*************************************************************************************
« Pour nous, les luttes ne sont pas un environnement douillet, une toile de fond destinée à mettre nos idées en valeur, elles sont le problème. Et si nous n’y sommes jamais complètement chez nous, même quand nous y participons, c’est que dans cette société il n’y a pas de place pour le communisme. Les questions que nous posons aux luttes telles qu’elles sont, nous les posons du point de vue du dépassement et de la rupture, du point de vue de ce qui craque, du point de vue des tensions et des déchirements, et ça n’est jamais confortable. » Carbureblog
********************************************************************************
La reprise telle qu’en elle-même
« Les salariés de British Steel Saint-Saulve, ex-Ascoval, tout juste racheté par la maison mère du sidérurgiste britannique, ont décidé d’«arrêter» le four de l’aciérie, en réaction au placement en faillite de leur repreneur, a-t-on appris auprès du porte-parole de l’intersyndicale.
«Les salariés ont décidé d’arrêter le four, avec de l’acier liquide à l’intérieur, et non pas de le mettre sur sécurité comme d’habitude, pour la première fois depuis l’existence de l’usine», a affirmé à l’AFP Bruno Kopczynski, délégué CFDT et porte-parole de l’intersyndicale lors d’une interruption de séance d’un CE extraordinaire »
« Le sidérurgiste British Steel a officiellement déposé le bilan mercredi 22 mai, faute d’un accord avec le gouvernement britannique sur un plan de sauvetage de dernière minute. L’entreprise, qui emploie 5 000 personnes, demandait une aide de 30 millions de livres sterling (34 millions d’euros) à l’Etat britannique, mais les négociations ont échoué. Le cabinet EY a été mandaté pour tenter de trouver un repreneur. Les usines françaises du groupe, en particulier Hayange (Moselle), ne sont en principe pas directement touchées.
Environ 20 000 emplois indirects sont en jeu » Lire la suite