« Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce » le 30 décembre 2017

Vers une crise sans précédent en 2018

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extraits

On sait que la crise financière sera sans précédent, et que le krach se rapproche…Par contre, et comme toujours, le moment de son éclatement est difficile à prévoir, tant il dépend des manipulations sur les épargnants que pourront orchestrer les plus grandes fortunes, principaux initiés et spéculateurs.

Dès le 16 juin 2017, les Echos titraient sous la plume de Jean-Marc Vittori « «La crise financière, inévitable et imprévisible».

La Banque des Règlements Internationaux venait de communiquer que l’endettement public et privé dans 44 pays, dont tous les plus grands, atteignait 160 000 milliards de dollars, soit 235% de leur PIB, sans compter les dettes entre institutions financières…Or c’est moins que les 200% du PIB à la chute de la maison Lehman Frères…

Concernant la dette des ménages de la principale économie, qui a déjà déclenché la crise de 2008, voir ceci: Etats-Unis : la menace des « subprime » automobiles grandit, où  la Réserve fédérale de New York tire le signal d’alarme. Elle constate que les ménages américains ne cessent de s’endetter, comme aux plus beaux jours de 2003-2008.

https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/231217/vers-une-crise-sans-precedent-en-2018

et aussi «Robin Goodfellow»

« La perspective d’une crise ne serait donc ouverte qu’à partir du premier trimestre 2018 (donc un semestre de plus que dans l’analyse précédente). »

https://defensedumarxisme.files.wordpress.com/2017/09/crise_usa_8_revision_generale_2t.pdf

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IRAN

Deuxième jour de manifestations contre la baisse du pouvoir d’achat

Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent que la foule a été dispersée à l’aide de canons à eau et de gaz lacrymogène à Macchad.

Affrontements très violents  entre la police iranienne et la foule à #Kermanshah !

https://twitter.com/silawi_hossein/status/946759005153648650

En une semaine, le prix des œufs a parfois doublé dans certaines villes iraniennes. Et la colère populaire est montée en flèche à son tour, alors que le pays est touché par un chômage galopant, qui s’établit à 12,4 % en 2017. Pour le deuxième jour consécutif, des centaines de manifestants se sont rassemblés vendredi 29 décembre dans plusieurs villes iraniennes, afin de protester contre la baisse de leur pouvoir d’achat et la corruption qui gangrène le pays.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/12/29/en-iran-deuxieme-jour-de-manifestations-contre-la-baisse-du-pouvoir-d-achat_5235821_3218.html#IhsI1HOgypKCPJ1W.99

À Ispahan, dans le centre, un habitant joint par Reuters au téléphone a déclaré que des manifestants avaient rejoint un rassemblement organisé par des ouvriers d’usine pour réclamer des arriérés de salaires. « Les slogans sont rapidement passés de l’économie à des slogans hostiles au [président Hassan] Rohani et au guide suprême [l’ayatollah Ali Khamenei] », a déclaré ce témoin.

http://www.france24.com/fr/20171230-iran-manifestations-sociale-economie-rohani-khameeni-teheran-kermanshah

VIdéos : https://youtu.be/K4xOG5tpd3w

https://youtu.be/RzUpuzuX1C0

Manifestation dans une grande ville d’Iran contre le chômage et l’inflation

Selon des images vidéo diffusées par Nazar sur son compte Telegram, les protestataires ont scandé « mort à Rohani » mais aussi « pas Gaza, pas le Liban, ma vie en Iran« ,semblant ainsi critiquer les engagements du gouvernement dans d’autres causes régionales plutôt que sur le front domestique. Nazar a aussi fait état de manifestations, de moindre ampleur, à Yazd (sud), Sharhoud (nord) et Kachmar (nord-est).

https://www.lorientlejour.com/article/1091634/pas-gaza-pas-le-liban-ma-vie-en-iran-manifestations-dans-plusieurs-villes-iraniennes-contre-le-chomage-et-linflation.html

Manifestation en Iran contre l’inflation et le chômage, le 28 décembre 2017. (Crédit : capture d’écran Twitter)

Des centaines de personnes ont manifesté jeudi à Machhad, dans le nord-est de l’Iran, ainsi que dans d’autres villes du pays contre la hausse des prix, le chômage et le gouvernement du président Hassan Rouhani, a rapporté le média Nazar.

« La manifestation était illégale mais la police s’est montré tolérante », a déclaré le gouverneur de Machhad, Mohammad Rahim Norouzian cité par l’agence de presse Isna. Il a toutefois précisé qu’un certain nombre de personnes avaient été arrêtées « pour avoir tenté d’endommager des bâtiments publics ».

https://fr.timesofisrael.com/manifestation-dans-une-grande-ville-diran-contre-chomage-et-inflation/

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Ford en Roumanie : grève sauvage contre l’accord syndicat/Ford

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Extraits en traduc google

Des centaines d’employés de Ford Roumanie, la plupart de l’Assemblée générale, ont spontanément interrompu le travail jeudi vers 12h30 et ont protesté dans le pavillon central de la cour de l’usine, en chantant et en lançant des huées. Vers 13 h 41, les employés se sont retirés dans l’usine, mais n’ont pas repris le travail, mais se sont rendus dans diverses sections de l’usine où d’autres travailleurs ont été interrompus.

Les employés scandaient « Les voleurs! Voleurs! « , » Démission! « . De la cour intérieure, les gens parlaient derrière les portes de la porte, disant quelles étaient les conditions de travail à l’usine et quels salaires ils recevaient. Ils ont dit que c’était «de l’esclavage à Ford», que «ce sont des salaires du tiers monde», que «nous n’avons pas le temps d’aller aux toilettes».

Et les dirigeants de Ford avaient officiellement communiqué qu’ils étaient parvenus à un accord avec les syndicats. « Nous sommes heureux d’annoncer que Ford Roumanie a terminé avec succès les négociations avec les syndicats sur l’accord de négociation collective, valable pour 2018 et 2019 »

http://www.gds.ro/Local/2017-12-22/sute-de-angajati-de-la-ford-au-pro-testat-in-curtea-fabricii/

L’accord prévoit que l’entreprise couvrira le transfert des cotisations sociales aux salariés et accordera une augmentation de salaire mensuelle de 300 RON (64,7 euros) pour les nouveaux travailleurs de la chaîne cette année et une augmentation de 300 RON pour les autres travailleurs l’année prochaine, sous certaines conditions , selon le journal local Gazeta de Sud .

Environ 1000 travailleurs ont rejoint la grève spontanée jeudi. Ford compte environ 4 000 employés chez Craiova.

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CAMBODGE

Les ouvrières protestent contre les gardes d’usine 

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« Il n’avait pas encore tiré le coup » « Les travailleurs ont juste vu l’arme et ont eu peur. »

La police enquête également sur une confrontation entre des gardes de sécurité d’usine et des ouvrieres jeudi dernier dans laquelle un garde aurait menacé des travailleuses avec une arme à feu.

http://www.phnompenhpost.com/national/workers-protest-over-rcaf-factory-guards

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PORTUGAL

« Il n’y a pas de miracles sans sacrifices » pour les prolétaires

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Le gouvernement du socialiste António Costa est l’objet de fascination dans d’autres parties de l’Europe en raison de son succès dans la sphère économique.

Les taux de chômage sont passés de 17,3% (950 000 personnes) enregistrés en 2013 à 8,6% (442 000) en septembre de cette année, soit leur taux le plus bas depuis 2008

Bien qu’il y ait moins de personnes sans emploi, les données montrent que la qualité des emplois se détériore. Selon une étude de l’Observatoire des Crises et Alternatives du Centre d’Études Sociales de l’Université de Coimbra, 63,3% des contrats signés dans le pays voisin depuis fin 2013 sont à temps partiel , temporaires . Seul un tiers des nouveaux contrats sont permanents. En plus d’être précaires, les contrats signés se caractérisent par leurs faibles rendements salariaux: en moyenne, environ 646 euros bruts par mois, soit à peine 23% au-dessus du salaire minimum portugais de 556 euros.

http://www.elmundo.es/economia/2017/12/24/5a3d4e8d268e3e83748b461e.html

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UK

robotisation, 15 millions d’emplois menacés

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L’IPPR suggère que les travailleurs d’usine sont susceptibles de faire partie de ceux qui perdent leur emploi ou font face à moins d’heures en raison de l’automatisation.

L’IPPR estime que 44% des emplois dans l’économie du Royaume-Uni pourraient être automatisés, ce qui équivaut à plus de 13,7 millions de personnesqui gagnent environ 290 milliards de livres. Bien qu’il ne donne pas de prévisions sur la durée de cette opération, il a cité une étude américaine qui estime que les changements pourraient se produire au cours des 10 ou 20 prochaines années.

La recherche fait suite à des études similaires mettant en garde contre les risques découlant des avancées rapides de la technologie, qui ont permis aux machines d’assumer un travail autrefois réservé à l’homme. La Banque d’Angleterre a déclaré que jusqu’à 15 millions d’emplois en Grande-Bretagne sont menacés .

https://www.theguardian.com/technology/2017/dec/28/uks-poorest-to-fare-worst-in-age-of-automation-thinktank-warns

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FRANCE

La chasse aux chômeurs est ouverte

Le gouvernement préparerait un contrôle plus strict des chômeurs

extraits

Selon une note confidentielle dévoilée par le « Canard enchaîné », le ministère du travail préparerait un plan pour durcir les sanctions contre les chômeurs dans le cadre de la future réforme de l’assurance chômage.

Selon la note citée par l’hebdomadaire satirique, une recherche insuffisante, un refus de formation ou un refus de deux offres d’emploi jugées raisonnables, entraînerait une réduction des allocations de 50 % pendant deux mois. En cas de récidive, elles seraient supprimées pour une durée égale.

http://www.lemonde.fr/emploi/article/2017/12/26/le-gouvernement-preparerait-un-controle-plus-strict-des-chomeurs_5234690_1698637.html

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EGYPTE

« Je suis ici pour trouver la source parce que la Chine est devenue trop chère.

LE CAIRE – Après près de sept ans de crise économique, l’Égypte souhaite renforcer ses exportations de vêtements, pour une valeur de 1,4 milliard de dollars par an, et emploie plus d’un million d’Égyptiens.

L’Égypte – et l’Afrique en général – est bien placée pour devenir la prochaine destination pour l’achat de vêtements: les salaires dans les pôles manufacturiers de l’Éthiopie, de l’Ouganda et du Kenya vont jusqu’à 60 dollars par mois pour atteindre 100 dollars en Égypte.

« La Chine est devenue trop chère, alors que la qualité au Bangladesh et au Pakistan n’est pas si grande »

Qui plus est, il n’y a plus d’autres destinations à bas coûts sur la planète. Les fabricants asiatiques sont à pleine capacité et l’Amérique du Sud est également devenue trop chère à la source.

« Nous serons l’usine de demain en raison de la démographie. »

Le secteur est un employeur important, avec entre 300 000 et 1,5 million d’employés dans 1 500 usines de confection et 15 000 usines de textile, dont environ un tiers appartiennent à l’État.

Dans sa dernière enquête, 71,3% des 174 usines égyptiennes auditées par Sedex, une organisation à but non lucratif dédiée à l’amélioration des chaînes d’approvisionnement mondiales, étaient non conformes aux normes de santé, de sécurité et d’hygiène, derrière les 1 172 usines d’autres pays africains, à 47,11%.

http://www.middleeasteye.net/news/factory-tomorrow-egypt-aims-replace-far-east-cheap-clothing-king-26887007

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CHINE

La chasse aux migrants s’accentue

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La ville chinoise de Shanghai établit sa population à 25 millions d’habitants pour éviter la «maladie des grandes villes»

Les médias d’État ont défini la «grande maladie de la ville» comme étant le résultat de la pollution de l’environnement, de la congestion routière et de la pénurie de services publics, y compris l’éducation et les soins médicaux.

Les travailleurs migrants et les pauvres de la ville en souffriraient le plus, a prédit Liang Zhongtang l’année dernière dans une interview accordée aux médias d’Etat, lorsque l’objectif de Shanghai était en cours de rédaction.

« les travailleurs migrants et les groupes locaux à faible revenu souffriront probablement le plus si le plan prend effet, car le gouvernement tentera très probablement d’atteindre l’objectif en démolissant bâtiments illégaux, y compris les marchés de gros et les logements bon marché où les migrants et les personnes à faible revenu travaillent et vivent habituellement. »

https://www.theguardian.com/world/2017/dec/26/chinas-shanghai-sets-population-25-million–big-city-disease

« faire reculer les lois chinoises sur le travail »

Extraits en traduc google

Aujourd’hui, les propriétaires d’entreprises et de nombreux responsables gouvernementaux semblent plus déterminés que jamais à faire reculer les lois chinoises sur le travail

Le gouvernement chinois avait de grands espoirs pour la loi sur les contrats de travail lorsqu’elle est entrée en vigueur il y a dix ans le 1er janvier 2008. Elle a été annoncée comme une «amulette protectrice» (protective) pour les employés; une législation bien conçue et complète qui pourrait garantir aux travailleurs chinois un large éventail de droits et d’avantages.

La nouvelle loi visait à renforcer la protection offerte par la loi sur le travail , promulguée deux décennies plus tôt en 1995, mais il est rapidement apparu que la loi sur les contrats de travail serait tout aussi inefficace que son prédécesseur.

Les gouvernements locaux et le syndicat ont d’abord tenté de faire en sorte que les travailleurs les plus vulnérables de la Chine, les migrants ruraux, signent des contrats de travail officiels comme le prévoit la loi, mais l’initiative n’a jamais pris de l’ampleur. Une enquête du Bureau national des statistiques sur les travailleurs migrants en 2009 a montré que 42,8% des travailleurs migrants avaient signé un contrat avec leur employeur, mais en 2016, cette proportion était tombée à seulement 35,1%.

Et ce ne sont pas seulement les travailleurs migrants qui sont incapables d’obtenir un contrat adéquat avec leur employeur. Un grand nombre de travailleurs appartenant à l’État ont été réaffectés ou réembauchés en tant qu’agents de l’agence (劳务 派遣) avec moins d’avantages et moins de protection que les employés réguliers. D’autres travailleurs dans les villes chinoises en pleine évolution voient leurs contrats modifiés pour permettre des pratiques de travail plus flexibles, tandis que la majorité des travailleurs de la nouvelle économie sont simplement embauchés comme entrepreneurs individuels ou prestataires de services plutôt que comme employés formels.

http://www.clb.org.hk/content/decade-china%E2%80%99s-labour-contract-law-has-failed-deliver

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ESPAGNE

Augmentation du salaire minimum conditionné

Extraits en traduc google

Mariano Rajoy signe le pacte avec les syndicats et les employeurs pour augmenter le salaire le plus bas à 850 euros d’ici à 2020

Mais Rajoy a rappelé que ce pacte avait deux facteurs déterminants: « L’accord que nous avons signé aujourd’hui maintiendra l’augmentation du salaire minimum« , a-t-il dit« à condition que l’économie dépasse 2,5% et que » 450 000 emplois soient créés « 

Pour sa part, la Commission européenne, la Banque d’Espagne et le FMI prévoient une croissance de 2,5% pour l’année prochaine, sans tenir compte de l’effet du défi de la souveraineté. Pour 2019, la prévision de Bruxelles est de 2,1% et celle de la Banque d’Espagne, de 2,2%, dans les deux cas en deçà de ce que l’accord marque pour suivre le chemin des hausses de la SMI.

https://elpais.com/economia/2017/12/26/actualidad/1514281679_625692.html

PAYS BASQUE

Va falloir remédier à cela !!

L’absentéisme élevé au travail en Euskadi augmente à nouveau en 2017

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pourquoi?

Selon Javier Blasco, directeur juridique d’Adecco et auteur de ce rapport sur l’absentéisme, »Peut-être faudrait-il chercher l’explication dans la structure même de l’économie basque ». Le taux d’absentéisme est presque toujours directement proportionnel aux prestations convenues pour protéger le travailleur », souligne-t-il, et en ce sens, le Pays Basque a des travailleurs qui sont mieux protégés par leurs accords que les autres communautés espagnoles. Si le congé de maladie est assorti à cent pour cent du salaire, le travailleur a tendance à le prendre plus facilement que s’il y perd de l’argent.

Le degré de précarité de l’emploi a une influence directe sur les victimes. « Le plus grand nombre de victimes est parmi celles qui se sentent plus en sécurité dans leur emploi« , souligne-t-il, ce qui pourrait expliquer qu’en Euskadi, l’emploi majoritaire lié au secteur industriel et initialement moins précaire en général que dans le secteur des services expliquera la situation dominante dans le classement des taux d’accidents.

La situation inquiète les employeurs. Les employeurs biscayens Cebek ont ​​noté il y a quelques semaines dans une conférence sur l’absentéisme au travail le fait que « Euskadi est l’une des communautés avec le taux d’absentéisme le plus élevé dans l’Etat. »

http://www.elmundo.es/pais-vasco/2017/12/24/5a3f78d4e2704e0e7e8b45af.html

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ITALIE

La révolte ouvrière des plus de 30 ans

« On coûte trop cher et à notre âge on intéresse personne »

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

Née spontanément d’une pétition en ligne qui en quelques mois a obtenu plus de 15 mille signatures, l’association « Lavoro plus de 30 ans » est passée d’en bas réunissant des travailleurs de la tranche d’âge de trente à cinquante ans.

L’initiative vise à dénoncer l’échelle créée par les incitations nationales et régionales au travail qui, ces dernières années, se sont concentrées sur les catégories des moins de 30 ans et des moins de 35 ans, rendant ainsi le coût des travailleurs de plus de 35 ans trop élevé et nettement moins abordable. Pour tenter de mettre en lumière le problème, les représentants de l’association proposent des amendements spécifiques à la loi budgétaire aux forces politiques, en promouvant des campagnes de communication dans les grandes villes italiennes et en interagissant avec les hauts fonctionnaires de la Commission européenne. Pendant ce temps, réunis à Bologne, certains membres du groupe racontent leur histoire, entre contrats à renouveler toutes les deux semaines et annonces qui excluent les plus de 30 ans.

https://video.repubblica.it/cronaca/la-rivolta-dei-lavoratori-over-30-costiamo-troppo-e-alla-nostra-eta-non-chiama-nessuno/293076/293692

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« Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce » le 23 décembre 2017

Leurs « porcs » à elles, ce sont des petits chefs mais pas seulement

Chez Ford, le harcèlement se serait exercé dans différentes usines, dont la plus ancienne du groupe, et parfois de façon systématique, selon le NYT. Une employée a ainsi relaté avoir subi la pression de son supérieur, qui l’a soumise à des relations sexuelles en échange de meilleures conditions de travail.

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L’article du NYT

https://www.nytimes.com/interactive/2017/12/19/us/ford-chicago-sexual-harassment.html

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« Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce » le 16 décembre 2017

ALLEMAGNE

un chômeur sanctionné pour avoir fait la manche

Le commentaire d’un camarade

« Spéciale dédicace à l’honnête fonctionnaire qui a jugé bon de balancer à sa hiérarchie ce glandeur qui profite de l’argent de l’Etat pour pouvoir mendier, en espérant que quelqu’un aura noté son nom quelque part, histoire qu’on puisse rêver de présenter un jour l’addition à toutes ces crevures. »

« Michael Hansen est au chômage depuis 12 ans et touche 760 euros par mois de minima sociaux pour lui et sa femme. Insuffisant, dit-il. « Je fais la manche quand j’ai besoin de finir le mois », explique-t-il.

Mais un jour, une employée du Job Center, le service qui verse les minima sociaux en Allemagne, le reconnaît. Michael reçoit chez lui une lettre l’avertissant que ses allocations sont réduites de 300 euros par mois, montant estimé par l’administration de ce qu’il touche en faisant la manche. « Ils veulent aussi que j’aie un carnet pour donner des quittances aux gens et que je déclare cette activité ». »

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/allemagne-un-FRANCEchomeur-sanctionne-pour-avoir-fait-la-manche_2488423.html

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« Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce » le 9 décembre 2017

CHINE

Les niveaux d’endettement de la Chine posent un risque de stabilité, selon le FMI

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Le bilan de santé du système financier indique que les réformes ne sont pas allées assez loin et constate des similitudes avec les États-Unis avant la crise de 2008

La Chine était l’un des principaux moteurs de la croissance mondiale lorsque les pays de l’Ouest développé se débattaient pendant et après la crise financière de 2008-2009, mais l’expansion reposait fortement sur des dépenses publiques plus élevées et un crédit facile. Xi essaie de faire passer la Chine à un autre modèle où la croissance est plus lente mais plus durable.

Le FMI a soutenu cette approche, notant que des tensions avaient émergé dans divers domaines du système financier chinois. Il y a eu un engagement à soutenir la croissance et l’emploi, associé à des pressions pour maintenir ouvertes les entreprises non viables. Le crédit nécessaire pour stimuler une croissance plus forte a «conduit à une expansion substantielle du crédit, ce qui s’est traduit par une forte dette des entreprises et une forte augmentation de l’endettement des ménages, même si la base était faible».

https://www.theguardian.com/world/2017/dec/07/china-debt-levels-stability-risk-imf

Le cri du cœur de la bourgeoisie de Pékin : « mais qui va s’occuper de notre merde »

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La répression des migrants de Pékin

Les travailleurs et les migrants déplacés dans ces démolitions forcées ne sont pas seulement parmi les résidents les plus vulnérables de cette ville, ils représentent aussi un groupe sur lequel les classes aisées de Pékin comptent pour fournir des services essentiels à peu de salaires.
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« Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce » le 2 décembre 2017

CHINE

北京欢迎你 welcome to Beijing

chine expulsion migrants

Ce n’est pas la première fois que la capitale a chassé les travailleurs migrants et les petites entreprises «bas de gamme» au nom de l’élimination des risques pour la sécurité. Il y a eu des vagues d’expulsions de ce genre. Dans les années 1990, la cible était les vendeurs de Wenzhou et les propriétaires de petites entreprises; vers 2010, ce sont les «tribus de fourmis» – des jeunes travailleurs à faible revenu partageant de minuscules espaces de vie dans des sous-sols sombres et humides.

Expulsion de la « population bas de gamme« 

https://twitter.com/twitter/statuses/934615114661146626

https://twitter.com/twitter/statuses/934614978941865985

Nettoyage social

La dernière série d’expulsions a débuté à la suite d’un incendie survenu le 18 novembre, qui a fait 19 morts dans un quartier industriel du sud de Beijing, et 17 des victimes étaient des migrants. Les autorités municipales ont déclaré une campagne de 40 jours contre les «structures illégales», qui ont abrité pendant des années les millions de travailleurs migrants qui gèrent les restaurants, les entreprises de livraison, les chantiers de construction, les magasins de détail et une multitude de petites usines.

Des vidéos et des photos postées sur les réseaux sociaux ont montré que les rues étaient encombrées de vêtements et d’autres biens après que les migrants eurent eu quelques minutes pour faire leurs valises.

Beaucoup de ceux qui avaient vécu dans la capitale chinoise pendant des années étaient seulement autorisés à prendre ce qu’ils pouvaient emporter avant que la police ne ferme des bâtiments entiers. Les autorités auraient coupé l’eau et le service électrique dans certains cas. Lire la suite