la plupart, mais pas tous , des membres de la minorité arabe – dans le cadre d’une répression déséquilibrée des droits civiques et de la liberté d’expression en Israël. « Appeler à la fin de la guerre est devenu un symbole de trahison, l’ensemble de la société estime qu’elle a le droit d’être un policier pour vous interroger ou même vous dénoncer à cause d’une phrase comme ‘arrêtez la guerre' »…
Beaucoup ont été licenciés ou leurs emplois ont disparu, alors que le tourisme – une industrie vitale dans les zones à prédominance arabe de Nazareth et de Jérusalem-Est – s’est effondré. Et maintenant, le gouvernement propose un budget qui réduira de 15 % le financement des minorités arabes. »
« Le Hamas a mis en garde les clans et les familles de la bande de Gaza contre toute collaboration avec l’armée israélienne pour les armer et les aider à distribuer l’aide humanitaire, selon le site web Al-Majd Al-Amni, proche du Hamas, citant la « sécurité de la résistance ».
« Des membres des Comités de protection du peuple s’efforcent de maintenir la sécurité et de contrôler les prix sur le marché, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le Hamas, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 mars 2024. REUTERS/Mohammed Salem »
Reuters a cité des rapports israéliens de vendredi dernier selon lesquels le gouvernement de Tel-Aviv avait envisagé d’armer des familles et des clans dans la bande de Gaza pour assurer la sécurité des convois d’aide. »
« Les aliments arrivent au compte-gouttes. Il entre en moyenne entre 100 et 120 camions par jour, alors qu’il en faudrait au moins cinq cents. Leur chemin est ultra compliqué. Ils viennent tous d’Égypte, mais ils doivent ensuite passer par des terminaux israéliens pour être fouillés. Les camions entrent donc par la frontière égyptienne, à Rafah. Ils sont dirigés vers ces deux terminaux, Nitzana et Kerem Salem. Puis ils reviennent à Rafah. Les marchandises sont transférées des camions égyptiens à des camions palestiniens.
Il y a deux sortes de camions, Ceux de l’ONU, des ONG, du Croissant rouge et du CICR, et des camions appartenant à des transporteurs palestiniens privés, de vingt à trente camions par jour. Il y a six transporteurs, choisis par les Israéliens. La nourriture est en majorité achetée en Égypte, et elle est souvent de mauvaise qualité. Il y a parfois des conserves avariées, parce que les fournisseurs égyptiens ou les importateurs palestiniens veulent gagner plus d’argent. Normalement ces camions sont destinés à la bande de Gaza tout entière, mais depuis le « massacre de la farine »4, très peu de camions passent le checkpoint qui coupe Gaza en deux. Les gens qui ont été tués, on le sait, voulaient se servir directement sur les camions. Parce qu’ils avaient faim. C’est vrai qu’il y a eu aussi des pillages par des gangs, mais les gens qui se précipitent sur l’aide, c’est en majorité parce qu’il y a un manque, que la distribution est loin de toucher tout le monde.
On parle de maximum 150 camions qui rentrent. Donc 1 500 palettes, pour 2,3 millions de personnes. Cela fait une boîte de conserve par personne.
L’aide est mal distribuée. Moi par exemple, je suis un déplacé, mais je n’ai rien reçu. Certes, je n’ai rien demandé, mais personne n’est venu me voir. Il y a des milliers, des centaines de milliers de personnes qui n’ont rien touché non plus. Les Israéliens organisent la pénurie parce qu’ils veulent que les prix montent et que cette pénurie entraîne le chaos.
Mais maintenant, il y a moins de pillages. Cela n’existe presque plus à Rafah parce que les camions sont protégés par des hommes armés de bâtons ou de kalachnikov. Pour l’aide humanitaire, ce sont les hommes du Hamas. Pour le privé, les transporteurs ont leurs propres gardes. Mais parfois ils demandent des hommes au Hamas. »
« Israël-Palestine : colonialisme, classes et capitalisme »
Audio 100 min
PAR ARMAND PARIS
« Comment analyser les réalités sociales, économiques et politiques israélo-palestiniennes à l’heure du massacre à Gaza (9 mars 2024) ? Avec quelles théories et quels concepts ? Partant de notre commune insatisfaction face aux approches dominantes des réalités israélo-palestiniennes, et tentant de combiner des approches en termes de capitalisme et de rapports de classe et des approches en termes de colonisation de peuplement, un épisode en forme de dialogue avec Emilio Minassian des éditions Niet, bon connaisseur des camps de réfugiés en Cisjordanie, et auteur sur ce sujet de plusieurs articles. »
Une comparaison des territoires sous contrôle de l’Autorité Palestinienne avec les Bantoustans de l’Afrique du Sud de l’Apartheid ;
Une analyse critique du racisme israélien et de ses racines historiques ;
Une critique de l’analyse en termes de nations ;
Une discussion sur l’avenir : statu quo colonial, décolonisation, révolution communiste ? ;
Une analyse du caractère rentier et proto-étatique du Hamas et de l’Autorité Palestinienne ;
Un retour sur l’histoire des principales luttes anti-coloniales du prolétariat palestinien : 1936, Première Intifada, Deuxième Intifada ;
Une analyse historique de l’hégémonie de la bourgeoisie sioniste puis israélienne sur son prolétariat ;
Une discussion autour de l’hypothèse du massacre à Gaza comme signe du triomphe de la fraction militaire de la bourgeoisie israélienne sur les autres fractions, et, plus généralement, comme laboratoire de la gestion militaire des prolétaires surnuméraires d’un point de vue racial/colonial et capitaliste ;
Une analyse des rapports entre géopolitique du Hamas et de l’Autorité Palestinienne et rente politique, achat de loyauté et capitalisme de connivence ;
Une conclusion sur les affects moteurs des massacres du Hamas du 7 octobre et de l’armée israélienne à Gaza.
« En mars 2023, le nombre total de réfugiés palestiniens enregistrés par l’UNRWA au Liban était de 489 292 personnes…
Les taux de pauvreté parmi les réfugiés de Palestine sont élevés : 80 % d’entre eux vivraient en dessous du seuil de pauvreté national (ajusté à l’inflation) en mars 2023. La modélisation des données a confirmé que sans la distribution d’une aide trimestrielle en espèces (d’une valeur totale de 18 millions de dollars US en deux séries depuis décembre 2022), la pauvreté s’élèverait à 93 %. Les taux de pauvreté très élevés parmi les réfugiés palestiniens sont le résultat de décennies de discrimination structurelle liée aux opportunités d’emploi et au déni du droit à la propriété au Liban, aggravés par la crise économique, fiscale et monétaire la plus récente dans le pays d’accueil. »
« S’exprimant à Beyrouth au début du mois, le Premier ministre par intérim, Najib Mikati, a averti que l’Unrwa était essentielle au maintien de la stabilité au Liban et que son effondrement pourrait entraîner des « conséquences imprévues ».
Le risque de troubles dans les camps s’est révélé clairement l’été dernier, lorsque trois mois de combats entre factions dans le camp de réfugiés d’Ain al-Hilweh ont fait des dizaines de morts et de nombreux autres blessés, selon des informations . Des hommes armés du Fatah, la faction dominante de l’OLP, ont mené des combats de rue avec des militants islamistes après l’assassinat d’un commandant du Fatah. »
« Les divagations de la Wertkritik en terre sainte »
« Un camarade (“un internationaliste”) nous a fait parvenir un texte sur la Wertkritik où celui-ci précise qu’il est important de faire connaître à quelles “extravagances” concrètes et pratiques leurs positions abstraites déconnectées des réalités de classes de cette société peuvent mener.
Deux parties à ce texte.
Une première, très critique de la Wertkritik, sur des bases de classes. On peut être surpris par la virulence du propos ici, où nous nous sommes peu attardés sur ces groupes qui ont substitué la Valeur à la lutte des classes comme moteur de l’Histoire. Cela dit, le contexte de la guerre de l’Etat d’Israël contre les palestiniens et ses répercussions politiques et médiatiques… et théoriques partout dans le monde justifient une telle attaque de la Werkritik.
Et une deuxième partie très fouillée et très intéressante sur l’histoire du Sionisme, d’Israël et de la Palestine. dndf »
« le nombre d’hommes ukrainiens qui ont fui le pays, ont été blessés ou sont physiquement incapables de combattre (2,8 millions) est à peu près égal au nombre d’hommes actifs restant dans le pays. »
@muenzenberg_w
« où se trouvent les 700 000 soldats disparus »
en traduc google
« Les forces armées ukrainiennes, armées et soutenues par l’OTAN, luttent actuellement pour maintenir leur territoire face à l’avancée des forces russes dans la région du Donbass, dans un contexte de grave pénurie de main-d’œuvre et de munitions. Après la perte par l’Ukraine de la ville stratégique d’Avdeevka le 17 février, les forces russes ont poussé trois milles plus à l’est.
Comme l’a admis le Washington Post dans un article intitulé « Zelensky se demande comment recruter davantage de troupes à mesure que les troupes russes avancent », la question de la mobilisation « a alimenté de profondes divisions au sein du parlement ukrainien et plus largement dans la société ukrainienne ».
En août de l’année dernière, un scandale de recrutement militaire a fait la une des journaux lorsqu’il a été révélé que des centres de recrutement régionaux acceptaient des pots-de-vin d’environ 10 000 dollars pour échapper au service militaire, un montant inaccessible pour beaucoup dans ce qui est officiellement le pays le plus pauvre d’Europe. De telles divisions, qui sont finalement fondées sur des classes, seront exacerbées par la détérioration continue de la situation au front.
Confrontée à une grave pénurie d’hommes sur le front au cours de l’année écoulée, l’armée ukrainienne a eu recours à l’enlèvement de personnes dans les rues, aux centres commerciaux et autres lieux publics et à leur enrôlement forcé dans l’armée. Dans son discours de fin d’année en décembre 2023, Zelensky a annoncé une proposition visant à enrôler 500 000 soldats ukrainiens supplémentaires pour un coût de 13,3 milliards de dollars en 2024 afin de reconstituer les pertes massives du front, qui ont été cachées tant au peuple ukrainien qu’au public international.
Un nouveau projet de loi de mobilisation a été adopté en février, mais a ensuite été bloqué au Parlement en raison de plus de 4 000 révisions et d’une opposition généralisée à certains aspects du projet de loi, y compris les dispositions qui empêcheraient les réfractaires d’acheter des biens immobiliers et révoqueraient leur passeport pour forcer leur retour au pays. le pays.
Les mesures visant à élargir davantage la conscription font suite aux protestations qui ont éclaté l’automne dernier contre le déploiement d’hommes au front, qui durent souvent des années. Il s’agissait de la première explosion de mécontentement massif face à la guerre. De fréquentes manifestations ont également eu lieu dans la capitale Kiev, ainsi que dans des villes plus petites comme Ternopil, Odessa et Dnipro.
Dans une tentative claire d’apaiser l’opposition populaire croissante à la conscription, Zelensky a signé jeudi un décret autorisant la démobilisation d’un nombre limité de conscrits qui ont été contraints de rester dans les forces armées après le déclenchement d’une guerre à grande échelle en février 2022 et l’imposition de de la loi martiale.
Le décret est trompeur dans la mesure où il ne s’applique qu’aux conscrits âgés de 18 à 27 ans qui ne servent généralement pas sur la ligne de front, et il ne s’applique pas au grand nombre de soldats appelés suite à la déclaration de la loi martiale et à la mobilisation générale. en février 2022. La durée de la conscription en Ukraine varie de 12 à 18 mois et la dernière conscription a eu lieu en octobre 2021. Les autorités ukrainiennes ont refusé de révéler combien de conscrits seraient effectivement démobilisés à la suite de ce décret.
Malgré la crise de recrutement évidente, Zelensky continue d’affirmer de manière absurde que seuls 31 000 soldats ukrainiens ont été tués à ce jour en plus de deux ans de combats sanglants, tout en affirmant simultanément que seuls 300 000 des 1 million de soldats ont vu le combat sur les lignes de front. Même le Washington Post, favorable à la guerre, a noté la ligne sauvagement illogique propagée par le gouvernement Zelensky, en écrivant que « personne dans le commandement militaire ukrainien ou le bureau présidentiel n’est capable d’expliquer où se trouvent les 700 000 soldats disparus », ou « à quoi ils se sont consacrés ».
« Nous nous approchons d’une fracture de classe généralisée en Iran. »
Une inscription est apparue sur un mur qui contient tout le sentiment que la population iranienne vit depuis 40 ans: “Nous n’avons plus rien à perdre, à l’exception de nos chaînes”
Extraits en traduction DeepL
« Le 24 mars, le site web Tejarat News a cité le Centre statistique d’Iran qui a déclaré : « En janvier 2024, la viande rouge a connu le taux d’inflation le plus élevé, soit 93 %, parmi les dix produits alimentaires essentiels dont les prix ont été examinés. L’inflation des produits de base est telle qu’elle a conduit à une diminution de leurs achats par les citoyens et à l’exclusion significative ou à la réduction de ces produits du panier d’achat mensuel typique de la plupart des ménages iraniens. »
Le 2 mars, le site d’information gouvernemental Eghtesad 24 écrivait : « Nous nous approchons d’une fracture de classe généralisée en Iran. La moitié de la population iranienne vit en dessous du seuil de pauvreté absolue ».
C’est une situation sans précédent qu’en l’espace de deux ans, nous ayons assisté à un effondrement radical de la monnaie nationale.
Le 7 mars, le site web Tejarat News écrivait : « Depuis le début du gouvernement Raisi, le prix du dollar américain a été multiplié par plus de 2,5. Lorsque le treizième gouvernement est entré en fonction, le taux de change était d’environ 270 000 rials par dollar, mais aujourd’hui, dans les premiers jours de mars 2024, le dollar a atteint 610 000 rials. » »
« Sur fond de grève, la Sûreté de l’État envisage de renouveler l’incarcération des ouvrières/ouvriers de Ghazl El Mahalla.
En traduction google à partir de l’arabe
Hier, le parquet suprême de la sûreté de l’État a examiné les ordonnances de renouvellement de la détention de Wael Muhammad Mahmoud Abu Zuwaid, Muhammad Mahmoud Tolba Hussein et d’autres ouvriers de l’entreprise de filature et de tissage Misr « Ghazl El Mahalla » qui sont emprisonnés dans l’attente du cas n° 717 de 2024. , selon un communiqué de la Chambre des syndicats et des services du travail, sans clarifier la décision.
Le communiqué indique que neuf ouvriers et ouvrières de l’entreprise ont été arrêtés, dont le sort de certains d’entre eux n’a pas encore été déterminé, à la suite de la fin de leur grève, qui n’a duré qu’une semaine, et s’est terminée par leur retour au travail après une grève partielle. réponse du ministre du Secteur des entreprises à leurs demandes.
La même déclaration transmet l’avertissement d’un certain nombre d’organismes et d’organisations syndicales, dont la Fédération arabe des syndicats, concernant la violation par l’Égypte de la Convention n° 87 de l’Organisation internationale du travail relative à la liberté d’association et à la protection du droit syndical, en plus de leurs revendications pour la libération des travailleurs emprisonnés. »
« En fin de compte, des accords sont conclus qui garantissent de manière fiable la paix dans les entreprises. »
« Les grèves sont particulièrement nombreuses en ce moment – n’est-ce pas ? C’est faux, selon l’ex-chef de Verdi Frank Bsirske. Les années précédentes aussi, il y a eu de très nombreuses grèves, mais souvent « sous le radar ». »
« Le syndicat des conducteurs de train GDL et la Deutsche Bahn sont de retour à la table des négociations et espèrent parvenir à un accord cette semaine. Il semble donc qu’il n’y ait plus de grèves à la Deutsche Bahn/S-Bahn … pour l’instant. »
« Un communiqué de presse de l’entreprise indique que les négociations se déroulent en « cercle restreint et à huis clos » rbb24 Inforadio, 16 mars 2024
hausse du chômage et baisse de la croissance des salaires en période de récession
« Le chômage a augmenté et la croissance des salaires s’est ralentie au cours du trimestre qui s’est achevé en janvier, le marché du travail britannique montrant des signes de faiblesse qui reflètent un ralentissement plus général de l’économie.
Selon l’Office des statistiques nationales, le taux de chômage a augmenté de manière inattendue, passant de 3,8 % en décembre à 3,9 % en janvier, tandis que la croissance des salaires moyens annuels, primes comprises, est tombée à 5,6 %, contre 5,8 % le mois précédent.
Les économistes de la City s’attendaient à ce que le chômage reste stable et que la croissance des salaires ralentisse à un niveau plus modeste de 5,7 %. Les salaires sans primes ont également baissé, passant de 6,2 % à 6,1 % au cours de la même période de trois mois.
Les employeurs ont réduit leurs embauches, faisant baisser le nombre de postes vacants de 43 000 par rapport au trimestre précédent, pour atteindre 908 000, ce qui indique que la récession qui a sévi au cours des six derniers mois de l’année 2023 a eu un impact légèrement plus important sur le marché du travail que ce qui avait été estimé au départ. »
« Le bilan de productivité de la Grande-Bretagne a été si mauvais au cours des 15 années qui ont suivi la crise financière mondiale que la seule issue possible est de s’améliorer. »
Plus d’un cinquième des personnes ne cherchent pas d’emploi
« Les données publiées aujourd’hui sur le marché du travail montrent que plus d’un cinquième des personnes âgées de plus de 16 ans étaient économiquement inactives entre novembre et janvier, ce qui signifie qu’elles ne travaillaient pas et ne cherchaient pas d’emploi. Cela représente quelque 9,2 millions de personnes, soit 700 000 de plus qu’avant la pandémie de grippe aviaire.
L’augmentation des maladies de longue durée a été citée comme l’une des principales raisons.
Les personnes classées comme économiquement inactives comprennent les étudiants, les personnes qui s’occupent de personnes âgées ou de jeunes enfants, les personnes handicapées et celles qui prennent une retraite anticipée. »
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable.» Carbureblog ***********************************************************************************************************
« Pour Israël, Gaza incarne le “corps” ennemi qu’il faut détruire »
« La destruction des villes intègre le répertoire ordinaire de la guerre à partir des années 1940. L’Allemagne nazie bombarde les villes anglaises pour saper le moral adverse [lors du Blitz, du 7 septembre 1940 au 21 mai 1941]. Les Alliés anéantissent Caen par surprise [l’été 1944], sacrifiant les civils à des objectifs militaires. Les villes allemandes comme Dresde [en février 1945] subissent un déluge de feu pour maximiser la souffrance du peuple. A Hiroshima [le 6 août 1945], les Etats-Unis auraient pu se contenter de dévoiler leur capacité nucléaire : mais ils ont réglé la bombe pour qu’elle explose à l’altitude qui créerait le plus de dégâts possible. La guerre contre Gaza s’inscrit dans cette lignée de guerres où la ville n’est plus un champ de bataille, mais une cible. »
Dans la ville de Gaza abandonnée à la faim et au chaos, des survivants livrés à eux-mêmes
« L’armée israélienne a systématiquement détruit l’administration et les infrastructures de la cité, où 300 000 hommes, femmes et enfants survivent, et laisse s’imposer un vide du pouvoir vertigineux. »
Graffiti sur un mur en Iran : « Leurs armes se remplissent avec les votes »
@LettresTeheran
« taux de participation le plus faible de l’histoire des élections législatives de la République islamique. »
« Le taux de participation aux élections parlementaires iraniennes semble avoir chuté à 41 %, un niveau record, mais selon les chiffres officiels, pas tout à fait à la hauteur des niveaux d’abstention massive que prédisaient certaines enquêtes.
Les bureaux de vote ont fermé vendredi à minuit, six heures plus tard que prévu en raison de ce que les autorités ont qualifié de deuxième vague de sondages dans la soirée, mais la classe moyenne de Téhéran est restée à l’écart, moins de 24 % des 8 millions d’électeurs ayant pris la peine de le faire…
Ce taux de participation représente néanmoins le plus faible de l’histoire des élections législatives de la République islamique. Le taux de participation en 2020 était de 42,6 %, tandis qu’en 2016 il atteignait 61,6 % et en 2012 il était de 63,9 %.»
Les enfants des « LASCARS DU LEP ÉLECTRONIQUE » de 1986
« Tous incompétents ! – Tract contre France Travail et l’insertion professionnelle
Tract écrit contre France Travail, au sujet des pressions et de l’incitation à l’insertion professionnelle, notamment par le biais de l’acquisition de pseudo-compétences que France Travail cherche à ajouter à notre dossier pour nous forcer à aller au boulot !
Pour se faire réformer : Devenons tous incompétents !
« C’est la croissance ? Tapons sur les chômeurs. C’est la crise ? Tapons sur les chômeurs. La politique rationnelle de classe en acte. »
@Mediapart
« C’est une réforme du marché du travail extrêmement violente. […] Ils vont mettre la pression sur les chômeurs avec un but très simple : faire baisser les salaires. [Les chômeurs] vont accepter des salaires plus faibles. C’est un élément de pression non seulement sur les chômeurs mais sur tout le monde du travail. » – @RomaricGodin
« Haro sur les pauvres ! »
Le gouvernement restreint les droits des chômeurs, des allocataires du RSA et des étrangers. Une politique punitive efficace pour les maintenir dans la pauvreté.
“Le workfare ne consiste pas à créer des emplois pour ceux qui n’en ont pas mais à créer des travailleurs pour des emplois dont personne ne veut.”
“Le nouveau régime de sanctions va de la suspension à la suppression partielle ou totale de la prestation selon la nature des manquements. […] Le workfare n’est pas seulement une idéologie antipauvres. C’est aussi une pratique de régulation du marché du travail.”
“Soupçonnés de vouloir profiter du système de protection sociale français, les étrangers sont pourtant 700 000 à travailler et cotiser sans avoir de titre de séjour. Cette vulnérabilité les met à la merci d’employeurs peu scrupuleux.”
« la vulnérabilisation de la main-d’œuvre est un préalable à sa mise au travail »
« Le Journal Officiel a publié ce samedi 2 mars, à la veille de la clôture du Salon de l’Agriculture, dont il ne vous aura pas échappé qu’il a donné lieu à quelques « incidents », particulièrement le jour de son inauguration par le Président de la République, un arrêté daté du 1er mars qui modifie l’arrêté du 1er avril 2021 (lequel n’était pas un poisson éponyme, hein, chez ces gens-là, on ne rigole pas, monsieur, on compte), lequel est « relatif à la délivrance, sans opposition à la situation de l’emploi, des autorisations de travail aux étrangers non ressortissants d’un État membre de l’Union européenne, d’un autre État partie à l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse ».En clair, il s’agit de délivrer des autorisations de travail à des étrangèr·e·s « non européen·ne·s », pour ne pas dire racisé·e·s, dont la spécialité professionnelle pourrait venir combler des manques sur le marché du travail hexagonal – autrement dit : effectuer les boulots que les Blanc·he·s ne veulent plus faire, encore moins pour des salaires de misère. Le premier arrêté listait une foultitude de métiers que l’on dit aujourd’hui « en tension »…
Ramasser des fraises, faire les vendanges ou tailler la vigne, entre autres occupations, sont des activités non délocalisables. Des bagnoles, on peut les monter n’importe où, du moment qu’on détient les capitaux nécessaires à acheter du terrain et à installer des chaînes de montage. Mais un certain nombre d’autres travaux réclament une présence humaine sur place, quel ennui ! L’agriculture, comme on vient de le voir, mais aussi le bâtiment, l’hôtellerie-restauration, les emplois de service (nettoyage, manutention, logistique, etc.) et bien sûr ceux du care (dans les hôpitaux, les soins à domicile, les maisons de retraite, et on en passe). (Il y a aussi des choses que l’on pourrait faire ailleurs, et qui se font souvent ailleurs, comme la confection de vêtements au Bangladesh mais que l’on s’arrange aussi parfois pour faire « ici », mais là, ce sera plutôt dans des ateliers clandestins, non autorisés par arrêté publié au JO…) Toute la question (pour les capitalistes) est dès lors d’organiser la « délocalisation sur place », soit de produire une main-d’œuvre moins chère et dépourvue de protections sociale et juridique, donc moins à même de protester contre sa condition. Ce que décrit Daniel Veron en termes plus précis et pertinents. »
Traduction DeepL de la présentation du dernier texte des cdes de la revue « Chuang »
« Nous présentons ici notre traduction anglaise d’une lettre rédigée par un réseau d’activistes féministes et queer de Chine et de Taïwan, suivie de l’original chinois. Une version abrégée de la brochure est publiée simultanément sur leur Instagram et distribuée à la main dans différentes villes à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
Bien que Chuǎng ne s’engage généralement pas dans des campagnes de solidarité de ce type, et que notre propre analyse diffère à certains égards (comme la caractérisation des Ukrainiens comme un groupe opprimé au même titre que les Palestiniens ou les Ouïghours), nous voulons soutenir nos camarades du monde sinophone, et nous trouvons que ce texte est un exemple frappant des efforts récents des internationalistes de gauche en Chine pour collaborer au-delà des frontières nationales et sectorielles dans des mouvements radicaux d’importance mondiale.
En tant que telle, elle pourrait être comparée à « Sharing the Shame : Une lettre des Internationalistes en Chine » – une déclaration sur l’Ukraine que nous avons publiée il y a deux ans. Nous sommes d’accord avec le message général concernant les tentatives israéliennes et américaines de dissimuler leurs atrocités en Palestine, et nous trouvons que la comparaison avec la prétention de l’État chinois à libérer les femmes musulmanes des hommes musulmans au Xinjiang est particulièrement pertinente pour identifier les formes communes d’oppression et encourager les sympathies internationalistes – une composante nécessaire de tout mouvement communiste susceptible d’émerger à l’avenir. Nous remercions les auteurs d’avoir écrit cette lettre et de nous avoir donné l’occasion de la publier, et nous espérons qu’elle contribuera à sa manière à la lutte pour l’arrêt du génocide et la fin de l’occupation de la Palestine. »
« Les ouvrières/ouvriers de l’usine de Gazipur bloquent l’autoroute Dhaka-Mymensingh pour réclamer une augmentation de salaire
Plusieurs ouvrières/ouvriers de l’usine de filature Zam Zam ont déclaré qu’elles/ils étaient censés être payés la première semaine du mois, mais que les autorités de l’usine les payaient souvent après que la moitié du mois se soit écoulée.
Elles/ils ont également déclaré qu’ils recevaient 7 000 Tk, alors qu’elles/ils sont censés recevoir 9 000 Tk conformément à la nouvelle grille des salaires.
Elles/ils ont également affirmé qu’ils avaient parlé à plusieurs reprises aux autorités de l’usine à ce sujet, mais que celles-ci n’avaient pris aucune mesure. »
« Après un premier débrayage où la direction est restée sourde à leurs revendications, les travailleurs ont décidé de recourir à l’arme de la grève, cela contre l’avis du syndicat UGTA. S’appuyant sur les nouvelles lois anti-grève adoptées par le gouvernement, la direction a aussitôt poursuivi dix marins en justice. Déclarant la grève illégale, elle a intimé l’ordre de reprendre le travail. Quant à la centrale syndicale UGTA, elle dépêchait le secrétaire de la fédération des travailleurs des ports, mettant tout son poids pour convaincre les travailleurs de cesser la grève et de respecter le service minimum.
Ils ne se sont laissé intimider ni par la justice, ni par la direction ou l’UGTA, et ont également fait face à un déchaînement de la presse, qui les accusait de vouloir affamer la population à la veille du ramadan. Déterminés, ils ont refusé de se soumettre au service minimum et ont durant une semaine complètement bloqué l’accès au port. Jeudi 29 février, lorsque la direction a finalement accepté d’examiner leurs revendications, ils ont consenti à y faire entrer deux navires.
Les marins d’Annaba ont contraint la direction à augmenter les primes, à annuler le nouveau règlement intérieur qu’ils rejettent, ainsi qu’à ouvrir des négociations afin que leur convention collective soit alignée sur les conventions internationales. »
Les ouvrières/ouvriers supplémentaires licenciés de Stellantis manifestent devant le siège de l’UAW à Detroit
Un groupe d’employés temporaires supplémentaires de Stellantis, récemment licenciés, a organisé une manifestation animée samedi devant le siège de la Maison de la solidarité des Travailleurs unis de l’automobile à Detroit. Les ouvrières/ouvriers ont exigé la réembauche de centaines d’employés supplémentaires, également connus sous le nom de SE, qui ont été licenciés après avoir reçu la promesse qu’ils seraient convertis en postes à temps plein dans le cadre du contrat prétendument « historique » signé par le président de l’UAW, Shawn Fain, à l’automne dernier.
Les manifestantEs, parmi lesquels se trouvaient des SE licenciés de Stellantis Warren Truck et Detroit Assembly-Jefferson, de l’usine d’assemblage de GM à Flint et d’autres usines, ont défilé devant le siège de la Maison de la solidarité, tandis que les véhicules qui passaient par là klaxonnaient en signe de soutien.
Les manifestanEts portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Les ouvrierstemporaires à temps partiel sont importants », « Contrat bradé » et « Pas de représentation, pas de travail ». Tout en marchant, les travailleurs ont scandé : « L’UAW nous a menti, Stellantis nous a licenciés », « SEs et Full-Timers Unite, We’re all in the same fight », « Fain, Fain, vous ne pouvez pas vous cacher, nous sommes ici pour dire au monde que vous avez menti », et « Travailleurs du monde, unitez-vous ! ».
« Égypte : De nouvelles lois renforcent le pouvoir militaire sur les civils
Poursuites élargies et autres pouvoirs face à la crise économique »
Extraits en traduction google
« (Beyrouth) – Début février 2024, les autorités égyptiennes ont publié une nouvelle législation qui renforcera et élargira les pouvoirs déjà étendus de l’armée sur la vie civile d’une manière qui porte atteinte aux droits, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les nouvelles lois confèrent à l’armée une nouvelle autorité considérable pour remplacer totalement ou partiellement certaines fonctions de la police, de la justice civile et d’autres autorités civiles et étendent encore la compétence des tribunaux militaires pour poursuivre les civils…
La nouvelle autorité est chargée de « préserver les piliers fondamentaux de l’État, les acquis et les droits du peuple, ou la sécurité nationale, tels que déterminés selon les décrets du président ou de son adjoint délégué après consultation du Conseil de défense nationale ». Ce langage large et sans précédent invite à une nouvelle intervention militaire dans la gouvernance civile et la vie quotidienne…
Les « produits alimentaires et produits essentiels » mentionnés dans la loi et devant être protégés par l’armée comprennent les produits alimentaires, non alimentaires et pétroliers subventionnés par le gouvernement pour les citoyens à faible revenu. Ils comprennent généralement des aliments tels que du pain, du riz, des lentilles, du sucre, de la farine, des haricots et de l’huile de cuisson ; des articles essentiels pour la maison tels que des savons et des détergents à lessive ; et du carburant tel que des bouteilles de gaz butane à usage domestique…
L’Égypte est confrontée à une crise budgétaire de plus en plus grave et à une flambée des prix des denrées alimentaires , en plus d’ un ralentissement économique qui dure depuis plusieurs années . Le gouvernement du président al-Sissi a toujours répondu aux dissidences et aux critiques en harcelant et en emprisonnant ceux qui critiquent ses choix politiques et économiques qui ont conduit à une augmentation de la pauvreté et à une dette extérieure sans précédent , ainsi que ceux qui ont critiqué l’ expansion rapide d’ un géant militaire opaque. entreprises. Ces dernières semaines, de nombreuses vidéos sont apparues sur les réseaux sociaux montrant des citoyens se plaignant de leur incapacité à satisfaire leurs besoins fondamentaux en nourriture et en matières premières alors que les prix augmentaient presque quotidiennement ainsi que de la crise des devises étrangères qui a considérablement dévalué la livre égyptienne…. »
Les oiseaux de la tempête 